Emilie

Je suis toujours soulagée quand la journée de boulot du lundi s'achève.

Vraiment.

Aujourd'hui, je le suis doublement. Déjà parce que les lundis ne sont jamais reposants. Ensuite parce que ce lundi en particulier a été éreintant.

J'ai passé mon trajet de retour à osciller entre une hâte inquiète à l'idée de discuter avec Corentin de ma décision de divorcer, et une euphorie un peu coupable à me rappeler des moments partagés avec Jérémy ce midi.

L'obscurité m'enveloppe dès que je pousse la porte de l'appartement. Je me fige, surprise.

—  Co ?

Seuls un miaulement outré et l'écho de coussinets vindicatifs me répondent. J'allume, me défais de mon manteau et de mes chaussures avant de flatter un Machin roucoulant.

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