Du temps à tuer
Ça vient de sonner, les cours reprennent et je sors d'un contrôle de maths, dont j'ai peur de la note. J'entends des rires, des filles qui parlent... et soudain tout est plus calme. Je suis dans l'ombre et la lumière... c'est l éclaircie par un soleil timide qu'une simple porte laisse entrer ses rayons. Je ne sais pas ce que je fais, je ne sais pas quoi faire. Un texte sans raison, passant d'un sujet à l'autre, se lassant vite voulant s'évader, les mots qui tournent dans ma tête se couchent doucement de mes touches sur une page. Il n'y a rien d'intéressant. Les gens passent, passent et repassent sans cesse. Ils parlent, partent et reviennent. Et moi j'écris, j'écris, je crie intérieurement mes paroles, mes envies, ma solitude apparente. Et j'épare les lettres pour former chaque fois un mot différent. Et j'épare des bribes de phrases... Et je pars...
Je me sens libre. Dans un autre monde, qui n'existe pas je m'évade. Comme un prisonnier, comme un oiseau en cage, j'ai ouvert la porte de la force de mes pensées, brisé mes chaînes et coupe les barreaux. Derrière ce mur se dévoile enfin l'imaginaire, les espoirs tant attendu, les promesses enfin tenues. Mais tout s'écroule peu à peu.... le monde disparait. Il faut partir. Partir et revenir dans cette réalité vraie. Tout n'etait qu'un songe, un rêve, une poussière.
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