Mais que pouvons nous faire

Derrière les portes closes, qui entend les cris des enfants qu'on maltraite ?
Leurs pleurs se heurtent aux volets fermés sur leur souffrance.
Personne ne voit leur désespoir.

Derrière le maquillage de cette femme, qui peut voir les traces des larmes,
Et les marques laissés par les coups d'un mari violent ?

Derrière les sourires doux de cette fillette qui joue, en silence,
Qui peut deviner que son innocence est bafouée, par un père trop aimant.

Derrière le regard attentionné de cette mère, pouvez vous deviner que le soir venu, elle vend son corps au plus offrant, pour nourrir ses enfants ?

Derrière ce musicien, vêtu de haillons, qui joue pour quelques pièces, pour gagner sa pitance,
Connaissez vous son histoire !
Sa détresse vous touche t'elle ?

Serez vous de ces gens qui passent sans les voir,
Les yeux clos sur la détresse, qui pourtant vous entoure
Serez vous,de ceux, qui diront à la fin, devant un corps sans vie dans une housse noire
- On s'en doutait, oui mais que pouvions nous faire ?

Devant ces drames du quotidien, relatés dans nos journaux,
Nos coeurs restent secs,
Embourbés que nous sommes, dans nos propres soucis,
Plus rien ne nous touche,
Plus rien ne nous atteint
Ce sont des faits divers,
Trop nombreux, trop banals,

Et puis que pouvons nous y faire ?
Nous avons déjà trop à faire,
À quoi bon s'émouvoir,
De parfaits inconnus
C'est triste, mais c'est ainsi,
Nous ne changerons pas le monde.

Et nous sommes les complices,
De cette société, qui pousse des hauts cris, s'insurge, mais ferme pourtant les yeux, sur la détresse humaine.
Il n'y a de pire aveugle,que celui qui ne veut pas voir,
Il n'y a de pire criminel, que celui qui regarde, sans intervenir

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