Prologue
Sentant le balancement régulier accompagnant le fait de se faire porter, Harry était ensommeillé. Le balancement continua un moment avant de s'arrêter sur une descente. Il ouvrit ses grands yeux émeraude et ne put que se souvenir que sa maman n'était pas là. Un « Ma ! » sortit d'entre ses lèvres de poupin. Le silence lui répondit. Il sentait que ses parents étaient loin de lui et il n'aimait pas ça. Il voulait retrouver ses parents. Des larmes dévalèrent ses joues avant qu'un « Ma ! » plus criard retentisse à nouveau. Un homme barbu affublé d'une robe violette ornée d'étoile s'approcha du panier et se pencha au-dessus de l'enfant.
« - Chut chut chut ! Tu ne dois pas pleurer, tu rencontres aujourd'hui ta nouvelle famille, petit Harry. Ils seront peut-être dur mais ne m'en tient pas rigueur, tu dois me revenir malléable tu comprends. Puis, tu sais, tout cela est pour le plus grand bien. »
Une odeur de citron fermenté lui vint au visage. Cette horrible odeur ne fit qu'amplifier les pleurs de l'enfant.
« -Vous êtes sûr que c'est une bonne chose Professeur Dumbledore...que de laisser un enfant sur le seuil d'une porte un soir d'automne ?
- Cela reste sa seule famille Minerva. Ils prendront soin de lui j'en suis persuadé. »
Les deux silhouettes s'éloignèrent avant de disparaître dans l'obscurité. La nuit s'écoula lentement. Le bambin, dans ses couvertures, commençait doucement à grelotter. Ce ne fut qu'à l'aube qu'une dame à l'allure ensommeillée ouvrit la porte, dans l'intention de prendre la bouteille de lait matinal. Elle se figea lorsqu'elle s'aperçut de la petite forme emmitouflée dans un panier sur le seuil. Elle hésita un moment puis referma la porte. Elle remonta dans sa chambre et réveilla son mari. Une discussion houleuse débuta, mêlant frisson d'effroi et cris de stupeurs.
Quelques heures plus tard, la totalité de la petite famille se trouvait devant un orphelinat assez lugubre, où une horde de corbeau croassait joyeusement. Empressé, l'homme obèse posa le panier brusquement sur le pas de la porte et retourna prestement dans le véhicule pour conduire sa femme et son fils loin de ce lieu.
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Les rayons de soleil traversant les rideaux et agressant ses yeux fragiles la réveillèrent. Un peu sombre dû à son réveille brutal, elle prit tout de même la peine de boire une tasse de café de la marque la moins chère et de se frotter le visage avec de l'eau froide. Une fois sur pied et prête à démarrer elle alla dans le jardin donner ses ordres aux employés de l'orphelinat pour la journée. Marchant d'un pas ferme, un bruit suspect l'arrêta. Une sorte de petit couinement provenait de derrière la massive grille en fer de l'accueil. Curieuse, elle s'approcha prudemment. Un bambin d'à peine quelque mois se tenait là, dans un petit panier d'osier, congelé à cause du froid de la nuit. Poussant un cri d'effroi, la dame rondelette s'empressa d'ouvrir la grille et d'amener le jeune enfant à l'intérieur de la bâtisse. La prise des signes vitaux la rassura sur le fait que le bambin était toujours en vie. Tout en jurant sur les parents stupides et mauvais qui pouvait abandonner un enfant de cet âge une nuit d'automne, elle lui fit prendre un bain pour le réchauffer et l'habilla d'habits inutilisés par les petits habitants de l'orphelinat.
« - Pauvre petit, un si tragique évènement. Mais ne t'en fait pas nous prendrons soin de toi ici, et avec de la chance tu te feras probablement adopter dans peu de temps. Oh mais que tu as de beaux yeux verts, s'extasia-t-elle devant le regard enjôleur que le petit lui rendais. Dorénavant mon mignon, tu t'appelleras Numereji*, c'est un nom puissant qui provient de mon pays d'origine. Il t'apportera un futur joyeux tu verras.
