Au début, une fragile étincelle, ténue, tremblotante, si faible qu'un souffle pourrait l'éteindre.

Puis au fil des mois, elle grandit, s'épanouit, devient un incendie qui irradie mon corps.

Un espoir immense, au rythme du coeur de l'enfant qui grandit  en moi,
Embrase mes sens.

Petit être lové, au plus profond de mon ventre,
Fragile espérance,
porteuse de tant  d'amour,

Mon enfant, mon amour,
Quelle perte cruelle,
En mon sein désormais vide,

L'étincelle s'est éteinte,  avant de pouvoir s'enflammer.
Le fil ténu, qui le reliait à la vie
S'est brisé,
Et mon coeur saigne de son absence 

Un petit ange,
Qui jamais ne verra le jour,
Mais, si vivant, dans mon esprit de mère.
Et je pleure, tant de souffrance, que rien n'apaise jamais 

Les nuits sont un calvaires,
Les jours, une attente sans fin.
J'espère en vain, rien ne vient 

Et les jours et les nuits se confondent,
Je recherche la paix, ne trouve que la
douleur 
Insidieuse, lancinante, terrifiante.

Quand trouverais je le repos ?