Chapitre 12

Lorsque ce ne sont pas les phéromones, ce sont les courbatures. Zhan grimace. Son corps ne le laissera donc jamais en paix, même au travail ? Cette soirée fastidieuse a laissé ses muscles  atrocement tendus. Sans parler de ses hanches – et autres parties – endolories. Maudits alphas. Il a l'impression d'avoir vieilli de dix ans en une seule nuit. Zhuocheng ne se prive pas de lui faire remarquer.

—  Eh... tu t'es fait « hum » par qui pour être dans cet état ?

—  Hein ? s'exclame Haikuan qui passait derrière eux. Qui s'est fait « hum » ?

—  Yah ! Espèce de...

Un bon coup de coude dans les flancs remet les idées en place à Zhuocheng, fier de son humour douteux.

—  Espèce de gros naze. J'ai fait du sport, ça se voit pas ? lance Zhan en gonflant ses biceps.

Zhuocheng fixe sans grande conviction les bras de son collègue à la moue faussement vexée. Faussement, ou presque. A-t-il une musculature si frêle pour être gratifié d'une réaction si peu enthousiaste ? Après tout, l'exercice physique qu'ils doivent faire pour être dans de bonnes conditions de tournage ne peut pas le dépourvoir de muscles.

Plus loin, Yibo observe les deux garçons, sa gourde de thé vert à la main. Il manque de s'étouffer quand Zhan, toujours pris dans son vif débat, soulève son sweat-shirt pour dévoiler le fin dessin de ses abdominaux.

Mais qu'est-ce qu'il fait cet abruti ?! Il tente vraiment le diable, c'est pas possible.

Il fige sur lui un regard plissé et avale sa dernière gorgée.

—  Mouais, je suis sûr que Yuchen en a plus que toi, Zhan Zhan...

—  Yah ! Je suis Wei Wuxian, comment oses-tu me parler comme ça ?! s'offusque l'acteur. Honte à toi, tu ne sais pas reconnaître les belles choses, c'est tout.

En fin observateur, Yibo s'attarde sur les réactions de Zhuocheng. Il ne saurait dire si son attitude vient de leur complicité ou si une pointe de séduction se dissimule derrière ses actes – consciente ou non. Son aura rayonnante et sa délicatesse naturelle d'oméga ne peut laisser personne indifférent, même caché derrière un millier de substances. Rares seraient les personnes capables de ne pas tomber sous son charme.

Yibo grommèle dans sa barbe.

Cet imbécile peut bien rêver, il ne l'aura jamais.

Une question obnubile Yibo toute la matinée. A la pause déjeuner, il ne peut la garder pour lui. Il écarte son partenaire dans un endroit moins peuplé afin de l'interroger. L'appréhension se fait déjà sentir. Pourquoi n'a-t-il pas changé de stratégie après leur dernière conversation dans la voiture ? Est-il vraiment retourné dans un club ?

Zhan s'adosse à un mur avec un air satisfait.

—  Eh bien, figure toi que j'ai suivi ton conseil !

—  Ah... vraiment ?

—  Oui, j'ai trouvé l'alpha qui me servira jusqu'à ce que mon corps se calme, s'enthousiasme-t-il, heureux de partager cette nouvelle.

—  Tu as pris un... autre alpha ?

—  Oui, grâce à toi !

Yibo n'en croit pas ses oreilles. Il cligne plusieurs fois des yeux, abasourdi par ce qu'il vient d'entendre. Un envie assassine le submerge tandis que Zhan lui sourit, crédule. Toutefois, ils sont en public. Il doit rester placide et garder son calme.

—  Et qui est cet homme ?

—  Mon ex.

Son ex. Son ex. Ces paroles sont une gifle magistrale. Une véritable insulte, crachée au visage. Alors qu'il lui apporté son soutien, mis en péril sa réputation à plusieurs reprises, voilà ce qu'il obtient en retour. Son ex. Incapable de se contenir plus longtemps, Yibo lui tourne froidement le dos.

—  Parfait.

