Chapitre 110 - Adélaïde
23 Avril 1994
-Endoloris !
Je me réveille une nouvelle fois en sursaut, le coeur au bord des lèvres. Je me lève, ignorant les protestations de mes compagnes de chambre encore ensuquées par le sommeil, et file à la salle de bain. La bile me brûle l'œsophage tandis que mon estomac se tord dans tous les sens. Je m'essuie la bouche d'un revers de la main avant de me recroqueviller sur le carrelage, tremblant de tout mon corps.
-Ce n'était pas réel Adélaïde. Ce n'était qu'un cauchemar. C'est fini. Ressaisis-toi espèce de chiffe molle ! Murmuré-je plusieurs fois, les yeux fermés.
Je souffle, me forçant à respirer à rythme régulier, me focalisant sur les battements de mon coeur qui s'espacent petit à petit.
-Adélaïde ? Ca va ?
J'ouvre les yeux sur Cassandra, accroupie à côté de moi. La jeune fille fixe mon corps avec de grands yeux horrifiés, la bouche ouverte. Suivant son regard, je déglutis et me redresse rapidement. Je la dépasse et retourne dans la chambre, empoignant d'un geste précipité ma robe de chambre que j'enfile en quelques gestes.
-Oui ça va. T'inquiètes, je gère.
Mon ton est sec, mais nécessaire. Je ne veux pas qu'elle s'apitoie, et encore moins qu'elle me questionne. C'est assez difficile pour moi d'entendre murmurer sur mon passage. Je n'ai vraiment pas envie d'être en plus l'animal de foire de ma chambre. Je câline Twix quelques instants avant de lui donner à manger. J'enfile une robe propre et y épingle mon insigne de préfète avant d'envoyer celle de la veille en boule devant mon lit.
Sentant que l'on m'observe, je me retourne. J'ai à peine le temps de voir les visages gênées des filles avant que ces dernières trouvent subitement leurs malles subjuguantes. J'esquisse un sourire amer. Pourquoi rien ne peut rester secret dans cette foutue école ? Si je dois supporter cela jusqu'à la fin de l'année, je...J'inspire profondément en fermant les yeux, empêchant ainsi de nouvelles larmes traîtresses de s'enfuir. Une fois calmée, je descends prendre mon petit déjeuné.
J'arrive dans la grande salle et sens une douce chaleur envahir mon coeur. Gaelle et Jacob débattent vigoureusement sous le regard dépité de Percy. Je souris face à ce spectacle, qui, même habituel, m'attendrit au plus haut point. Je savoure chaque instant, chaque petite douceur, infime soit-elle. J'avance vers eux et ils se stoppent net en me voyant.
-Je vois que vous êtes en forme ce matin ! M'exclamé-je, un sourire aux lèvres.
M'asseyant à côté de Percy, ce dernier passe son bras autour de moi, m'obligeant à me coller à lui avant de m'embrasser tendrement. Tandis que je me sers, je sens sa prise se refermer sur ma hanche, comme si il avait peur que je ne m'échappe.
Nous terminons rapidement de manger et prenons la route vers la salle de métamorphose. Je fronce les sourcils devant leur attitude. Même si ils font comme si rien ne c'était passé, à ma demande, je vois bien que quelque chose cloche. Percy ne me lâche pas la hanche une seule fois, même quand nous croisons un professeur, Gaelle se triture les mains à côté de moi au point d'y laisser de grosses plaques rouges, et Jacob reste en retrait derrière nous dans un silence qui ne lui ressemble pas.
-Ok vous jouez à quoi depuis quelques jours tous les trois ?