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« Numereji, mon chou, reviens ici! Je dois encore te brosser les cheveux avant que tu puisses aller jouer, s'exclama Mme Vaude, une éducatrice de l'orphelinat. ». Riant malicieusement, Numereji s'enfui, les cheveux se balançant dans son dos, tous ébouriffés et emmêlés.
Assit sur son petit lit, Numereji vit très bien Mme Vaude, tentant de se faire discrète, arriver avec sa brosse en argent. Acceptant à contre cœur que quelqu'un d'autre que lui-même trifouille ses cheveux, il laissa pour une fois Mme Vaude lui brosser, puis boucler ses cheveux de jais. Après tout, il recevait une visite aujourd'hui, peut-être que cette fois ce serait la bonne. « Ne t'inquiète donc pas! N'importe qui craquerait pour cette petite bouille, lui susurra Mme Vaude. Tu es irrésistible mon chou, ils t'adopteront c'est sûr. ».
« Comment t'appelles-tu ? » demanda la dame avec un air jovial, « Numereji madame » répondit le jeune garçon. Une conversation polie s'en suivit. Le petit Numereji, timide et gêné répondait le plus honnêtement que possible, suivant les conseils des éducateurs de l'orphelinat : toujours dire la vérité, sauf lorsque nous allons blesser trop fort une personne.
« Malheureusement, nous avons pris la décision de ne pas adopter Numereji. Nous souhaiterions rencontrer d'autres enfants si cela est possible, énonça la femme au côté de son mari qui hocha la tête, approuvant. » Numereji, caché derrière la porte, baissa la tête, déçu. Il allait s'en aller lorsqu'il entendit la question suivante de la directrice : « Puis-je seulement vous demander pourquoi, si cela n'est pas trop indiscret? ». Un silence gêné suivit un moment, avant que la mère reprenne, hésitante : « Nous...je...cet adorable enfant...possède un petit quelque chose de mystérieux...peut-être un peu effrayant. Nous avons trouvé, lorsqu'on a discuté avec lui, qu'une...certaine distance se créait entre lui et nous. C'est compliqué à expliquer mais...nous n'avions pas l'impression d'être capable d'être des parents pour lui. C'est confus, je m'en excuse, j'espère que vous comprendrai... ». Sans désirer en entendre davantage, Numereji glissa dans le couloir silencieusement, le regard hagard, vide. Profondément retourné, il préféra s'isoler dans un coin dissimulé pour réfléchir à ce qu'il venait d'entendre. Malgré ses efforts pour être normal aux yeux des parents potentiels, il devait se rendre à l'évidence. Il était trop différent. Et sa différence l'isolerait naturellement des autres, probablement une grande partie de sa vie. Le petit Numereji comprit la situation avec une maturité surprenante sachant qu'il venait seulement de fêter son troisième anniversaire.
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Il observait avec une grande curiosité les livres de la petite bibliothèque. Il parcourut les allées, contenant tous pleins de livre de toutes les formes et de toutes les couleurs. Avec l'atteinte de son cinquième anniversaire, il avait eu accès à de nouveaux avantages. L'école parmi ceux-ci, qui lui donnait accès à un nouveau monde, la bibliothèque ! Chaque livre, peu importe sa forme ou sa couleur contient des secrets et des histoires. Il le savait puisque la directrice lui en lisait parfois lorsqu'il était plus petit. Une information supplémentaire lui apparut également, les livres ont une odeur particulière. S'arrêtant dans son exploration, il prit le premier livre qu'il vit : « Juliette et les mouettes ». Il l'ouvrit et prit une grande inspiration. Cette odeur devint instantanément une de ses préférés. Il reposa le livre et continua son exploration. La moquette beige du plancher rendant ses pas légers et discrets. Les rayons de soleil qui traversait les fenêtres donnait un aspect chaleureux à la petite pièce. Numereji passa ses doigts sur le coté des livres tout en continuant son observation. Un livre un peu à l'écart, une rangé plus loin, attira son attention. Il possédait des petites lettres d'argent sur le côté et était d'un beau vert forêt. Il s'approcha et le sortit de sa tablette. Selon les quelques mots compréhensibles par l'enfant, il put conclure que ce livre était pour apprendre à lire, soit une occasion parfaite pour commencer son apprentissage.