—  Eh, j'ai dit quelque chose ? s'inquiète Zhan en le rattrapant par le bras.

—  Non. Dorénavant, tu l'auras lui pour s'occuper de toi.

Zhan reste interdit.

—  Pourquoi est-ce que j'ai l'impression que quelque chose ne va pas ?

—  Bordel, Xiao Zhan ! T'es vraiment...

Les membres du staff se tournent vers les deux garçons. Yibo expire sa frustration et se contente de fusiller son collègue d'un regard noir. Il se rapproche de lui et lâche le véritable fond de sa pensée, à voix basse.

— Tu croyais que t'allais me garder sous le coude, c'est ça ? Que tu pouvais te servir de moi comme ça te chante grâce à ta belle gueule ? Que je serai toujours à ta disposition une fois que Monsieur se serait tapé toute la ville ?

Ces mots durs laissent Zhan bouche bée.

—  Je sais pas ce qui me retient de...

A bout de nerfs, Yibo le plante dans la petite cour, au milieu des regards interrogateurs.

Je rêve où il me fait une crise, là ?

Inquiet pour son ami, Zhuocheng vient vers lui, l'air préoccupé.

—  Zhan Ge, est-ce que ça va ?

—  Oui, oui, c'est rien.

—  Une nouvelle embrouille avec lui...

Zhan baisse tristement la tête, aussi perplexe que déçu. Qu'attend Yibo de lui exactement ? Ne l'a-t-il pas encouragé à aller vers quelqu'un qu'il connaissait bien ? en qui il avait confiance ? Quelqu'un avec qui il n'y aurait aucun risque au niveau relationnel comme au niveau professionnel ? Aucune jalousie n'est envisageable, Yibo a été clair à propos de leur relation : il souhaite rester loin de lui au maximum, ne pas avoir d'histoires. Le plus probable serait qu'il le tolère de moins en moins. Ce garçon est décidément une montagne d'incohérences. Qu'a-t-il donc raté pour mériter des paroles aussi tranchantes ? Dire qu'il pensait qu'ils avaient enfin réussi à développer une sorte de complicité... Tout espoir de construire une quelconque sorte de bonne relation avec Wang Yibo part une nouvelle fois en fumée. A quel point ce garçon est-il fier et complexe ?
 

Le soir venu, alors qu'il pénètre dans sa résidence, l'acteur surprend le regard insistant d'un homme dans la rue. Déjà tendu à l'idée de se faire importuner, Zhan part s'enfermer dans son appartement. Ainsi, il ne pourra pas déroger à une autre soirée comme celle d'hier, aujourd'hui encore... Au final, il aurait pu s'épargner une peine supplémentaire en n'ayant qu'un seul rapport avec son ex. Il maugrée, sur les nerfs. Cette fois, c'est lui qui décidera. Personne d'autre. Et il n'y aura qu'une fois de permise.

En arrivant chez son ex, les doigts de Jin se faufilent déjà avec avidité sous ses vêtements. Bien résolu à lui rappeler les termes de leur relation, Zhan le repousse.

— Jin !

—  Quoi ? J'y peux rien si tu me rends fou, dit-il en l'attirant à nouveau contre lui.

—  Arrête ! Tu ne peux vraiment pas te contenir deux minutes ?

— Tu es ici pour ça, pas pour parler de ta journée, si ?

Surpris par ces paroles froides, Zhan reste stupéfié. Presque vexé. Il croise les bras, fort mécontent.

—  O.K., excuse-moi...

—  En effet, je suis là pour ça. Et je suis là pour un seul round. Pas plusieurs. Je ne peux pas me permettre de souffrir au travail de mes ébats de la veille. Surtout que ta prolongation ne m'a rien apporté, dit-il avec un œil accusateur.

—  Oh, je pensais pourtant...

—  Eh bien, tu as mal pensé. Ne crois pas connaître mon corps mieux que moi, Wang Jin.

—  Tu ne le connais pas toi-même chaton, sourit ce dernier en approchant ses lèvres de son cou.

Zhan l'esquive, tendu.

