Chapitre 65 - Percy

16 Janvier 1994

Je me réveille aux côtés d'Adélaïde. La jeune femme, encore endormie, à la tête posée sur mon épaule. Je me sens rougir tandis que je sens la rondeur de ses seins contre ma peau. Je resserre mes bras autour d'elle et ferme les yeux. Je me sens tellement bien que je pourrai me rendormir, du moins, si nous n'avions pas cours dans....Je rouvre grands les yeux et me redresse, faisant tomber Adélaïde qui sursaute.

-Percy ? Qu'est ce qui se passe ? Me demande-t-elle, à moitié endormi.

-Les cours ! On va être en retard ! Réalisé-je en commençant à me rhabiller, lui envoyant ses vètements dans la figure.

Le stress me gagne tandis que je réalise la gravité de la situation. Comment avons-nous pus nous endormir ainsi ? C'est complètement inconscient. Ce...Ce n'est pas moi ! Je suis censé être un exemple pour tous. Je suis le préfet en chef. La référence pour les élèves. J'espère qu'il n'est pas trop tard. Je ne peux me permettre aucun faux pas. Bon sang mais qu'est ce qu'il m'arrive à la fin ?

A peine habillés, j'entraîne ma compagne en dehors de la salle, frôlant les murs et l'obligeant à se cacher à chaque bruit de pas me parvenant aux oreilles. Elle tente plusieurs fois de parler, mais je l'en empêche avec de furtifs baisers. Au bout de plusieurs semaines, j'ai enfin réalisé que cette méthode était assez efficace et je ne me prive désormais plus de l'utiliser.

Nous arrivons devant la salle commune de Poufsouffle où j'abandonne la jeune femme après d'innombrables baisers. Puis, d'un pas pressé, je rejoins la salle commune de Gryffondor. Croisant les doigts pour que cette dernière soit vide.

-Ha ! Le préfet ! C'est à cette heure-ci que l'on rentre ?

-Palsambleu !

-Vous n'êtes pas très sérieux dis donc. J'ai entendu des rumeurs comme quoi vous batifoliez la nuit avec...

-Pasambleu ! Insisté-je, lui coupant la parole.

-Oui ça va, rolala ce que vous pouvez être susceptible. Continue la grosse dame.

J'entre rapidement, fulminant contre l'indiscrétion des portraits, ne laissant aucune vie privée aux étudiants. Je me faufile rapidement jusqu'au dortoir où je récupère des vêtements propres avant d'investir la salle de bain.

Redescendant dans la salle commune, je remarque un attroupement devant la cheminée. Ne comprenant pas l'objet de ce remue ménage, je me faufile entre les élèves. Je lève les yeux au ciel, exaspéré, devant les deux énergumènes qui se dressent devant moi.

-Je peux savoir ce que vous manigancez encore ? Leur demandé-je, le regard sévère.

-Non. Me répondirent Fred et George d'une même voix.

Exaspéré par leur attitude, je lève ma baguette et rassemble tous les objets étalés sur le tapis de la salle commune. Jes les envoie d'un coup de baguette dans leur sac et récupère ce dernier avant de me diriger vers la sortie, ignorant les cris mécontents sur mon passage.

-Estimez-vous heureux que je ne vous colle pas en plus ! Souligné-je à mes frères, leur faisant comprendre ma bonté du jour.

-Pff j'aurai préféré avoir ta copine comme préfète. Elle au moins, elle est cool ! Râle George.

-Oui, moi aussi. Mais ça ne vous aurait pas empêcher de m'avoir moi, puisque je vous rappelle que les préfets sont mixtes. Mais bon, je préviendrai Gaëlle que vous ne la voulez plus comme préfète, je suis sûr qu'elle appréciera.

Les deux garçons ouvrent la bouche, les yeux ronds comme des soucoupes, puis la referme. Fier d'avoir fait mouche, je tourne les talons et sort de la salle commune.

Ce soir, Adélaïde et Pénélope doivent patrouiller ensemble, et comme à chaque fois que ce duo est de garde, je ne suis pas rassuré. Ma chérie m'a pourtant rassuré plusieurs fois, m'expliquant qu'elles ne patrouillaient pas ensemble et que les seuls moments de communications qu'elles avaient se limitaient aux échanges d'informations, malgré tout, je ne peux m'empêcher de me méfier.

J'arrive rapidement dans la grande salle et jette un regard vers la table des Poufsouffles. La jeune femme me fait un clin d'oeil tandis que Jacob semble en plein monologue. Je serre les poings, sentant une certaine rage monter en moi. Je sais pourtant que rien ne se passera jamais entre eux, que leur relation est purement platonique, malgré ce que m'a laissé croire cet abruti de Jacob il y a quelque mois, mais malgré ça, je ne peux m'empêcher de me sentir jaloux, menacé.

Ruminant, je me laisse tomber lourdement sur le banc, aux côtés de Gaelle qui me regarde avec son sourire de conspiratrice.

-Alors la nuit a été courte ? Me lance-t-elle, à moitié hilare.

Je lui lance un regard noir, préférant l'ignorer et pioche dans les divers plats à ma disposition. Cotoyer quasiment vingt quatre heures sur vingt quatre la meilleure amie de ma copine n'est vraiment pas un avantage. Surtout depuis que j'ai compris qu'elles se racontaient absolument tout. Enfin presque tout. Je me doute qu'Adélaïde ne raconte pas les secrets que je lui confie, mais pour ce qui est du reste...De nos rendez-vous clandestins et des...échanges de positions que nous partageons, je ne suis pas convaincu que cela reste vraiment entre nous. Et je le suis encore moins en surprenant les regards pleins de malice que me lance Gaelle en ce moment.

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