Je m'avance et me retourne afin de leur faire face, les regardant tour à tour. Ils semblent gênés et évitent de me regarder en face. Je ferme les yeux tandis qu'une tempête menace d'éclater en moi. Comment ai-je pu croire que tout serait comme avant ? Évidemment qu'ils ne peuvent pas réagir de la même façon. Ils savent ce qui m'est arrivé, dans les grandes lignes. Et c'est déjà bien assez à mon sens. Je n'ose même pas imaginer comment ils seraient si ils savaient tout ce qui s'est passé. Je ferme les yeux, réprimant un frisson tandis que des flash me reviennent en mémoire. Je contracte ma machoire, faisant légèrement bouger mon faux palai. Ce petit rappel à l'ordre est toutefois efficace, m'obligeant à reprendre le dessus. Voyant qu'ils ne répondent pas, je soupire, à la fois soulagée de ne pas devoir entrer dans cette discussion, et énervée par leur comportement.
-Allons-y. On va être en retard.
Je leur emboîte le pas d'un pas déterminé. Le cours de métamorphose est devenu essentiel à mes yeux, et je n'ai pas envie d'en perdre une minute. Surtout que le jour J approche à grands pas. Même si les cours ne sont pas portés sur la métamorphose humaine, certains conseils donnés par le professeur McGonnagall me seront très utiles. Dans deux jours. Dans deux jours, je retirerai ce foutu faux palai et je n'aurait plus qu'à me préoccuper de mes incantations, priant pour que l'orage arrive rapidement. Frémissant d'impatience, j'accélère le pas.
Alors que nous entrons dans la salle, l'animagus me servant de professeur vient à notre rencontre d'un pas rapide.
-Miss Bercley ! Le professeur Dumbledore vous attend dans son bureau. Je vous pris d'y aller immédiatement. Il a...quelques questions à vous poser.
Son regard se fait insistant et je déglutis, comprenant très bien quels genres d'interrogatoire je vais avoir droit. Sentant certainement mon mal aise, Percy s'approche.
-Puis-je l'accompagner professeur ? Demande le jeune homme devant nos regards surpris.
Je déglutis, n'osant refuser de peur de vexer Percy. Toutefois, je pris pour que le professeur McGonnagall refuse. Je n'ai vraiment pas envie qu'il assiste à ça. Je ne pourrai pas, non. Devoir me replonger dans mes souvenirs sera déjà assez compliqué comme ça pour en plus devoir lui imposer. Je me mords la langue. Non, ce n'est pas tout à fait juste. Je ne veux pas protéger Percy, je veux me protéger moi. Je ne veux pas qu'il sache tous les détails de cette nuit. Je ne veux pas qu'il me regarde différemment. Et puis, je sais que je serai incapable de parler face à lui. Déjà que je ne suis pas sûre d'y arriver face au directeur.
-Je suis désolée monsieur Weasley. Le professeur Dumbledore souhaite s'entretenir seul à seul avec mademoiselle Bercley. Mais, si vous voulez vraiment vous rendre utile, je vous chargerai de lui transmettre son cours dés que vous aurez un moment. Miss Bercley, que faites-vous encore ici ?
J'adresse un sourire désolé à Percy, un hochement de tête au professeur et me dirige d'un pas rapide vers le bureau du Directeur. Arrivée devant, je me rends compte que je ne connais pas le mot de passe. Regardant tout autour de moi, je constate avec désespoir que le couloir est vide. Bon sang ! Où est Rusard quand on a besoin de lui ? Lui qui est toujours à l'affût des élèves se promenant dans les couloirs, voila qu'il décide de disparaître quand j'ai enfin besoin de son intervention.
Je m'apprête à faire demi-tour, espérant croiser quelqu'un, même Peeve serait une aubaine pour moi, quand soudain, la statue face à moi se met en mouvement. Je me retourne vers elle, suivant les escaliers des yeux qui révèlent peu à peu la stature du professeur Dumbledore.
-Miss Bercley ! Je vous attendais, venez !
Je monte sur la marche à côté de lui, gênée par cette proximité inhabituelle. Arrivés en haut, l'imminent sorcier me fait signe de m'installer dans un fauteuil.
-Vous prendrez bien une poignée de malices réglisses ? Me demande-t-il en me montrant le bol posé sur son bureau.
