La nuit

Que penser de la nuit ? Comme diraient certains, elle porte conseil... Ou d'autres, elle fait

le tri des informations de la journée. Pour moi, ce n'est aucune des deux options, si on peut

les nommer comme cela. C'est tout simplement un moment, où nous pensons à nos joies,

nos rêves, ou, encore, nos peurs, sans pouvoir contrôler le fil de nos pensées.

C'est donc, à mon avis, le pire moment possible d'une journée. Certes, penser, et s'imaginer

nos plus grands rêves doit être reposant, mais, pour le cas contraire, ça n'a rien à voir.

Je ne sais pas vous, mais moi, lorsque vient la nuit, j'ai peur. J'ai peur la journée, et

personne ne le remarque pour autant... Mais le soir, je suis seule. Je suis déjà seule tout

le temps, mais quand vient le crépuscule, plus personne ne m'entoure. J'aurais peut être

besoin de quelqu'un auprès de moi pour me rassurer... Et je pense toujours et encore très fort

à la personne que je considère comme ma moitié, mais, je suis encore bel et bien seule ce

soir.

Mes pensées peuvent être vues comme étranges par n'importe qui. Et je sais que certaines

personnes ne pourront pas s'empêcher de me prendre pour une dégénérée, mais je

comprends. Et je ne vous en veux pas de le penser. On est sensé être libre de penser,

normalement.

Bref, je m'égare, encore une fois. Le soir, je réfléchis à chaque seconde de la journée qui

s'est déroulée. Tout ce qu'il s'est passé. Du bien au mal. Et, je me dis que j'avais de la chance.

De la chance car je ne regrette en rien chaque décision que j'ai prise, quelle qu'elle soit. Peu

de personnes peuvent en dire autant ! Puis, je stresse. Je stresse à cause de tous les

événements passés ces derniers temps dans ma vie. Des événements, dont certains,

sont cachés au fond de moi. Au plus profond. Les seules personnes qui s'en sont

rendues compte sont les vraies personnes sur qui je peux compter. Et je le sais. 

Mon stress monte en grade au fil de la nuit, et je n'arrive pas à dormir. Le peu de fois que je 

ferme les yeux, des flashs back s'encrent dans mon esprit, et

n'y sortent plus avant l'aube. Et c'est long, chaque minute qui passe, avec tellement de

souffrance en soi que l'organe nommé couramment cœur, fasse résonner ses battements

bruyamment et douloureusement dans tout le corps.


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