Chapitre 50

YIZHAN REAL?
❤️YES BRO💚

Je DOIS partager avec vous les preuves merveilleuses de ces derniers jours !!! 🎉

CANDY 1:
🍬La semaine dernière, Yibo et Zhan portaient la même casquette unique avec le cœur de Zhan, (réf célèbre à son grain de beauté ♥️.) et ce, la même semaine !🍬


CANDY 2:
🍭Hier à son concert pour les JO de Hangzhou, Zhan portait un bracelet rouge de couple, le même que Yibo récemment ! 🍭

Concert sources Weibo Xiao Zhan studio 09.09.21

Non seulement on a la preuve de leur amour, mais on sait qu'ils ont pu passer du temps ensemble récemment 🥰
Bjyxszd ~

________

 

 

— Tu vas fuir tout seul ? Mais où ?

— Thaïlande. Tout le monde sait qu'ils prennent soin des omégas et que l'orientation sexuelle ne compte pas. C'est le pays que je connais le plus proche.

Zhan s'essuie les joues d'un revers de main.

— Je ne pourrai pas supporter de revivre ce que j'ai vécu. Mon corps ne se calme qu'avec Yibo, mes chaleurs sont incontrôlables, et je ne supporterai pas de retourner dans ces clubs. Sans parler du...

Du Dôme. Il se fige. Le Dôme auquel appartient l'homme à qui il est en train de confier ses projets de fuite. Il lève un regard agrandi dans le sien, apeuré.

— Quoi ? Le Dôme ? C'est à ça que tu penses ?

Chris lâche un petit pouffent.

— Aller, aller. Tu crois qu'après ce que tu m'as dit, alors que tes jours sont comptés, j'irais te causer du tort ?

— Tu es le bras droit de Tao, tu ne lui cacherais jamais une telle information... Je suppose même que tu aurais des ennuis s'il apprenait que tu lui avais caché.

— C'est vrai.

Le souffle de Zhan se coupe.

— Mais je ne suis pas obligé de lui dire tout de suite. Je peux lui dire quand tu seras sur le départ.

— Tu... pourquoi tu ferais ça ?

Pour la première fois, le regard argenté de Chris se teinte d'une nouvelle douceur.

— Mon frère est un oméga. On habitait ensemble dans le Colorado. Il a eu le malheur de tomber sur une bande de tocards qui l'ont maltraité. Il s'en est tiré avec trois côtes fêlées, un bras cassé, et surtout une commotion cérébrale. Il est dans le coma depuis trois ans.

Sous le choc, Zhan en oublie ses larmes.

— Vraiment ?! Je... quelle horreur...

— Je suis peut-être un véritable connard, un fou furieux qui n'hésite pas à couper des langues, je garderai certains principes.

Cette déclaration laisse Zhan perplexe. Il repense à cette fois où Chris l'avait sauvé dans la ruelle, à ce sourire obscène lorsqu'il allait couper la langue de son agresseur.

— ... Et j'ai aussi mes faiblesses.

Sur ces mots, Chris fixe Zhan avec une profondeur singulière, un sentiment tout autre. Une tendresse spéciale.

— Bref, tu n'as pas à t'en faire.

— Comment ne pourrais-je ne pas m'en faire, murmure Zhan. Je dois tenir encore un an. Un an à faire toutes ces choses dégradantes à cause de ce corps maudit.

— Et si...

Indécis sur la décision à prendre, Chris marque un temps de réflexion.

— Et si tu venais me voir ?

— ... Quoi ?

— Je parle pendant tes chaleurs.

— Chris !

Contrarié, Zhan se décale sur le côté, les joues cramoisies. Il voudrait s'enfouir la tête sous la couverture. Cette situation le met terriblement mal à l'aise – d'autant plus en se trouvant esseulés dans cette chambre d'hôtel. Et Dieu sait qu'il s'en est passé des choses, dans ces chambres...

— Zhan, je te propose juste, c'est toi qui vois. Et... si jamais tu avais besoin d'une protection, en dehors du Dôme, je ferai mon possible pour me rendre disponible.