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« -Encore un nouveau livre? Mais qu'est-ce que tu y trouves de si intéressant? Tu n'y comprends rien en plus, dit Léonie, 7 ans, en ricanant méchamment vers Numereji.
-Pourquoi est-ce que je regarderais des pages remplir d'écriture si je ne savais pas lire. Tu devrais essayer... de lire, ça t'aiderait à comprendre ce que tu observes et à tirer des conclusions plus efficaces, lui répondit le petit homme d'à peine quatre-vingt-dix centimètres, soit assez petit pour ses cinq ans à peine, avec un regard glacial. »
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« -Les amis, prenez tous exemple sur Numereji, il a encore eu un sans-faute! Lança l'enseignante d'une voix chaleureuse.
-Le rat n'est pas un exemple madame, puisqu'il est trop bizarre, lança un jeune châtain du dernier rang. »
Quelques rires se firent entendre. Le noiraud, assit au premier rang et destinataire des éloges de la professeure, se contenta de serrer sa copie dans son cartable avant d'ouvrir son nouveau roman de la journée, Le libraire. Les surnoms débiles qu'il recevait de ses camarades ne lui faisait absolument rien. De toute façon, ses camarades, avec leur immaturité flagrante, leur stupidité sans limite et leurs habitudes pour le moins douteuses, comme le curage de nez qui le répugnait à un point inimaginable, n'étaient rien d'autre que des mouches nuisibles pour lui.
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Clac, clac, clac, clac, seul le bruit de ses pas était perceptible dans l'immense bibliothèque municipal que la directrice lui avait enfin permis de fréquenter. Il connaissait les allées, les numéros des ouvrages et même l'emplacement de presque chaque livre qui était présent dans celle-ci. Ça ne lui avait pris que quelques heures pour tout mémoriser. Se promenant comme à son habitude pour définir quel livre serait le prochain qu'il lirait, il découvrit derrière une allée un peu plus à l'écart, une petite section qu'il n'avait jusqu'à présent pas remarqué. Principalement composé d'imagier, tous les livres parlaient d'êtres vivants, comme les plantes, les animaux et les humains. Contrairement aux livres, ils n'étaient pas composés d'illustration mais de photos, très semblables à la réalité, à une exception près : les lumières n'étaient pas présentes. Pourquoi les lumières n'étaient-elles pas là? Curieux et songeur, il prit un livre sur les animaux domestiques et l'emporta avec ses précédents choix.
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« -Excusez-moi Madame...puis-je vous poser une question? Demanda timidement Numereji pendant la récréation.
-Bien sûr! Qu'y a-t-il mon petit?
Numereji s'arrêta avec une moue. Il détestait plus que tout ce surnom lui rappelant sans cesse sa petite taille. Néanmoins, il ne se découragea pas et continua.
-J'aimerais savoir pourquoi les lumières ne sont pas sur les images des animaux dans mon livre.
Il vit parfaitement l'interrogation se développer dans ses yeux. Un mauvais pressentiment vint lui chatouiller l'estomac.
-De quelles lumières parles-tu Numereji ? Lui répondit-elle, interrogée.
-De celles qui bouge autour des animaux, comme des rivières ou des nuages...il s'interrompit et voyant la profonde incompréhension dans le regard de sa professeure, il en vint à une constatation logique.
Il était probablement le seul qui puissent les voir...ou en tout cas sa professeure ne faisait pas partie de ceux qui le pouvait. De plus, sa crainte se confirmait sur le point que sa professeure venait peut-être de le prendre pour un mentalement déficient. Ce fait lui inspira l'angoisse suffisante pour mettre fin à cette catastrophe.
