Ce soir, je me suis dit que ce serait une bonne idée de vous publier le premier écrit du chapitre 11 de "Dernière Course"... Malheureusement, je ne l'ai pas publié, car il ne correspondait pas à la suite des aventures... Donc voilà pour vous les loulous !... J'espère que ça vous plaira. ❤️

CHAPITRE 11

Assis sur le sol de cette chambre prêté par monsieur Stark, Peter aimerait dormir, se reposer, décompresser. Mais à quoi bon se mentir, il ne le peut pas, il n'y parvient pas. Ses muscles sont douloureux, ses côtes le font souffrir, mais plus encore, il est triste, triste et en colère. En l'espace d'une soirée, il a perdu le peu qui lui restait. Hydra va regretter son geste, chacun des membres de cette organisation de merde va regretter ce qui est arrivé. Mais aussi et surtout ils vont regretter d'avoir osé s'en prendre à elle. 

Peter redresse la tête et ferme les yeux. Il se concentre et se calme, inspire et expire. Dans le silence oppressant de la Tour, il écoute. Puis il le perçoit d'abord si bas qu'il pense qu'il l'a rêvé puis il l'entend de nouveau plus clair, plus fort, boom boom... boom boom... C'est bien elle. Il le sait, il reconnaît les battements de son cœur. Lentement, il ouvre les yeux et se redresse. Comme toutes les nuits, il en a besoin, le son au rythme de sa vie. Cette mélodie. Il veut la voir, il doit la voir, ça en est presque vital. Sortir et la retrouver, la voir, la toucher, la protéger et l'aimer. Même s'il doit le lui cacher, pour la protéger. Il pose sa main sur la poignée et se concentre. Son bras toujours enroulé autour ce son corps douloureux. Il ouvre la porte et la jeune fille est là, devant sa porte, l'air surprise, le poing en l'air, prête à frapper. 

De ses grands yeux noisette, elle le regarde, des traces de larmes ressemblant à des paillettes brillent sur ses joues, ses cheveux brun châtain tombant en cascade autour de son visage. Et les battements de son cœur... Oui ce son qui l'apaise. 

D'un geste tremblant elle lève sa main et pose ses doigts fins sur sa joue. Peter frissonne sous son toucher.

-"Tu es blessé." Affirme la jeune fille en posant son autre main sur son torse et le poussant à l'intérieur, au début il veut résister juste pour l'embêter mais il sait qu'en réalité elle est inquiète. Alors il se laisse faire, à reculons il est poussé dans sa chambre, la brunette autoritaire suivant ses pas.

De sa main Peter pousse la porte qui claque doucement, tout ceci sans que jamais l'un l'autre ne se quitte des yeux. 

Le silence persiste et c'est idéal, l'air est chargé d'électricité. Tendrement, le jeune homme passe une mèche de cheveux derrière l'oreille de sa protégée, sa main finissant sa course dans le cou de la jeune fille. Margot a la chair de poule au contact de sa peau. Boom boom...boom boom. 

-"J'ai eu peur Peter." Chuchote-t-elle dans un souffle. Sa main caressant la joue de celui-ci. 

-"Pardonne-moi." Répond-il tout aussi bas. Son regard toujours ancré dans celui de la brunette. 

-"Peur pour toi." Rajoute Margot tremblante. 

-"Pardonne-moi." Dit-il encore. 

-"Tu as tout perdu à cause de moi." Des larmes apparaissent dans ses yeux et s'échappent de ses cils. 

-"Non." Affirme le jeune homme essuyant les traînées salées de son pouce. 

-"Non?" Demande-t-elle surprise. 

-"Non." Répond le jeune héros. "Puisque je t'ai toi!" Réplique-t-il. 

La jeune fille sent ses joues s'enflammer sous la déclaration de son protecteur. 

-"Peter je..." Commence-t-elle, mais sa phrase se meurt dans sa gorge quand Peter s'avance et pose sa deuxième main sur sa taille. 

-"Margot, tu es bien plus importante que les objets disparus dans l'incendie, plus important que moi." Il n'y a aucun doute sur la sincérité des paroles de Peter. "J'aimerais tellement te promettre que tu es en sécurité avec moi." Pour la première fois, depuis qu'ils se sont retrouvés, le jeune homme rompt le contact visuel. Margot le ressent plus qu'elle ne le voit. Peter doute. 

-"Peter, je ne veux être nul par ailleurs qu'ici et avec toi." Margot ose s'ouvrir. 

Avec douceur, elle relève la tête de Peter et regagne ses yeux. Tendrement, elle le regarde. Tendrement, elle l'aime. 

C'est ainsi que Peter comble le vide entre eux et s'autorise à seller ses lèvres à celles de la jeune fille. Un doux baiser tendre et passionné.

Désireuse d'en obtenir plus Margot glisse une main sous le tee-shirt de Peter. Ses doigts s'aventurent et caressent sa peau. Ce qui était au début un doux baiser se transforme en un brasier incontrôlable. 

Ce vêtement est trop inconfortable, il doit le retirer, il lève les bras mais ses blessures aux côtes se rappellent à lui. 

-"Outch!" Grimace-t-il se tenant le côté. 

-"Aïe ! Peter, je suis désolé, mais ils t'ont blessé?" 

Retirant son haut, le jeune homme la surprend. 

-"Il m'en faut plus pour m'arrêter." Et sans prévenir, il capture de nouveau les lèvres roses de cette fille qui fait battre son cœur au rythme du sien. 

Cette nuit Peter s'endort serein au tempo de sa vie. Aimer et aimant, il est heureux, dans un geste protecteur, il enlace Margot le corps encore chaud de leurs ébats. 

Deux heures plus tard Peter s'éveille en sursaut, une sueur froide collée à sa peau. Dans ce rêve, ce cauchemar, il est incapable de la sauver, inquiet de protéger son identité au détriment de sa vie. Que doit-il faire ? 

-"Merde!" Souffle-t-il. Avec lassitude, il se passe une main sur le visage. Il tourne son regard vers la droite et observe la petite silhouette lover à ses côtés enveloppés dans les draps. Il calme son esprit et son cœur et se rendort. 

Une heure de plus et Peter se réveille encore, mais ce n'est pas à cause d'un cauchemar, c'est le rythme, son cœur bat plus vite puis Margot crie et se réveille, bouleversée elle tente de lever et dans son geste elle s'emmêle les pieds dans le drap, elle est sur le point de tomber, mais Peter est bien plus rapide. Il la réceptionne à bout de bras. La jeune fille a les yeux ouverts, mais ne semble pas vraiment réveillée pour autant. Comme si elle était encore prisonnière de son cauchemar. 

-"Margot ! Margot, calme toi, calme toi tout va bien." Chuchote le jeune homme. 

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Je vous remercie tous énormément.