Zhan plisse sur lui un regard suspicieux. Pourquoi tant de gentillesse, tout à coup ? Pourquoi voudrait-il...

— Xiao Zhan, ne réfléchis pas trop. Tu as besoin de quelqu'un en cas de problème, et je serai là. Juste, garde ça en tête. C'est tout.

— ... Dès notre première rencontre, tu m'as drogué pour m'extirper des informations dans mon sommeil.

— C'étaient les ordres.

Blasé, Zhan secoue la tête et regarde ailleurs.

— Je suis désolé pour ça.

— Hmm.

Son téléphone se remet à sonner. Yibo.

À la simple vue de son nom, son cœur s'accélère à nouveau. Que faire ? La sonnerie traîne sans qu'il ne se décide. Avant la fin de la quatrième, une impulsion l'emporte.

— Ge ?!

— ... Qu'est-ce que tu veux...

— Zhan Ge, s'il te plaît, laisse-moi au moins te parler.

— Tu veux simplement me récupérer.

— Non ! Non ! Je respecterai ton choix, je ne t'ai jamais obligé à quoique ce soit, tu le sais...

— Alors parle maintenant.

— Je... Zhan Ge, je vais arriver à l'hôtel où tu es.

Les yeux de Zhan s'écarquillent. Ayant entendu la conversation, Chris lui prend le téléphone des mains.

— À l'hôtel ?! Ce mec est fou.

— Encore toi ? Attends... vous êtes où ?

La tentation de titiller le traître pique Chris. Il étire un rictus vengeur.

— Dans une chambre, souffle-t-il, de sa voix la plus suave.

— Quoi ?!

Zhan lui cogne dans le bras, l'air froncé.

— Tu crois vraiment que j'ai besoin de ça ? dit-il, réprobateur.

— O.K, O.K... pardon, soupire le provocateur. Tu veux vraiment le voir ?

Contraint par ses propres sentiments, Zhan finit par hocher la tête, torturé par le chagrin.

— O.K., Wang Yibo. Ramène-toi, ordonne Chris. Chambre 404. T'as pas idée de la soirée qui s'est déroulée ici. Je vais signaler ton arrivée à l'hôtel, histoire qu'ils te fracassent pas à l'entrée. Même si c'est pas l'envie qui manque.

Après avoir raccroché, il pousse Zhan à s'allonger et recouvre son corps glacé sous la couverture.

— Si tu as besoin de te venger de lui... je suis là aussi, sourit-il, malicieux.

— ... T'es irrécupérable.

   

Arrivé devant l'hôtel après une trop longue route, Yibo se fait violence pour pousser les portes et se tenir droit devant les gardes. Dans l'ascenseur, la tension monte et le fait chavirer. Il a l'impression d'être alcoolisé à mort. La chaleur n'a pas faibli, au contraire. Elle cible désormais son cœur. Son rythme cardiaque s'emballe par intermittence. Jamais un rut ne lui avait encore fait un tel effet. Arrivé à l'étage, il trottine jusqu'à la porte.

— Zhan Ge ! Zhan Ge, ouvre !

C'est Chris qui apparaît dans l'ouverture, un index sur la bouche en signe de silence.

— Il s'est endormi. Entre.

Dès qu'il pénètre dans la chambre, Chris détecte l'odeur qu'il dégage. Il le rattrape par la capuche et le prend entre quatre yeux.

— Tu as vu ton odeur ?! Tu vas pas aller le voir en sentant aussi fort le mec que t'as baisé... !

— Quelle odeur ?

— Mec, tu pues le sexe à plein nez !

Plus horrifié qu'honteux, Yibo retire son sweat-shirt et le balance au sol, à moitié titubant. Chris pose sur lui un regard interloqué. Ses pupilles sont étrangement dilatées, son pantalon toujours déformé, et il est en nage.

— Mec, ton rut se passe mal là.

— On s'en fou, c'est pas important, souffle Yibo en réprimant un vertige.

Son dos percute le mur. Réveillé, Zhan s'approche de lui à ce moment-là.