-Enfaite, je parlais de la lumière du soleil, vous voyez, qui, je trouve, n'est pas représenté assez lumineusement dans les livres d'images.
Après cette explication pour le moins douteuse. Le jeune garçon retourna s'asseoir à sa place et se concentra sur son livre du moment : « L'enquête de la folie », une œuvre psychologique avec un bonne intrigue. Il sentit très bien le regard perplexe que la femme qui le dévisagea un long moment.
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Se dissimulant dans les coins ombragés il continua son exploration. Puisque c'était un jour de congé les intervenant ne seraient pas surpris de voir qu'il était parti se balader. Après tout, c'était fait courant qu'il était toujours rendu dans les parcs ou sentiers de randonnées avoisinants. Se concentrant, il pouvait voir clairement les voies de lumière qui changeaient d'intensité dépendamment d'où elles se situaient et dans quoi elles étaient. Dans le sol, les voies sont comme des rivières à différents débit qui empruntent des chemins différents tout en s'intensifiant ou en diminuant. À partir de l'orphelinat il avait trouvé une source plutôt forte qui partait vers les rues de Londres. Tout en restant sensiblement dissimulé pour éviter les questions gênantes, il suivit cette piste jusqu'à un bar sombre et peu engageant. Frustré de rencontrer un cul de sac il n'abandonna pourtant pas. Repérant un client assez corpulent qui s'apprêtait à entrer dans l'endroit, il remonta la capuche de son chandail noir et se dissimula derrière lui. Une forte odeur d'alcool, de sueur et de saleté lui pris à la gorge. Regardant le sol à nouveau, il suivit discrètement la lumière vers l'arrière du bar où se situait un mur de brique vierge. Curieux, il s'approcha pour voir que certaines briques étaient illuminées alors que d'autres non. Il avait déjà parcouru beaucoup de chemin jusque-là, ainsi décida-t-il d'appuyer sur les briques illuminées pour voir ce qui se passera. Il sursauta violemment lorsque le mur se scinda pour faire apparaitre une arche vers une nouvelle rue cette fois beaucoup plus agité et grande. Il resta aveuglé un instant face à toutes les nouvelles lumières qui étaient apparu sous ses yeux. Il resta stupéfait par les nouvelles odeurs, par la nouvelle énergie qu'il sentait irradier et par la quantité astronomique de nouvelle chose incongrue qui se présentaient à son nez et ses yeux. Entendant du bruit derrière lui provenant du couloir reliant le bar au passage, il reprit ses esprits et s'enfonça dans ce monde nouveau. Il fut bien vite désorienté et un peu angoissé par tous ces découvertes. Une conversation capta son attention sur sa gauche pendant qu'il déambulait. « Oh regarde, c'est le plus jeune maître des potions d'Europe! Un sorcier très puissant et plein de talent malgré son apparence pour le moins... » La dame s'interrompit avant d'éclater de rire avec la personne qui l'accompagnait. Suivant la direction de leur regards, Numereji posa son regard sur un homme tout de noir vêtu avec des cheveux noirs lui arrivant à l'épaule. Son esprit analysant tranquillement le fait qu'elles avaient dit sorcier...des sorciers donc...Regardant attentivement l'homme plus loin devant lui, il assimila également le fait que l'homme possédait une très grande source de lumière d'un jolie rouge-orange. Une théorie s'élabora alors...et si la lumière était de la magie ? Il continua de déambuler dans les rues jusqu'à se faire légèrement pousser sur sa droite, le faisant rentrer dans une ruelle plus sombre que les autres et sentant l'humidité. Décidant d'explorer jusqu'au bout, Numereji s'enfonça dans la ruelle jusqu'à arriver devant une façade veillotte dans les teintes de violet sombre où on pouvait lire « Bibliothèque de la rose trémière ». Sur le petit espace de terre devant la boutique, se trouvait