Titre : Papa, que fais-tu ?

Auteur : troubleofpersonality

Résumé : «Le sentiment de ne pas être aimé est la plus grande des pauvretés»

Du haut de ses six années de vie, Evan n'avait pas eu une enfance facile. Son père qui buvait beaucoup, faisait subir à son propre fils des choses complètement impensable pour un père digne de ce nom.

Mais malgré les épreuves douloureuses, l'enfant surveillait le comportement suspect de son père qui, chaque soir, se rendait dans la forêt voisine. Pourquoi faire? Evan voulait le découvrir, du haut de ses six ans.

Nombre de chapitres : 14

Statut : En cours

Avis positif : Ecrire une histoire avec pour personnage principal, un enfant, c'est vraiment original. Des textes aérés, agréable pour les lecteurs qui fatiguent vite. Des chapitres courts et simples à lire.

Avis négatif : Mélange des temps de narration, ce qui casse le rythme du récit. Des fautes d'orthographe, d'accords (dont certaines m'ont fait grincer des dents). Certaines phrases sont mal tournées.

Avis général : Le résumé ne reflète pas l'histoire. On pense que l'histoire sera rythmée par les vaines tentatives du petit garçon, pour découvrir ce que fait son père dans les bois. Que nenni ! Evan essaye une seule fois de savoir ce qui se cache sous ce mystère, mais voilà. Si bien qu'au final, on se demande quelle est la réelle intention de l'auteur. Quelle sera la fin qu'il nous réserve ? Quel est le but de cette histoire, si ce n'est de nous dégoûter devant de tels monstres que sont les gens qui entourent ce pauvre petit Evan ? L'histoire du culte du sexe fini par lasser. Je sais bien que les mecs accordent une grande importance à leur pénis, mais là, ça devient du malsain et je trouve que pour un gamin de six ans, il est bien trop précoce sur la question de la sexualité. C'est bien dommage car l'auteur sait faire planer le mystère sur ce qui se passe dans les bois, qui sont les gens qui ont saccagé la maison du père d'Evan, et plus développer ce côté là aurait pu ajouter un certain à cachet à l'histoire.

Conseils : Les si n'aiment pas les rais est une phrase mnémotechnique (oui d'ailleurs on dit mnémotechnique et non mémo technique) pour se souvenir que l'on n'utilise jamais de conditionnel après un si (rf : Chapitre 1). A moins qu'Evan soit un surdoué, à six ans, il n'est pas possible de lire le guide du zizi, puisqu'on est en pleine apprentissage de la lecture au CP et que les mots sont assez compliqués à lire. Les marques sont des noms propres, donc il leur faut une majuscule au début (rf : Chocapic, chapitre 5). Bien relire chaque chapitre afin d'éviter des fautes d'inattention, les mots manquants et les fautes de frappes. On ne dit pas ''le père à Evan'' mais ''le père DE Evan'', à est une proposition qui introduit un lieu, une direction... ou bien qui introduit un complément d'objet indirect (expl : machine à coudre, bar à vins...). Tu as un réel problème avec les ce/se ; ce peut se remplacer par cette alors que se peut se remplacer par s'était (expl : je lui montrais ce chien -> je lui montrais cette chien(ne) ; il se bat avec son voisin -> il s'était bat(tu) avec son voisin). Evan n'a parfois, pas des réactions, paroles et pensées d'un gamin de six ans ; on pourrait lui en donner facilement le double, fais donc attention à ça, parce que c'est la crédibilité de ton histoire qui en prend un coup. Dans le chapitre 12, Hugo lance un caillou au visage d'Evan qui saigne de l'arcade, et ça n'interpelle ni la maîtresse, ni sa tante qu'il soit ouvert à cet endroit alors que le matin il n'avait rien ?! tu aurais pu choisir un autre endroit sur le corps, qui ne se voit pas, pour que ça soit plus crédible. Lors d'un dialogue, on ne va à la ligne que lorsque l'on change de personne. Je trouve que tu ne vas assez au bout de tes idées, comme par exemple tu parles d'inceste dans tes tags, mais on ne voit pas réellement où elle est, si ce n'est qu'Evan voit son père et son cousin se masturber mais voilà ça reste gentillet, alors que comme tu le dis dans ton résumé, le petit n'a pas une enfance facile donc vas-y, maltraite-le vraiment ou pas du tout, mais pas qu'à moitié, parce que du coup, personnellement, je suis restée indifférente à ce petit, parce que tu ne vas pas assez en profondeur dans ses émotions, ses ressentis, son mal-être ; le lecteur reste à la surface de son âme, c'est un peu comme si l'histoire nous était racontée par une personne extérieur, qui n'a accès qu'au visuel.

Avis sur la couverture : Simple mais elle attire l'œil du lecteur.

Modification à apporter : Les seuls nombres que l'on peut écrire en chiffres sont les heures exactes, le reste s'écrit en lettres (et lorsque l'on écrit les heures, il est préférable de les écrire avec quatre chiffres). Un pénis n'est pas un organe vital, on peut très bien ne pas en avoir et survivre (la preuve, il y a des millions de filles sur Terre !) c'est un organe génital. Changer le genre de ta fiction, ce n'est clairement pas une histoire d'horreur, c'est plus un drame psychologique que je mettrais dans aléatoire, ou que tu pourrais mettre dans Mystère/Thriller si la piste du mystère des bois était plus présent. ''[...] la sœur de sa mère était la seule chose potable qui lui restait.'' potable est un mot utilisé pour qualifier une chose, mais certainement pas une personne, pense à un autre mot pour le remplacer.

Petites questions à l'auteur :

1. D'où te vient ton inspiration en général ? Mon inspiration me vient n'importe quand et n'importe où. Je peux m'inspirer d'un film, d'un livre, des gens autours de moi ou en modifiant une scène que j'ai vu par hasard, voilà tout.

2. Quel message souhaites-tu faire passer à travers ton histoire ? Il n'y a pas spécialement de message à faire passer, mise à part qu'un enfant peut lui aussi porter une carapace en faisant semblant d'aller bien.

Merci pour tes réponses et bonne continuation =)

Critique réalisée par PlumeTurquoise