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Audric

Je suis à peine installé sur la banquette que Peyton s'installe à califourchon sur mes genoux et plonge ses mains dans mes cheveux afin d'attirer mon visage tout près du sien. Ses lèvres s'emparent des miennes et déjà je sens mon excitation revenir. Peyton sourit contre ma bouche, manifestement ravie de l'effet qu'elle me fait. Mes doigts s'accrochent à son corps, caresse ses cuisses nues et remontent doucement jusqu'à ses fesses que je malaxe tout en continuant de l'embrasser. Elle se cambre sous moi alors que je dépose une pluie de bisou sur la ligne de son cou et de ses épaules dénudées et alors que j'amorce une progression plus au Sud, le gémissement qui sort de sa bouche manque de me faire jouir sur place.

- Putain... murmuré-je en relevant la tête pour la regarder avec sûrement l'air d'un parfait crétin.

Elle est tellement belle... du mouvement derrière la vitre me rappelle que nous sommes dans une voiture et je grimace à la vue du couple de personnes âgées qui se baladent mains dans la main juste à côté du véhicule.

- Sérieux, bébé, tu veux pas qu'on aille chez toi ? Ça craint là...

- Tu as des vitres teintées, je te rappelle...

- Ouais, mais la bagnole n'est pas insonorisée, le gémissement que tu as poussée aurait pu réveiller un mort !

Peyton rougit en ricanant puis se détache de moi en soupirant.

- Ok, on rentre ! Mais je te préviens, pas question que je te laisse partir de chez moi avant d'avoir étanché mon désir.

- À tes ordres, bébé.

Je lui décoche un sourire à fossettes qui l'a fait râler.

- Et arrête de me sourire comme ça, ça me met dans tout mes états !

J'éclate de rire, l'embrasse furtivement et repasse à l'avant pour démarrer le moteur.
A dire vrai, j'aurais pu faire l'amour avec elle dans cette voiture, ça aurait été vraiment excitant mais, nous étions vraiment sur un parking en pleine rue, il y avait des passants et mince, c'est la première fois que nous partagerons un moment d'intimité depuis des lustres, mieux vaut faire les choses bien.

- Bon, conduire avec une trique pareille, c'était vraiment pas facile, Dis-je en coupant le moteur en bas de chez Peyton.

- Ah oui ?

- Fais pas l'innocente, dis-je en souriant. Tu m'as allumé pendant tout le trajet !

Je claque la portière et la rejoins de l'autre côté de la Mustang.

- Je ne vois pas du tout de quoi tu parles... répond finalement Peyton avec un sourire taquin.

- Donc, réajuster ton bustier pour que j'ai une vue plongeante sur ta superbe poitrine ce n'était pas fait exprès ?

- Moi ? J'ai fais ça ? Non...

- Et je suppose que tu n'as pas fait non plus exprès de faire remonter ta robe sur tes cuisses ? Supposé-je en la suivant dans la cage d'escalier.

- Du tout, c'est un heureux hasard...

Je secoue la tête en soupirant, maintenant j'ai une vue parfaite sur son petit cul qui grimpe les escaliers et j'ai du mal à me défaire du spectacle. Enfin, nous nous arrêtons devant la porte de son appartement, Peyton ouvre le battant après avoir donné un coup de clé et aussitôt, je la plaque contre le bois tout en l'embrassant à pleine bouche.

Elle m'a vraiment allumé pendant le voyage, et je n'en peux plus. J'ai envie d'elle et le lui fait sentir en plaquant mon bas-ventre contre elle. Je la soulève et ses jambes s'enroulent instantanément autour de mon corps, nous pressant encore plus l'un contre l'autre. Ses mains défont fébrilement un à un les boutons de ma chemise et je dois me tortiller pour la faire tomber tout en maintenant maladroitement Peyton contre moi.
Ses yeux s'agrandissent à la vue de mon torse nu et elle se mord la lèvre, les prunelles brillantes.

- Hey, vous pouvez pas aller dans la chambre sérieusement ?

Peyton relâche aussitôt ses jambes et retombe debout sur le sol alors que je me retourne pour fusiller Ty du regard.

- Mec, qu'est-ce que tu fous là d'abord !? M'exclamé-je à moitié furax et à moitié amusé.

Deux fois surpris en une soirée, on tiens un record...

Puis, je remarque que mon meilleur pote ne porte qu'un caleçon et je grimace alors que ma frangine arrive dans la pièce vêtue d'un t-shirt de Ty.

- Tyler, t'en mets du temps pour boire un verre... d'eau. Termine Zoey en rougissant et en baissant un peu plus son vêtement sur ses cuisses.

- Oh oh... murmure Peyton.

- Putain mec, t'es sérieux ? Grogné-je. Déjà, savoir que tu sors avec ma soeur c'est moyen mais là...

Je me passe la main sur le visage, les doigts tremblant. J'ai une soudaine envie de mettre une bonne raclée à mon meilleur ami. Je ramasse ma chemise sur le sol et l'enfile sans la reboutonner.

- Ça va, joue pas au grand frère, Audric ! C'est pas comme si j'étais encore vierge de toutes façons !

- Ah mais tais-toi ! Dis-je précipitamment. J'ai déjà envie de me crever les yeux, j'ai pas envie de devoir me couper les oreilles !