plusieurs plants de roses trémières qui montaient devant la façade cachant légèrement les vitres, les rendant encore plus sombrent qu'elles ne l'étaient déjà. Il remarqua également qu'une sorte de pellicule brillante couvrait la vitre...de la magie ? Une protection ou une illusion ? Totalement fasciné par cette découverte il décida de jeter un coup d'œil à l'intérieur. Il y découvrit son paradis ! Des tonnes de livres sur au minimum trois étages. Il chercha un membre du personnel et découvrit un homme penché entre deux rangées, occupé à noter de petits caractères dans un bloc-notes qu'il tenait sur ses genoux. « Hum...Bonjour ? », s'annonça Numereji. L'homme s'immobilisa, avant de poser son regard sur Numereji. Celui-ci eut alors un sursaut face au regard de l'homme. Il avait des yeux d'or pure entouré par une cercle d'un violacé impressionnant. Ces yeux ne semblaient pas du tout humains. Un sourire énigmatique éclaira les lèvres de la forme accroupit. « Que puis-je faire pour vous jeune enfant ? », demanda l'homme d'une voix grave absolument sublime. Un silence paisible s'installa et devant l'absence de réponse du jeune client, il enchaîna : « Je me nomme Rovska, et cette bibliothèque est la mienne. » « Faut-il un âge minimum pour devenir membre ? » demanda alors Numereji, poussé par son avidité pour les nouveaux livres l'entourant. L'homme eut un petit sourire en coin et lui répondit que pour lui il pourrait faire une exception. Un peu prit au dépourvu, Numereji se demanda la signification de cette affirmation puisqu'il ne le connaissait que depuis deux minutes à peine. De plus, le jeune ne lui avait même pas encore donné son prénom. Décidant que cela n'avait pas vraiment d'importance compte tenu du fait que l'homme lui donnait la permission de lire sa bibliothèque, il regarda l'homme se lever et se diriger vers un comptoir noir luisant qu'il n'avait jusqu'à lors pas remarqué.
Quelques minutes plus tard, Numereji sortit de sa nouvelle bibliothèque préférée avec à la main une carte noir et argenté absolument sublime ainsi que deux ouvrages recommandés par le propriétaire avec un sourire mystérieux. Dans la soirée, il commença le premier, intitulé « L'Histoire de Poudlard » qui le frappa d'une révélation : il voulait entrer dans cette école pour les gens comme lui. De plus, le deuxième ouvrage qui le suivit, lui apprit beaucoup sur la magie en général, ce qui le combla immédiatement et lui donna envie d'aller chercher encore plus d'ouvrages dans la bibliothèque magique.
NDA:
*En 1926, un britannique spécialisé en ethnologie et en ethnographie aborigène, Pr. Alfred Radcliffe-Brown, a noté que de nombreux groupes aborigènes disséminés à travers le continent australien semblaient partager une variante d'un seul et même mythe. Celui-ci racontait qu'un serpent exceptionnellement puissant, tout autant créateur que dangereux, était étroitement associé aux arcs-en-ciel, à la pluie, aux fleuves et aux eaux profondes. Appelé Numereji à Kakadu sur les territoires du nord de l'Australie.
Bonjour à tous et à toutes,
mon nom de plume est Darlène Auclair. J'écris dans le fantastique car la raison pourquoi j'écris des livres est de faire voyager mes lecteurs dans toutes sortes de mondes insolites, de les sortir de leur quotidien parfois morose pour les emmener vers des contrées lointaines gorgées de magie et de mystères.
Pour cette Fan Fiction, qui est ma première, la publication ne sera pas régulière à cause d'étude scientifique demandant toute mon énergie, mais je promets de lui donner une fin dans les règles de l'art. Vous aurez compris que les chapitres ne sont pas écrits à l'avance donc soyez indulgent je vous pris.
Je termine en vous souhaitant une excellente aventure à travers mes écrits.
Chaleureusement, Darlène Auclair
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