A l'intérieur, des sortes d'insectes noirs gigotent dans tous les sens. Je remercie le professeur et me lèche les lèvres, salivant d'avance tout en attrapant précautionneusement quelques friandises. Ces dernières ont une fâcheuse tendance à mordre les personnes qui les importunent, et il faut une certaine habilité afin d'éviter le contact de leurs dents. Habilité que j'ai évidemment acquise au cours de ces nombreuses années de découvertes sucrées. Le bonbon croustille sous mes dents, me picotant les papilles avec délice.
-Bien, puisque vous êtes maintenant bien installée, j'espère que vous m'excuserez de vous faire revivre les événements traumatisants que vous avez subis...Mais il faut absolument que vous me disiez tout ce qui s'est passé ce soir là dans son entière vérité.
Je retiens mon souffle tandis que mon regard s'accroche à ses yeux métalliques. Mon corps se tend et je resserre ma prise sur les accoudoirs afin de m'empêcher de fuir. Je n'ai pas envie d'en parler. Je n'ai pas envie de revivre cela. Mais je sais que je n'ai pas le choix, que je ne peux plus faire marche arrière. Je prends une grande respiration tandis que le directeur continue de me fixer, me déstabilisant par son calme et sa sérénité dans de telles circonstances.
-Je...
-Savez-vous ce qu'est une pensine, mademoiselle Bercley ? Me coupe-t-il calmement.
-Non monsieur, réponds-je en fronçant les sourcils, me demandant où il veut en venir.
-La pensine est un accessoire très utile quand on veut se raffraichir la mémoire sur des événements précis. Elle permet de replonger dans nos souvenirs le temps d'un instant, en être spectateur afin d'avoir un peu de recul sur notre passé et nos ressentiments.
Il marque un temps d'arrêt tandis que j'assimile ce qu'il me dit. Je fronce les sourcils, me tassant sur ma chaise, redoutant ce qu'il va me demander de faire. Même si je sais déjà ce qu'il va me dire, je le laisse finir, ayant bien trop de respect pour ce grand Directeur pour oser le couper dans ses explications.
-J'ai conscience que ce ne sera pas facile pour vous, mais ce qui est fait...est fait. Nous ne pouvons pas changer le passé, mais nous pouvons changer le futur en se basant sur notre vécu. Vous comprenez ?
-O..Oui professeur, murmuré-je.
Le professeur Dumbledore acquiesce avant de se diriger vers une grande armoire qu'il ouvre en grand. Je regarde avec fascination une large bassine en sortir et m'approche, la curiosité ayant pris le pas sur le reste.
-Ceci est une pensine. Les voluptés de fumée que vous y voyez sont des souvenirs qu'elle conserve récieusement. Les miens, mais également ceux des directeurs avant moi, de certains élèves et professeurs également. Me permettez-vous d'extraire de votre mémoire vos souvenirs de l'autre nuit et de les visionner ?
-Je...Je vais les oublier alors ? Demandé-je, entrevoyant une lueur d'espoir.
-Malheureusement non. J'en suis terriblement navré. Le souvenir ne sera que copié à l'identique. Il restera à jamais intact à l'intérieur de la pensine, même quand vous l'aurez...atténué dirai-je.
J'acquiesce, comprenant où il veut en venir, même si je doute fortement réussir à oublier cet évènement. Je me recule et fronce les sourcils.
-Comment allez-vous procéder professeur ?
Un fin sourire s'affiche sur ses lèvres tandis qu'il prend sa baguette. Doucement, il la pose sur sa tempe et la tourne plusieurs fois entre ses doigts. Bouche bée, je remarque un fin filament argenté sortir de sa peau, s'enroulant autour de sa baguette. Le professeur positionne cette dernière au-dessus de la pensine, laissant glisser le fil argenté qui se dépose délicatement à la surface de l'eau.
-Comme ceci, répond-il finalement.
