Chapitre 20

PDV d'Emily

Je suis tellement heureuse que je ne saurais pas décrire ma joie. Après toutes ces années...! Nous nous retrouvons enfin.

Je me détache de Stéphany et la regarde. Son expression du visage me prouve qu'elle est aussi très contente de me voir.

- Tu sais. J'ai vraiment envie de discuter avec toi toute la journée ! Lui Dis-je en souriant à pleines dents.

- Moi aussi j'en ai envie...

PING !!! PING !!!

-.... Émily ! Le chauffeur est là. Déclare Joalic en sortant de l'immeuble.

- Oh non.... Je suis désolée Stéphany, mais nous devons rentrer.

- Ne t'en fais pas. Nous aussi d'ailleurs. On se voit demain !

- Ok ! À demain.

Je dis au revoir à Kévin puis sors en courant. Joalic m'attend devant la voiture. Il m'ouvre la portière et j'entre. Il l'a referme derrière lui, tout en montant dans la voiture.

Arriver à la maison, je vois mon père assis sur un banc. Je décide d'aller le saluer.

- Bonjour Papa !

- Oh. Bonjour ma fille. Alors... Comment ça s'est passé cette audition ? Dit-il en buvant une tasse de thé.

- Oh papa ! Ça s'est très bien passé figure toi. N'est-ce pas Joalic ?

- Oui oui ! Répond Joalic en souriant. Nous avons assuré comme des pro à cette audition. Les jurys étaient bouche bée.

- Waouh ! En tout cas moi je n'en doutais pas. Et, êtes-vous sélectionnés ? Déclare mon père.

- Oui bien sûr ! Demain nous irons à l'opéra de Paris. C'est là-bas que se déroulera le concours.

- Hum... Très bien. Je vous souhaite bonne chance !

- Merci Monsieur.

- Bon ! Papa, ont te laissent siroter ton thé. Nous avons des choses à emballer.

Je fais une bise à mon père puis me dirige vers la grande maison. Je me retourne instantanément et vois Joalic et mon père discuter. Hum...! Je me demande de quoi ils parlent.

PDV de Joalic

Je regarde Émily s'en aller. Soudain, une pensée me traverse l'esprit. Je m'approche un peu plus de Monsieur Frédéric et lui dit:

- Excusez moi Monsieur Frédéric.

- Oui Monsieur Niomi. Qu'y a-t-il ?

- Eh bien... Puis-je vous poser une question ?

- Oui bien sûr. Tout d'abord asseyez vous s'il vous plaît. Dit-il en se poussant un peu vers la gauche.

- Merci Monsieur. Dis-je en m'asseyant à ses côtés.

- Bien. Dites moi tout. Qu'es ce qui vous tracasse ? Dit-il en posant sa tasse chaude sur le côté.

- Eh bien..... Je voudrais savoir le pourquoi je ne suis pas traité comme d'autres détenus.

- C'est-à-dire ? Dit-il en étirant un sourcil.

- Du genre... Pourquoi il n'y a pas de vigiles qui me surveille ? Je suis sensé être un <<Criminel>> dangereux non ? Même si je sais que je suis innocent.

Il reste calme un moment puis dit :

- Vous voyez monsieur Niomi..... Si ce n'était que moi, j'aurais jamais pris un fugitif comme partenaire de danse pour ma fille.

- Mais alors, pourquoi m'avez vous choisi ?

- C'est à cause de votre Mère Monsieur Niomi.

Alors là ! Je suis sous le choc. Qu'est-ce que ma mère a avoir avec tous ça ?
Je le regarde, tout en affichant un visage d'incompréhension. Il détaille mon visage et sourit.

- Je sais ce que vous pensez. Moi même ça m'avait surpris.

- Qu'est-ce que ma mère a avoir avec tous ça monsieur Frédéric ?

- Eh bien.... On peut dire qu'elle était venue me voir.

- Comment ça !?

- Tout à commencer le mois dernier. Plus précisément vers la fin......

Flashback

Après le travail, je suis rentré directement à la maison. Il faisait déjà nuit et je commençais à somnoler. J'entre dans ma chambre, me déchausse puis m'assieds sur mon lit. En plus du travail que j'avais, il fallait que je trouve quelqu'un pour participer à un concours avec ma fille.