—  Je le connais mieux que toi !

—  O.K., excuse-moi, c'est toi qui gères.

—  Bien sûr que c'est moi qui gère.

L'alpha offre une petite courbette à son ex qui finit par s'apaiser.

—  Bon, tu veux passer aux choses sérieuses ou me torturer jusqu'à ce que je décède d'envie sur place ?

Un sourire en coin, Zhan soupire.

—  Espèce d'obsédé...

Prenant cette réponse pour un oui, Jin s'empare de ses fesses. Zhan se crispe.

—  S'il te plaît, sois plus doux cette fois...

—  Bien sûr, tout ce que tu voudras, lui susurre son ex en lui mordillant l'oreille.

La douceur ? Que nenni. Zhan se fait poussé sans précautions sur le canapé et arracher ses habits.

—  Est-ce que c'est ça que tu appelles être doux ?

—  Mais c'est toi, t'es trop bandant, souffle Jin en descendant sa tête vers son entrejambe.

—  Ha ! C'est ma faute maintenant. Tu es vraiment...

Zhan finit sa phrase par un long gémissement, engloutit par la chaleur de sa bouche. Son esprit s'engourdit et son corps se décontracte. Toute pensée s'envole, dérobée par la divine sensation de sa langue. Réduit au seul silence de sa voix, il se cambre, attiré vers la jouissance. Le coton de l'extase libère ses vagues. Profitant de son ivresse, Jin s'empresse de le posséder. Les délices de son ivresse se font avorter par ses premiers coups de reins, trop vigoureux. De plus en plus sauvages. Zhan serre les dents, les doigts plantés dans ses avant-bras.

—  Jin... !

Ses appels parviennent à peine aux oreilles de Jin qui ne s'arrête que lorsque celui-ci se redresse afin de presser sa paume contre son torse.

—  Tu m'as dit que tu serais moins brutal !

—  Est-ce que tu sous-entends que je fais mal les choses ?

—  Ce n'est pas ce que je dis... mais tu me fais mal !

Jin lâche un bref soupir puis glisse sa bouche dans son cou tout en atténuant l'intensité de ses mouvements. En sentant le corps de son amant se détendre sous lui, saisit par de nouveaux signes de plaisir, son membre prend de l'ampleur, à l'approche de l'extase. Mais cette fois, l'alpha camoufle tout signe de jouissance, bien décidé à transgresser la règle du seul et unique round. Il retourne rapidement son oméga pour le positionner les genoux au sol, le torse étalé sur le canapé, puis s'empresse de le pénétrer à nouveau avant que les preuves de son acte s'échappent de son corps.

—  J'ai... j'ai cru que tu étais venu...

—  Pas encore, puisque j'ai dû ralentir le rythme pour toi...

Quelque peu déçu, Zhan se laisse faire par son amant qui ne se prive pas de prendre tout son temps pour le posséder.

Quelle que soit la manière, il profitera au maximum de son fantasme. Et puisque Zhan a besoin de lui et qu'il est vraisemblablement le seul alpha de confiance qu'il ait sous la main, il ne fuira pas de sitôt. Le tout est de ne pas l'écœurer au point de le renvoyer dans les bras d'inconnus, dans un club. Autant dire, le manipuler avec habileté pour le récupérer à chaque fois qu'il sera trop fragile. Et son ex petit ami n'ayant aucun secret pour lui, son expérience acquise ces dernières années le rend sans aucun doute capable de le récupérer tout entier, dans une pleine relation exclusive. Oui, il saura s'y prendre. Il sait toujours s'y prendre.

Exténué et perlant de sueur, Zhan finit par se retourner vers lui avec un regard affaibli.

—  Jin, s'il te plaît... je n'en peux plus.

—  C'est toi qui m'as dit de...

—  Je sais. Mais... fais vite maintenant, s'il te plaît...

Ravi de constater que son oméga réagit exactement comme il le prévoyait, Jin glisse ses doigts dans ses cheveux avec un regard tendre, un sourire menaçant aux coin des lèvres.