Une fois la démonstration terminé, je le laisse m'extraire le souvenir. Mes mains tremblent et je les cache dans les poches de ma robe, honteuse de me montrer ainsi faible devant l'un des plus grands sorciers au monde. Je ne peux m'empêcher de penser que lui aussi a dus en subir des sortilèges, et pourtant, il est toujours là, souriant. Je ne peux être qu'admirative d'une telle force et me promets de tout faire pour lui ressembler un tant soit peu.
-prête miss Bercley ?
J'ouvre les yeux et glisse mon regard vers son bras tendu. Sa paume ouverte, il attend que je la prenne. Hésitante, je dépose ma main dans la sienne, surprise par la fraîcheur qu'elle dégage. Le visage en avant, nous plongeons dans le pire souvenir de ma vie. Malgré moi, je resserre fortement ma prise sur sa main et sens cette dernière exercer une légère pression. Ce simple geste m'apaise, m'apportant un certain réconfort tandis que le terrain de quidditch se dessine autour de nous.
*
J'atterrie mollement sur la moquette tandis que le phenix du directeur pousse des petits cris. Des larmes ruissellent sur mon visage et je suis incapable de les arrêter. Revivre cette épreuve en temps que spectatrice a été tout aussi douloureux que le vivre tout simplement, peut-être même plus douloureux. Malgré mes cris, je n'ai pas pu me sauver de lui. Je n'ai rien pu faire a part le haïr. Le haïr une seconde fois. Me haïr une seconde fois. J'étais si misérable ? Mes excès de rage ressemblaient plus à des actes désespérés qu'autre chose. Je n'étais qu'un pantin. Un stupide pantin à la merci de la pire ordure que j'ai rencontré. Amère, je me redresse doucement tandis que la cheminée crache une épaisse fumée noire.
-Compte tenu des circonstances, j'ai convoqué vos parents de façon express. Heureusement qu'il y a une cheminée dans le bureau des Aurors. J'ai demandé à Alastor Maugrey de m'envoyer vos parents dans l'immédiat.
Je blémis tout en me redressant. Je ne sais pas si j'arriverai à rester calme face à une deuxième confrontation. Face à la pire des confrontations. Que vont-ils penser de moi ? Ils vont être tellement déçus. Eux qui se mettent en danger à chaque instant, qui sont confrontés à des horreurs inimaginables, que vont-ils penser de leur faible fille ?
-Professeur Dumbledore ! Nous avons fais aussi vite qu'on a pu.
Mon père apparaît le premier et serre la main du directeur. Je recule, baissant la tête, tandis que les pieds de ma mère apparaissent dans la cheminée.
-Professeur Dumbledore ! Adélaïde ?
Ma mère me regarde de haut en bas. Son regard s'embuant de larmes me fait l'effet d'un coup de poignard en plein coeur. Elle s'approche de moi, doucement au début, puis de plus en plus vite. Ses bras m'encerclent et je sens son parfum. Si rassurant, si réconfortant. Je ne tiens plus. Mes jambes se dérobent sous moi. La pression a été bien trop intense, je n'arrive plus à rester forte. Mon corps me lâche. J'ai honte. Tellement honte. Mes larmes coulent et je suis incapable de les arrêter. Là, dans la chaleur de ses bras, je me sens de nouveau une petite fille. Une petite chose fragile et pitoyable. Sa main me caresse les cheveux et elle me fredonne une berceuse. Celle de mon enfance. Je n'ose pas ouvrir les yeux. Je ne veux pas croiser le regard de mon père. Je ne veux pas lire sa déception dans ses yeux.
-Professeur Dumbledore, l'entend-je commencer, ce qui s'est produit est inadmissible !
Je les entends échanger durant de longues minutes. Le directeur, incroyablement calme, face à mon père déchaîné. Ce dernier menace de faire intervenir le ministère de la magie, déferlant toute sa colère contre le mage, le menaçant d'un renvoie. Je ne peux pas laisser faire ça. Ce n'est pas juste...
-Papa ! Il n'y est pour rien ! Ce...C'est ma faute !
