Chapitre 1 : Ce qui est coloré

Killer ne pouvait dire quand ça avait commencé. Est-ce que ça datait de l'époque où il n'était que la victime favorite de sa Frisk génocidaire ? Est-ce que ça datait du moment où il avait commencer à tuer ses amis et sa famille dans son univers avec elle ? Est-ce que c'était l'empoisonnement à la détermination qu'elle lui avait fait subir ? A moins que son problème remontait au moment où il avait prit le dessus, c'était libérer d'elle en la tuant ? Ou encore du moment où son monde avait été détruit et où Nightmare l'avait recruté ?

Il ne pouvait dire de quand ça datait mais il était devenue incapable de voir les couleurs. Pour lui, le monde n'était plus qu'une immense étendu blanche parcouru des millions de choses noirs et inanimé sur lesquels vivent au moins autant de choses grises.

Voila à quoi ressemblait le monde aux pupilles de Killer. Il n'y avait plus de couleur depuis tellement de temps qu'elles ne lui manquaient plus le moins du monde. Au début, ça avait été très dure, surtout qu'il ne l'avait comprit qu'après plusieurs mésaventures. Il avait d'abord eut peur, puis il avait cherché par tout les moyens une solution pour se soigner ses pupilles, pour voir à nouveau les couleurs.

Sans même comprendre pourquoi il voulait à nouveau les voir.

Mais, très vite, son boss remarqua un problème, une baisse d'efficacité. Chose qu'il régla tout de suite en lui rappelant de quoi il était capable pour garder le contrôle sur ses sbires.

Etrange...

Pourquoi c'était-il acharné comme ça sur Killer ? Le squelette n'avait qu'essayer de retrouver sa capacité à voir les couleurs. La douleur et les cauchemars absolument infernaux que lui avait fait subir le corrompus était largement disproportionné par rapport à ce qu'il avait fait. Nightmare n'était pas un enfant de coeur, loin de la. Il avait déjà punis de nombreuses fois tout ses « employés » mais rarement avec autant de ce qu'on pourrait appeler barbarie.

Etait-ce si grave ?

Etait-ce si grave d'avoir envie de retrouver les couleurs ?
Et puis, il comprit que l'envie de quelque chose considérer pour la plus part comme positif était intolérable pour son boss. Killer devait se concentrer sur créer et multiplier la négativité. Le tueur oublia donc son problème et ne se concentra plus que sur ses missions.

Envoyé dans Underswap pour tout saccager pendant que Horror et Dust occupait Honey, le Papyrus à personnalité de Sans, et Blue, le Sans à personnalité de Papyrus, Dream, le gardien de la positivité, et Ink, le protecteur, dans un autre univers.

Le but était de créer le sentiment impuissance, de créer l'idée que, quoi qu'ils fassent, ils ne gagneraient pas. Ils ne pouvaient être en sécurité nul part, ils ne pourraient rien faire contre la toute puissance de Nightmare à part le rendre encore plus puissant.
Un cercle vicieux, aussi vicieux que celui qui mettait le plan à exécution.

La poussière volait, le sang magique coulait, les cris raisonnaient, la souffrance inondait ce monde joyeux à peine quelques instant au paravent.
Killer prenait un plaisir monstre à leurs faire mal, à les massacrer, à sélectionner qui tuer devant qui, combien de temps les torturer avant de, finalement, les laisser agoniser sans que plus rien ne puisse les sauver.

Et rien ne pouvait l'arrêter quand il entrait dans cette frénésie meurtrière.
Enfin... c'est ce qu'il croyait.
Une main squelette se posa sur son épaule et, avec une force incroyable, le projette en arrière. Loin, très loin de la foule en panique, offrant le temps de fuir à ses derniers.

Killer se redressa, fou de rage... et la, il le vit.
Ce squelette coloré.

Oui.
Il voyait la couleur de ce squelette iridescent. 

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