—  Tes désirs sont des ordres, Chaton.

L'instant d'après, il referme sans délicatesse sa main dans sa chevelure et lui plaque la tête contre l'assise au milieu d'un va et vient sauvage. Le visage écrasé contre le tissu et les cheveux douloureusement empoignés, un profond sentiment d'humiliation s'empare de l'acteur, contraint à encaisser la brutalité de son partenaire en silence. Ses yeux larmoient. Cette fois, le sentiment d'être rabaissé est plus fort que l'orgasme lui-même, éteint à l'image de sa respiration saccadée, étouffée dans le canapé.

Jin contemple son ex, haletant, à moitié écroulé au sol. Le goût délicieux de sa totale dominance morale s'installe, officieux. Sournois, sous le voile mielleux de sa tendresse.

—  Tu es bien trop fatigué, je vais m'occuper de te laver, Chaton, murmure-t-il en le soulevant dans ses bras.

Affaibli, Zhan se laisse porter jusque dans la baignoire sans broncher, les paupières closes. L'unique chose dont il rêverait en ce moment serait de s'endormir dans son lit, entouré de douceur et d'amour. Un amour fictif. Il n'est pas né pour être aimé de cette manière. Le seul amour qui lui sera jamais offert sera l'affection, l'admiration que lui vouent ses fans, aveuglés par son masque éblouissant et peut-être par son rôle de Wei Wuxian, qui sait. Que de mensonges. Sa vie n'est qu'une fausse toile de maître. L'amour sincère envers son être profond ne restera qu'un rêve, déjà fané depuis bien longtemps ; enterré.

La somnolence le gagne dans la chaleur du bain chaud de son amant.

Tandis qu'il nettoie l'intimité de son oméga, Jin sent l'envie s'éveiller à nouveau. Comment ne le pourrait-il pas en pareilles circonstances ? Ses lèvres entrouvertes appellent une pulsion qu'il refoule avec difficulté. Il se rapproche de son visage pour déposer un baiser délicat sur sa bouche, retenu à grand mal.

—  Chaton ?

—  Hmm...

—  Je suis gêné de te demander ça, mais... comme tu as dit que nous devions être honnêtes l'un envers l'autre, et qu'on se fait confiance tous les deux...

—  Qu'est-ce qu'il y a... soupire Zhan en battant lentement des paupières.

—  Est-ce que tu veux bien... me faire ce que moi je t'ai fait au tout début ?

Cette demande finit de faire émerger l'acteur de sa torpeur.

—  Tu... tu me demandes de te...

—  Me sucer, oui. Comme je t'ai fait moi...

Zhan ouvre un regard sidéré. Pourquoi devrait-il faire une telle chose ? Est-ce que ce genre de pratiques fait partie de leur accord ?

—  Jin, je...

—  Zhan Zhan, j'ai été gentil, non ? J'ai lutté contre mes pulsions pour me montrer doux, je t'ai fait jouir deux fois mais je n'ai joui moi-même qu'une seule fois...

En voyant la lueur d'hésitation dans son regard, Jin s'engouffre dans la brèche et glisse avec douceur ses doigts humides dans ses cheveux.

—  Si tu ne veux pas, ce n'est pas grave... Je pensais juste qu'on pouvait se rendre service mutuellement, que ce serait réciproque...

—  Ce n'est pas ça.. Jin, je...

Face à l'air suppliant de son ex, Zhan s'interrompt, rongé par une inexplicable culpabilité. Incompréhensible, car contre ses réels sentiments.

A son silence résigné, Jin jubile déjà de sa victoire.

— ... D'accord.

—  Oh, Chaton, tu es merveilleux...

Sans attendre une possible rétraction de sa part, Jin le rejoint dans le bain et s'agenouille dans la baignoire pour porter sa virilité entre ses lèvres. Il s'agrippe à sa chevelure décoiffée afin d'accompagner ses mouvements, avant de les accentuer peu à peu. Sa main glisse vers l'entrejambe de son amant qui, pris de court, lui adresse un regard interrogateur. Partagé entre son incertitude et sa bouche occupée, Zhan abandonne sa réflexion et laisse son désir durcir à nouveau entre ses doigts experts. Quelques instants libéré pour reprendre son souffle, il en profite pour manifester sa surprise.

