À un incendie
Salut Lysa,
Je veux te dire tant de choses,
T'écrire en vers ou en prose.
Alors à cette occasion je le fais,
Au moins pour y penser.
Je présume que le nom d'incendie te plaît,
Toi qui parlait avec Kenny de bûchers.
Sache que le terme n'est pas péjoratif,
Il te définit bien : chaud et impulsif.
Ce ne sont pas tes seules qualités,
Mais il serait trop long de toutes les citer.
Je crois que tu vis tout à fond,
Tout te brûle, sentiment comme émotion.
Ma petite Lysa,
J'aimerais tant que tu ailles bien.
Je voudrais te voir sourire pour un rien,
Te rencontrer, enfin être là.
Je voudrais pouvoir t'aider,
Te voir remonter la pente.
Tu verras, tout se tente,
C'est impossible de toujours sombrer.
Quand tu es arrivée sur le Café,
J'avais cette façade fermée, froide, glacée
Celle qui ne laisse jamais rien passer,
Mais tu ne t'es pas découragée.
Beaucoup auraient laissé leur place.
Pas toi, brisant ma carapace,
À force d'être tenace,
Tu as su voir l'eau derrière la glace.
Et je t'en remercie.
Tu es une des étoiles de mon univers,
Une des lumières de ma vie.
Même si tu as beaucoup souffert.
Ta douleur n'empêche pas d'aimer,
Ta frayeur n'empêche pas d'être aimée.
Quand confiance est le maître mot,
Tu ne peux pas t'en aller en haut.
Tu ne peux pas laisser,
Les gens derrière toi.
Tu ne peux pas oublier le passé,
Parce qu'il sera toujours là.
Mais ton passé n'est pas toi,
Il ne te définit pas.
Je t'aime comme tu es,
Par pitié, ne l'oublie jamais.
Choukpette.
Musique : J'ai essayé - Ornella Tempesta.
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