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(Oui ça devait être l'épilogue mais j'ai changée d'avis ! Ce sera le prochain ^^)
Audric
- Bordel mais sers-toi de ton cerveau, Ty ! Et quand je parle de ton cerveau, je parle du vrai, pas de ta bite ! S'époumone James.
- Et si, au lieu de me gueuler dessus, tu nous filais un coup de main ?!
- Nan, j'suis bien là...
Je secoue la tête, ils m'énervent a se chamailler comme des gosses ces deux-là !
- Bon, ça passe là ? Demandé-je, le souffle court.
Mes bras me brûlent et je suis essoufflé d'avoir porté ce foutu canapé pendant trois étages.
- Ouais, encore deux marches et c'est bon.
Nous puisons dans nos dernières forces pour les passer puis après un regard échangé avec Ty, on lâche le canapé sur le palier, et on s'affale dessus. K.O.
- Hey, c'est pas le moment de faire une pause, les mecs !
- Et si t'arrêtais de nous donner des ordres, sergent ?
Peyton me sourit et lève les yeux au ciel.
Depuis, que je lui ai proposé d'emménager avec moi, elle se comporte comme un sergent chef.
J'ai fais les cartons, en rangeant tout bien, proprement pour ne pas qu'elle me hurle dessus et voilà que, à peine ai-je posé mon cul pour reprendre mon souffle, Madame n'est pas contente.
- James, prends ça et mets-le dans la troisième chambre. S'il te plaît, ajoute Peyton devant mon regard amusé.
Je me lève et avec l'aide de Ty, nous faisons rentrer le canapé dans l'appartement.
Il est assez grand, avec trois chambre, notre chambre à Peyton et moi, celle du gosse - Ty, qui s'est approprié la deuxième pour quand il sera torché, et la dernière qui servira de bureau à la charmante future avocate qui me sert de petite-amie.
Peyton a craquée pour cet appartement dès qu'elle a vue la cuisine, grande, spacieuse et moderne avec son îlot centrale. Perso, je me suis tout de suite imaginé toutes les choses que je lui ferait sur ce même îlot, mais bon...
Reste le salon/salle à manger, ni trop grand, ni trop petit. Juste assez pour avoir un vrai coin salon avec le canapé, et la télé, et une vraie salle à manger digne de ce nom pour recevoir tout nos potes en même temps.
Comment je paie le loyer ?
Ma copine fait un stage payé dans un grand cabinet d'avocats, et moi, je bosse toujours à la salle de boxe. Peut-être que je vais devoir trouver un autre boulot pour assurer pleinement avec cet appartement et Peyton, mais pour le moment, rien à foutre. J'ai mon propre appart, à deux blocs de celui de Ty, et pareil de celui de Juliet et Romane. Parfait.
- J'ai mal pour toi mec, me lance Roman en me tendant une bière.
- Pourquoi ?
- Bah, le sergent chef va t'aboyer dessus tout le week-end pour que tu ranges tout ce joyeux bordel.
Je me marre mais il a raison, si je m'y mets pas assez vite, Peyton va râler.
Elle est ordonné quand moi je suis bordélique.
- Et si au lieu de raconter des conneries, tu faisais le service pour tout le monde !? Lance Juliet à son copain.
Cette fois, j'éclate carrément de rire lorsque Roman se met aussitôt à distribuer des bières à tout le monde, sans rétorquer.
- Et après tu dis de Peyton... me moquai-je en le bousculant.
•••
Une semaine plus tard...
L'appartement est maintenant correctement rangé, enfin, d'après mes propres critères de rangement puisque Peyton continue de changer chaque objet de place. Chaque chose que j'ai rangée en fait...
Je lève les yeux au ciel et file sur le balcon pour allumer une clope, ici c'est mort pour fumer à l'intérieur, elle me botterait le cul jusqu'à ce que mes poumons soient en contact avec mon coccyx.
- Ils arrivent à quelle heure ? Me demande Peyton un peu plus tard.
La sonnette m'empêche de répondre et je me marre :
- Maintenant...
Elle soupire, se mets à râler qu'elle n'est pas prête, que le repas n'est pas prêt ni même l'apéro.
- Eh, respire, dis-je alors que la sonnette se manifeste encore une fois. Ce ne sont que nos potes et nos parents.
- Ouais, justement. Il y a nos parents. Enfin, ma mère surtout.
- Et son mec, tu l'aimes bien non ?
Elle hausse les épaules avant d'aller ouvrir la porte sans se presser.
La mère WhiteHill et son mec, Parker entre dans l'appartement, suivit de ma mère et de Jake. J'observe Peyton dire bonjour à sa mère, elle est raide comme un piquet et ne répond pas au câlin de sa génitrice. Ça promet...
- Salut maman, je dis alors que ma mère me serre dans ses bras. Il est où Ben ?
- Avec Luna au skate park, elle me répond en me faisant un clin d'œil.
Je me tourne ensuite vers la mère de Peyton et son beau-père, alors que Jenks serre fort ma copine dans ses bras.
- Madame WhiteHill... je dis les dents serrées alors qu'elle me mate de haut en bas, plissant les yeux à la vue de mes tatouages.
- Audric... et appelle moi Sylvia, ajoute-t-elle au bout d'un moment après un coup de coude peu discret de Parker.