- Ahlala, je suis crevé ! Une bonne douche et une nuit de sommeil me feront le plus grand bien.

Soudainement. Une femme m'apparut. Juste devant moi. Je sursaute et recule petit à petit. Elle s'avance vers moi et dit:

- N'est pas peur. Je ne vous ferais aucun mal.

- Qui...qui....qui êtes-vous ? Et que voulez vous ?

- Je suis là mère de Niomi Joalic. Celui qui a été condamné pour viol sur mineure.

- Ah oui... Ce pervers !

- Ne parlez pas comme ça de mon fils Monsieur ! Dit-elle en colère.

- Ok. Pardon. Ne vous énervez pas s'il vous plaît.

- J'ai besoin que vous me rendez un service monsieur le juge.

- Que voulez vous que je fasse ?

- Je veux que vous donnez l'ordre de libérer mon fils pour qu'il participe à un concours, avec votre fille.

- Quoi ??? Vous êtes malade ??? Je ne laisserai jamais ma fille unique, avec un délinquant ! Dis-je furieusement.

- Écouter monsieur le juge. Mon fils est innocent. Il n'a jamais, au grand jamais, violé une fille.

- Pfff ! Rien ne prouve qu'il est innocent madame.

- Bien ! Comme vous ne me croyez pas. Regardez.

Une sorte de fumée apparue juste à côté d'elle, puis une image est apparue. Tout était clair maintenant. Ce n'était pas lui qui avait commis ce viol, mais un jeune homme que je ne su pas identifier.

J'étais vraiment perturbé. Pauvre de lui.

- Vous voyez ! Mon fils est bel et bien innocent. Déclare la femme.

- Oui. Vous aviez raison. Pardonnez-moi d'avoir insulter votre fils.

- Ce n'est pas grave. Dit-elle en ayant une mine nostalgique.

- Dites moi... Qui est ce jeune homme qui l'on voit ?

- Je ne peux rien vous dire. Ce n'est pas le moment. Je vous demande s'il vous plaît de faire en sorte que mon fils soit libérer pour participer à ce concours.

- Mais.... A quoi ça servirait, qu'il participe à ce concours ?

- Eh bien.... Dit-elle avec frayeur. C'est comme ci elle craignait quelqu'un ou quelque chose.

- Qu'avez-vous madame Niomi ?

- J'en n'ai trop dit. Il faut que je m'en ailles. S'il vous plaît monsieur le juge, faites en sorte que mon fils soit libérer. S'il vous plaît !

- Mais... Ce n'est pas aussi facile Madame. Surtout que bientôt il sera exécuté.

- Je vous en prie. Faites un effort. S'il vous plaît. Dit-elle en me regardant directement dans les yeux.

- Je vais essayer. Dis-je en étant confus.

Fin du flashback

- Après elle s'est évaporé. J'avais l'impression de rêver debout. Au début je pensais que j'hallucinais.

- Waouh ! Je n'arrive pas à y croire. Dis-je en regardant le vide.

- Alors monsieur Niomi. Cela répond à vos questions ?

- Oui Monsieur Frédéric. Je comprends tout maintenant. Merci beaucoup.

- De rien. C'était un plaisir de vous éclairer.

- Bon ! Monsieur Frédéric, je dois vous laisser. Il faut que j'aille préparer mon sac. Dis-je en me levant.

- D'accord ! Donc bonne soirée.

- Merci. À vous aussi.

- Merci bien.

Je marche en direction de la maison, tout en repensant à ce que le père d'Emily m'a dit. Donc c'est ma mère qui est à l'origine de ma libération temporaire.

Même morte, ma mère est toujours là pour moi. Elle me manque terriblement. J'aimerais tellement la serrer dans mes bras encore une fois.

J'ouvre la porte et la referme derrière moi. Je m'assieds sur le canapé et souffle quand....











Coucou les amis/amies ! Voici un nouveau chapitre. J'espère qu'il vous a plu. Désolé pour le retard. N'oubliez pas de voter et de commenter. Je compte sur vous.

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