Première idée : Versailles
La jeune femme manqua de passer au-dessus de la tête de son cheval quand ils s'arrêtèrent brusquement devant la grille que les gardes armés gardés de leurs lances.
- Par ordre du Roi, veuillez décliner votre identité ! Cria l'un des gardes.
Et les sentit plisser des yeux et approcher leurs torches pour essayaient d'apercevoir son visage caché sous son ample capuche. Elle ne dit un mot et tendit la main. Les flammes dansantes brillèrent sur l'or de sa bague, montrant à tous le symbole qui l'ornait. La réaction fut immédiate. Après tout seulement trois personnes dans le Royaume et même dans tous les Royaumes avaient cette bague. Et ils n'étaient pas n'importe qui.
- Ouvrez-les portes !
Aussitôt dit, aussi fait. La jeune femme relança sa monture. Un instant, elle fut presque tentée de traverser le château sur le dos de sa monture. Mais, elle n'était pas sûre que les Français apprécient son geste, et son ami risquait de la réprimer.
Elle descendit non sans peine de son cheval, et elle n'eut d'autres choix que de l'abandonner dans la cour. Elle lança un regard hésitant dans le couloir. Ce château était énorme ! Comme allait-elle se repérer ? Quand son corps trembla une nouvelle fois, et que sa tête semblait l'attirer vers le bas, elle se dit qu'elle allait devoir faire vite. C'est avec soulagement qu'elle vit un garde.
- Amenez-moi au Roi, ordonna-t-elle en montrant une nouvelle fois sa bague.
Le garde eut une expression si comique que dans d'autres circonstances, cela l'aurait fait rire.
Mais pas aujourd'hui.
Ils traversèrent le château en silence, puis on lui demanda d'attendre dans ce qu'il semblait être une antichambre. Elle put s'asseoir avec un soulagement non feint. Elle appuya sa tête contre le mur, soudainement épuisée. C'était un miracle qu'elle soit parvenue jusqu'ici.
Dépêches-toi ! pensa-t-elle, sentant son corps à bout.
Comme s'il attendait son ordre, le Roi apparut dans l'encadrement de la porte. Louis, avait à peine eu le temps de se glisser dans un manteau avant de la rejoindre. Les portes se refermèrent, et la jeune femme se leva, et retira sa capuche, dévoilant son visage sali par la poussière du voyage. On pouvait même apercevoir une trace de sang qui barrait sa joue. Louis s'approcha précipitamment et la prit dans ses bras :
- Qu'est-ce que tu fais là ?
Et devant l'air étrange de la jeune fille, il reprit :
- Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
Entre ses bras, son corps se relâcha. Elle était enfin en sécurité.
- Je crois que je suis Reine, murmura-t-elle avant de s'écrouler dans les bras surpris du Roi de France.
***
Hey !
Que pensez-vous de ce petit prologue ?
C'est une idée qui m'est venue il y a une semaine, et j'hésite encore à l'approfondir ou non.
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