Viens me rejoindre,
À l'heure où le chien se,couche et cède la place au loup,
Quand les amants s'endorment,
Enlacés, dans le noir,

Viens me rejoindre  encore,
Dans la naissance de la nuit,
Afin que nos corps affamés,
Se nourrissent de nos carresses
Et retombent alanguis,
Dans les draps,froissés 

Au matin,
Tu partiras,
Et j'attendrais la nuit,
Dans une folle impatience.

Viens me rejoindre enfin,
Sous la lueur blafarde de l'astre de la nuit,
Sous la voûte céleste,
Qui accueille en son sein,
Tous les amants maudits 
Que la morale condamne.

Mon amour, mon amant,
pour le plaisirs des sens,
Et le feu du désir,
Pour embraser mon corps,
Qui se meurt loin de toi,
Pour me sentir en vie.
Enfin.

Pour cette étincelle de bonheur,
Que ta présence embrase,
Et durant  quelques heures,
Oublier que tu n'm'appartiens pas.