les larmes

D'abord, elles piquent 
Puis elles brûlent
Enfin elles roulent
Et coulent.

Elle sont une seule,
Puis des millions,
Salées, chaudes, humides
Et Silencieuses,

Perles incolores 
Elles dévalent les joues,
Chargées de joie,
Ou bien de peine,

Reflets de nos émotions,
Pures et incontrôlables,
Qu'on les retienne.
Ou les laisse glisser,

Elles naissent de nos douleurs 
Physiques, ou morales,
De nos plus grands bonheurs
De la fin d'une angoisse.

Parfois, on les devine, 
Dans des yeux trop brillants
Ou bien on les essuie
D'un baiser, une caresse.

Elles bercent  nos nuits blanches,
Témoins de nos défaites,
Nos terreurs, nos blessures
Muettes, devant notre émoi

Qu'elles soient faciles,
Ou dures,
Qu'on les dénigre, ou les renient,
Nos larmes sont les preuves
Irréfutables de notre humanité.

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