Devant leurs regards interloqués, je baisse les yeux, m'obligeant à tout leur raconter, l'insulte envers Gaelle, ma menace stupide, et la suite...Je n'ai pas envie qu'ils aillent faire un tour dans la pensine. Je ne veux pas qu'ils me voient ainsi. Alors ma langue se délie. Je suis obligée de m'arrêter plusieurs fois, et à chaque pause, le professeur Dumbledore me propose des friandises. Après ma troisième poignée de dragés surprises, je termine enfin mon récit, le ventre douloureux d'avoir reçu autant de sucres d'un coup.
-Tu rentres avec nous Adélaïde. Va faire tes valises. Tu finiras ton année à Beauxbâtons avec ta cousine.
-Quoi ? Papa non ! Il en est hors de question ! Ma vie est à Poudlard. Il y a...Gaelle, Jacob...
-Tu te feras de nouveaux amis. Adélaïde tu..
-Non papa ! Il y a Percy...et...et...Et ce n'est pas en fuyant que je deviendrais un bon Auror ! Au contraire ! Que se passera-t-il quand je me présenterai à l'examen ? « Bonjour, je suis Adélaïde Bercley, celle qui a fuit Poudlard » ? Non papa ! Je reste et ce n'est pas négociable. De toute façon, tu ne peux pas m'y obliger. Je suis majeur ! C'est à moi de décider !
Je retiens mon souffle, regardant mon père droit dans les yeux. Je sais que si je baisse le regard, je ne pourrai plus rien faire. Je dois tenir. C'est comme ça entre nous. Le premier qui flanche perd. Le premier qui flanche a tort. Le premier qui flanche n'est pas convaincue par ses propres paroles. Hors de question que je lui donne raison. Pas cette fois.
-Adélaïde, ma puce.
J'ignore ma mère, sachant pertinemment qu'elle tente de me faire faillir. Au bout d'un temps interminable, mon père lève les yeux au ciel, s'avouant ainsi vaincu. Un sourire éclairant mon visage, je me jette dans ses bras me love contre sa poitrine.
-Merci papa !
-Esperons que je ne le regrette pas. Mais Adélaïde, je suis très sérieux, à la moindre nouvelle menace, je reviens te chercher et il n y aura plus de négociations. Suis-je clair ?
-Trés clair. Ne t'inquiètes pas, tout ira bien.
-J'espère qu'on finira par rencontrer ce jeune homme qui semble valoir la peine que tu restes ici ma chérie, soupire mon père en me relâchant.
-Un jour papa. Ne t'inquiètes pas.
-Ses parents sont adorables ! Je suis contente que tu te sois trouvée quelqu'un de bien ma chérie.
-Merci maman...
Génée, je jette un regard vers le directeur qui n'a pas manqué un seul mot de notre échange. Je baisse les yeux, rougissant tandis que mes parents s'excusent de ne pas pouvoir rester plus longtemps.
-Bien évidemment, Marcus Flint sera renvoyé dés demain, le temps d'envoyer un hibou à ses parents. Sa baguette lui sera confisqué dés que mademoiselle Bercley aura quitté mon bureau.
Mes parents remercient le professeur Dumbledore avant de lui serrer la main et disparaître dans la cheminée. Je repars dans la salle commune de Poufsouffle, un poids disparaissant de mes épaules. Après toutes ces émotions, j'ai même l'autorisation du directeur pour ne pas aller en cours de la journée, et je mets à profit ce moment pour récupérer mes heures de sommeil. Le soir venu, je raconte à Percy, Gaelle et Jacob ce qui s'est passé dans le bureau du directeur.
-Je vais prendre ton tour Adélaïde ce soir, mais, je t'interdis de sortir du dortoir. Ce soir, tu dors, compris ?
-Promis Jacob, ricanné-je devant son air sérieux.
-Compris Percy ? Continue le jeune homme, me faisant éclater de rire.
-Evidemment ! Tu me prends pour qui Jacob ? Demande mon cher et tendre, choqué par l'insinuation de son confrère.
De retour dans le dortoir, je m'écroule comme une masse sur mon lit, me laissant emporter avec soulagement par le sommeil.
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