Partie 1 : incomplète




Mot de l'auteure : Bonjour à toutes et à tous, voici ma contribution à la communauté ShikaTema. J'aimerais partager avec vous cette histoire car pour moi le créateur de Naruto est vraiment trop cruel, il n'a pas pris le temps de développer les histoires d'amour de ce manga shonen, nous laissant de grands questionnements sur comment se sont fait et défait les couple dans Naruto. voici donc comment j'imagine le commencement du couple de Shikamaru et Temari. Bonne lecture !

Andy

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Une brise légère s'engouffra entre les corps de l'assemblée silencieuse et toute habillée de noir,  immobile devant la stèle d'Asuma Sarutobi.

Le silence était lourd, les larmes discrètes malgré les cœurs déchirés. Kurenaï, jeune jônin de Konoha, se trouvait à genou, devant la dernière demeure du futur père de son bébé, qui avait succombé au combat. La tête baissée, la jeune femme ne pouvait s'empêcher de laisser couler ses lourdes larmes, les regardant fatalement tomber sur la stèle de marbre. Elle était terrassée par la douleur et la tristesse.

Elle sentit une main se poser sur son épaule mais ne bougea pas. Inconsolable, elle n'était même pas sûre que ses jambes la tiendraient debout. Elle sentit une seconde main se poser sur son autre épaule, puis, dans ses hoquets et ses sanglots, elle se sentit soulevée délicatement. Les deux mains étaient fermement fixées sous ses bras pour la tenir debout, ses pieds touchant maintenant à peine le sol. En tournant la tête, elle reconnut ses deux amis, Kakashi Hatake et Gaï Maïto.

Elle voulait se reprendre mais elle n'y arrivait pas, elle tombait en mille morceaux. Elle vint poser sa main sur son ventre. Elle aurait voulu dire quelques mot à son amour de toujours mais aucun son ne dépassait ses lèvres. Derrière elle, les gens se recueillaient en silence, respectant sa douleur, pleurant autant de la voir souffrir que de souffrir eux même de la perte d'Asuma. La vie était si injuste. Elle se senti soutenue, grâce à ses deux amis à ses côtés, et souffla doucement par la bouche pour essayer de reprendre sa respiration malgré les sanglots et les violents hoquets qui lui déchiraient la gorge.

Elle n'arrivait pas à y croire. Ce n'était pas possible. Ça ne pouvait pas être vrai. Il allait arriver devant elle et simplement balayer ses larmes d'un geste de la main. Ce n'était qu'un foutu cauchemar. Il allait entrer dans le cimetière, la prendre dans ses bras et tout cela n'aurait été qu'un mauvais rêve. Ce n'était pas possible. Il ne l'avait pas laissé. Et ces démons de l'Akatsuki ne lui avaient pas arraché son dernier souffle. Pourtant elle se remémora très bien l'arrivée de Shikamaru lui annonçant la terrible nouvelle. Elle se rappela cette drôle de sensation la veille, ce frisson dans le cou qui l'avait traversé alors qu'elle arrosait ses fleurs. Une sorte de pressentiment que quelque chose n'allait pas.

Elle sentait pourtant que ce n'était pas un cauchemar, que c'était bien la réalité. Mais depuis que Shikamaru lui avait annoncé la nouvelle, elle avait l'impression que le temps avait ralenti, qu'elle n'était pas vraiment en train de vivre tout ça, qu'elle nageait dans une demi réalité, ne souhaitant pas pleinement accepter la nouvelle tellement cela était douloureux. Sans lui avec elle, elle ne voulait pas continuer. Sans lui, elle ne serait et ne resterait maintenant que la moitié d'elle même. 

Elle savait qu'il fallait qu'elle se relève et des petites voix dans sa tête lui dictaient de relever le menton et de se reprendre, que ça irait pour elle et leur enfant. Mais pour le moment, les voix étaient lointaines et elle ne se sentait pas capable de les discerner avec précision. Elle ne se sentait pas capable de faire face au monde seule, incomplète. Car tout ce qu'elle avait toujours voulu, c'était lui. Car la meilleure part d'elle, c'était lui. Et maintenant cette partie manquait.

Quand le moment de recueillement fut finit, l'assemblée silencieuse s'en retourna lentement, au ralenti et rentra dans ses logis. Gaï et Kakashi furent très attentionnés envers Kurenaï. Ils la ramenèrent chez elle, la tenant toujours dans leurs bras. La nuit était maintenant tombée. En s'affalant dans son lit, après le départ de ses amis, elle espérait que là où était arrivé Asuma; il était accueilli comme le héros qu'il était, qu'il avait atteint la paix de ceux qui avaient donné leur vie pour leur village.

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