—  Jin ! Pourquoi tu...

—  Chut... Chaton, laisse-toi faire...

Le membre de son dominant de nouveau en bouche, Zhan n'a d'autre choix que de se résigner une nouvelle fois, sans plus savoir sur quel pied danser. Son excitation grimpe jusqu'aux prémices de l'orgasme, sous les yeux brillants de Jin, délecté de ses petits gémissements étouffés.

—  Je suis à deux doigts de venir... susurre-t-il en se retirant de sa bouche. Chaton, laisse-moi juste venir en toi...

—  Non, Jin !

Ses protestations sont vite ensevelies sous la jouissance qui s'annonce au creux de ses reins. En voyant l'ivresse lui ôter la parole, Jin se glisse entre ses fesses, sans jamais interrompre ses caresses. Et lorsque son ex est au bord de la délivrance, il s'introduit en lui pour relâcher sa semence au bout de quelques coups de reins. Après une pause pour reprendre son souffle, Zhan pose sur lui un regard mi-clos.

—  Jin...

— Oui, Chaton... lui susurre l'accusé en l'étreignant. Tu es le plus merveilleux des hommes... tu le sais ça ?

Troublé par un tourbillon d'émotions contraires, Zhan se fait soulever du bain avant même qu'il n'ait vraiment repris ses esprits. Mais par-dessus tout, avant même qu'il n'ait le temps de reprocher quoique ce soit. Séché avec soin par son alpha, ses doutes et la rancœur indéfinissable qui le tiraillaient il y a peu s'évaporent dans la tendresse de ses gestes. Il lui en voulait il y a quelques instants et pourtant, en ce moment, sa chaleur et ses attentions lui apportent la douceur dont son cœur a tant besoin, vitale ; contrebalancent ses ressentiments dans un parfait équilibre. La rancune se transforme, l'aigreur ne devient plus qu'une simple concession naturelle. Un échange mutuel qui, finalement, au fond, ne lui apporte que ce qu'il était venu chercher. Et face à son regard passionné, ses paroles et ses gestes contraignants ne sont plus que simple maladresse. Des actes involontaires, certainement. Pourquoi lui en tenir rigueur ? Après tout, pourquoi s'attarder sur les mauvais côtés lorsqu'on en ressort aussi du bon ? Il peut bien prendre sur lui.







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N/A

Je n'ai pas pour habitude de faire ce genre de notes, bien trop personnelles, mais je ferai l'exception pour cette histoire qui me coûte beaucoup à certains passages.

Vous retrouverez en Jin, un type d'homme que je tenais particulièrement à exposer : Le pervers narcissique. Ici, bien entendu, la complexité du personnage est très, très simplifiée pour s'adapter à l'histoire.

Je creuse dans mon expérience personnelle pour décrire au mieux ce genre de charmeur, menteur, manipulateur. Cet homme vous enlise dans un tourment sans fin, dans une possession morale et physique avec sournoiserie. Veille toujours à inverser les rôles victime-coupable jusqu'à vous faire sentir incompris(e) de tous, accusé(e) à tort, et sombrer dans les idées les plus noires. Pendant que lui, aux yeux de ses proches, passe pour un homme bien et chaleureux. Bien sûr, il sera la victime de l'histoire pour l'entourage grâce à une manipulation parfaite. Car il est un poison attirant, qui pénètre dans votre corps et vous pourri, organe après organe, jusqu'à la mort. En vous persuadant que vous êtes à l'origine de votre propre perte.

Si certain(e)s lectrices(teurs) subissent ce genre d'hommes dangereux, sachez que vous n'êtes pas seul(e)s. Sachez qu'on peut s'en sevrer. On peut en guérir.

Ils sont un cancer. Moi, je me suis décrochée du mien.

Merci de suivre cette histoire <3

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