— Yibo ?

— Zhan Ge !

Le tumulte de ses odeurs agresse les narines de Zhan. Jamais il n'avait senti une telle bouffée venant de son alpha. Il recule, une main sur le nez.

— Et tu oses me dire que tu n'as rien fait...

— Si ! Enfin, il s'est passé quelque chose, mais je n'ai pas couché ! J'ai tout fait pour ne pas...

Haletant, il fait quelques pas en s'aidant du mur.

— J'ai fait l'erreur de rester après manger, j'ai eu trop confiance, marmonne-t-il en se tenant la tête. J'avais chaud après le repas, si chaud... et j'ai continué à avoir chaud... Puis après la bière, j'ai dû prendre une douche, j'pouvais pas rester comme ça... il faisait si chaud, partout...

Chris le maintient alors qu'il titube.

— Et quand j'suis sorti, y'avait cette envie et... Oh, Zhan Ge... !

Il poursuit, la voix tremblante, tourmenté par ses propres souvenirs.

— C'était comme si... je pouvais pas aller contre et il m'a touché, là... et après...

— Stop, Wang Yibo ! Stop ! s'écrie Zhan en fermant les yeux, les mains sur les oreilles.

— J'aurai dû ! J'aurai dû le repousser ! Je le sais ! Je n'ai fait que lui dire d'arrêter, mais je ne l'ai pas repoussé !

Chris le tourne vers lui sur le ton d'un murmure. Lui, veut toute la vérité.

— À moi, dis-moi. Tu pues l'oméga comme si tu t'en étais tapé dix. C'est pas juste avec...

— Il m'a pris dans sa bouche.

— Et ?

— Et c'est tout. Ensuite, il...

Honteux, Yibo détourne un regard fuyant. Il ne se rabaissera pas à parler de la suite.

— Ensuite, Wang Yibo, il a fait quoi ce type !

— Je ne peux pas parler de ça...

— Eh, tu as intérêt à me le dire sinon c'est moi qui me pointe chez ce merdeux.

Une nouvelle vague de chaleur fait trembler Yibo de tous ses membres. Il s'affaisse contre le mur.

— Il... il a voulu le faire, on s'est battu... mon corps résistait pas...

— Un oméga t'a maîtrisé ? Pendant ton rut ?! Te fous pas de moi.

— C'est pas... un oméga, susurre Yibo, l'esprit embrumé.

A cette information, l'expression de Chris change du tout au tout. Il le saisit par les épaules et le redresse, puis hume son odeur de plus près.

— C'est qui ce type, Wang Yibo.

— Un bêta... mon ex.

Chris tombe des nues. En voyant son regard mi-clos, il tâte son pouls sur son cou.

— Xiao Zhan !

L'appelé se rapproche, le dégoût aux coins des lèvres, et découvre l'expression grave sur le visage de son gardien.

— Il l'a drogué. Et pas qu'un peu.

Affolé, Zhan se rue sur son homme pour l'examiner de plus près.

— Il a mis un puissant aphrodisiaque dans la nourriture et il a aussi vraisemblablement blindé l'ambiance de molécules omégas.

— De... molécules ?

— Une belle connerie quasi imperceptible qui poudre l'air et imprègne un corps sans qu'il ne s'en rende compte, jusqu'à ce que l'effet s'enclenche. Ça désinhibe n'importe quel alpha, jusqu'à pouvoir le rendre léthargique. Le même effet qu'ont les phéromones sexuelles d'un alpha pour soumettre un oméga.

Zhan porte une main à son visage, choqué. Chris saisit son téléphone et compose un numéro tandis que Yibo s'effondre au sol.

— Ge Ge...

— Bo Di, je suis là, murmure Zhan en le soutenant pour amortir sa chute. Chris ! Qu'est-ce qu'il se passe ?

En l'entendant appeler les urgences, la panique s'empare de lui.

— Chris !

— Ce genre de substances, à trop forte dose, ça peut être mortel.

La mâchoire de Zhan se décroche.

— Il est en train de faire un infarctus.

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