Je hoche la tête et ferme la porte alors qu'ils retirent leurs vestes. Sylvia, ça me fait tout bizarre de ne serait-ce que penser son prénom..., observe les lieux, les lèvres pincées.
- C'est... sympa. Finit par dire Sylvia en s'asseyant sur une chaise de la salle à manger.
Je ne réponds rien, certes, cet appartement n'est pas luxueux comme sa villa, mais c'est mon chez moi. Enfin, notre chez nous à Peyton et moi, mais c'est quand mon appartement à moi. Genre, ça va être la première fois que je ne vais pas habiter chez des familles d'accueil ou dans des foyer.
Mon chez moi...
Je souris et attrape des bières, et une bouteille de vin pendant que Peyton s'active à verser des chips et du saucisson dans des coupelles.
Les parents commencent à discuter, plus ou moins puisqu'au final, c'est surtout Jake et Parker qui parle. Ma mère et celle de Peyton gardent les yeux rivés dans leur boisson.
J'envoie un message à Ty discrètement, histoire de savoir quand est-ce qu'ils vont se pointer parce que, je commence sérieusement à m'emmerder.
Il me réponds que Zoey n'est pas encore prête et c'est la même du côté de Roman et Juliet. James me dit qu'il est en route pour aller chercher Eléa, j'en conclus que nous allons devoir rester seuls avec les vieux encore au moins une heure.
La torture...
Je vide la moitié de ma bière et embrasse Peyton sur la joue avant de sortir de table et de choper mon paquet de clope sur la bibliothèque près du balcon, histoire d'aller en griller une et d'échapper cinq minutes aux discussions de vieux.
« J'te déteste. »
Je ricane en pianotant une réponse rapide à ma copine, que j'ai lâchement laissée seule à table.
« Nope, tu m'aimes. Sorry babe ❤️ »
J'appuie sur envoyé et la porte vitrée qui couine me fait relever les yeux de l'écran alors qu'il se met à nouveau à vibrer dans mes mains.
J'y jette un œil, et bingo, Peyton me prévient que sa mère rapplique.
« Deux secondes trop tard... »
- On peut parler ?
Je hausse les épaules, ai-je le choix de toutes façons ? J'suis coincé sur ce foutu balcon... donc à moins de sauter du troisième, je vais devoir l'écouter.
- Je sais que tu me m'aimes pas beaucoup, Audric mais...
- C'est pas ça, M'dame WhiteHill, je la coupe. Je trouve juste que t'es injuste avec Peyton. Et aussi que tu fais trop passer ton bonheur avant le sien. Ah, et tu juges trop vite aussi... Et j'suis toujours pas passé au-dessus du fait que t'ai voulu débrancher Peyton.
Je me tais, fronce les sourcils et conclus :
- Ouais, en fait t'as raison. J'crois que je t'apprécie moyen...
Elle pouffe avant de se mettre à rire franchement.
- C'est réciproque, je dois avouer... Premièrement, il faut que tu saches que tu as raison.
Je hausse un sourcil.
- Sur le fait que je juges trop vite, et sur le fait que je fais passer mon bonheur avant celui de ma fille, explique Sylvia en se tortillant les doigts. Je vais pas te raconter ma vie, ou le pourquoi de mes choix, Audric, parce que cela ne te regardes pas. Mais saches juste que j'aime Peyton. Et je regrette d'avoir voulu la débrancher lorsqu'elle était à l'hôpital. A dire vrai, j'avais peur. J'avais peur qu'elle ne soit plus jamais la même, et peur qu'elle m'en veuille d'avoir ramené Eddy et ses enfants à la maison.
Elle prend une pause et s'essuie les joues. Merde.., c'est pas un putain de robot, elle chiale.
Je détourne le regard, gêné.
- Alors qu'en réalité, le seul truc qu'elle me reproche c'est d'avoir voulu la débrancher.
Je hoche la tête, et termine ma clope avant de la balancer dans un pot de fleur.
- C'est tout ?
- Non, dit-elle en toussotant. Je voulais aussi te dire merci.
- Merci ? De quoi ?
- D'avoir défendu ma fille, de t'être battu pour elle, et de la rendre heureuse. Tu n'es vraiment pas le genre de garçon que je voulais pour ma fille... mais elle t'aime. Et, je constate que t'es mieux élevé que certaines personnes de bonne famille. J'ai fais une erreur de jugement et je m'en veux.
- Euh... ok.
J'ai pas les mots là...
Heureusement, la sonnette retentit et le rire de Zoey et de mon meilleur pote me parviennent alors que j'entre à nouveau dans l'appartement, la mère WhiteHill sur les talons.
Sauvé par le gong !
- Salut frangin !
- Hey, p'tite soeur...
J'enlace Zoey tout en cognant mon poing contre celui de Ty.
- Vous arrivez pile à temps...
- Et on a ramené du ravitaillement pour quand les blaireaux seront partis... euh, bonjour M'dame WhiteHill ! Rougit Ty avant de rire nerveusement.
Puis, il se fraie un chemin jusque dans la salle et embrasse ma copine sur la joue avant de faire de même avec ma mère.
- Jenks, la salue-t-il avant de serrer la main à Jake.
- Tyler, j'ai un prénom, tu te souviens ?
- Oui, mais non !
Elle soupire et je ris. Ce surnom, elle n'est pas prête de s'en débarrasser !
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