Peyton éclate de rire, elle se fout clairement de moi... Ty et Zoey se joignent à elle et voilà que je passe pour un parfait abruti. Quoi ? Ce n'est pas normal de ne pas avoir envie de savoir comment se déroule la vie sexuelle de sa sœur ?
Je prends une grande inspiration et les regardes tout les deux :

- Bon, Peyton et moi on aimerait bien être seuls donc...

- Pfff donc tu fais style ma vie sexuelle te répugne mais tu en fait autant ! S'exclame Zoey avec un grand sourire victorieux.

- Zoey.... dis-je calmement mais sèchement. Va chez Ty ce soir.

Ils éclatent tous de rire une nouvelle fois puis ma sœur et mon meilleur pote filent s'habiller et préparer les affaires de Zoey puis au bout d'une dizaine de minutes, nous sommes enfin seuls.

- C'est vraiment pas comme ça que j'imaginais cette soirée... commente Peyton en se dirigeant vers la kitchenette. Tu veux une bière ?

- Non, pas pour le moment.

Elle se retourne et s'esclaffe :

- Quoi ? Tout ça ne t'as pas refroidi ? Entre ta sœur et Ty et le flic tout à l'heure ?

Je secoue la tête et m'approche d'elle.

- J'aurais toujours envie de toi, Dis-je dans un murmure.

Puis, je lui sors mon fameux sourire à fossettes et je vois ses yeux s'assombrir de désir. En un clin d'œil, Peyton me saute dessus. Je l'attrape et là maintiens contre moi en lui tenant les fesses puis, tout en l'embrassant, la dépose sur le plan de travail.

- Tu es au courant que j'ai un lit dans la pièce d'à côté ? Demande Peyton alors que je picore son cou de bisous.

- Oui, mais comme tu avais l'air partante pour des positions innovantes ce soir...

Je me tais alors qu'elle gémit de plaisir et laisse à nouveau tomber ma chemise sur le sol. Peyton me dévore du regard, parcourant des yeux mon torse nu exposé devant elle.

- Hey mais...

Je me sens rougir alors que ses doigts se pose sur ma poitrine, alors que la pression de ses jambes autour de moi s'accentue. Lentement, elle trace le contour du tatouage que j'ai fait ajouter récemment.

- Tu l'a fait quand ? Murmure Peyton, les yeux embués.

- Une semaine, évites de trop le toucher, Dis-je doucement. J'en avais marre de cette cicatrice...

Elle déglutit, comprenant sans peine que je parle de la cicatrice en forme d'étoile que la balle m'a laissée cette nuit-là. Puis, elle secoue la tête d'un air réprobateur :

- Tu sais que ce n'est pas vraiment malin de se faire tatouer le prénom de sa copine ?

- C'est vrai, mais il faut dire que je n'ai jamais été très malin, Dis-je en faisant lentement descendre la fermeture dorsale de sa robe. Tu sais, le genre de mec capable de finir dans une piscine alors qu'il ne sait pas nager...

Je dépose un baiser à la naissance de sa poitrine, juste là où la dentelle noire est rehaussée d'un petit noeud rouge.

- Le genre de mec capable d'apprendre à nager pour une nana...

Je dégrafe son soutien-gorge et retient ma respiration un instant. Putain, des siècles que je n'avais pas posé les yeux sur sa poitrine...

- Le genre de mec prêt à mourir pour celle qu'il aime.

Lentement, je relève les yeux vers son visage et vois des larmes silencieuses couler sur ses joues. Je les essuies tendrement avec mon pouces et l'embrasse.

- Le genre de mec à faire pleurer celle qu'il aime... dis-je avec une grimace désolée.

Un petit rire s'échappe de ses lèvres et l'instant d'après elle m'embrasse avec force et passion.

Je n'ai plus envie de jouer ce soir, plus envie de faire semblant que cette soirée n'est pas importante. L'attrapant par la taille, je serre contre moi tandis qu'elle embrasse mon cou, déclenchant une vague de désir, et l'emmène dans sa chambre.

Je la dépose sur son lit et lui retire sa robe, il ne lui reste plus que sa petite culotte assortie et putain, je crois que je n'ai jamais rien vu d'aussi érotique que Peyton étendue sur un lit avec un regard rempli de désir.

- Retires tes vêtements, Baker. Dit-elle en arquant un sourcil alors que je m'apprêtais à lui retirer sa culotte en dentelle.

Elle éclate de rire alors que je baisse mon jeans et embarque dans le même mouvement mon caleçon, dévoilant mon érection.
Passant une jambe entre les siennes, je me penche sur elle et dépose une pluie de bisou sur sa peau, ses cuisses et son ventre avant de remonter lentement vers sa bouche.

Mes mains parcourent son corps, comme si j'essayais de réapprendre ce corps que je connais sur le bout des doigts. Enfin, j'atteins la lisière de la dentelle et le gémissement qui s'échappe des lèvres de Peyton alors que je glisse un doigt en elle manque de me faire perdre tout contrôle.

- Bordel, cesses de jouer et viens en moi !

Bon Dieu que j'aime cette fille ! Je récupère mon jean et un préservatif dans la poche arrière avant de faire valser le vêtement à travers de la pièce et à genoux, je me saisit de mon sexe pour me branler deux fois avant d'enfiler la capote sous le regard fiévreux de ma petite intello qui se hâte de faire glisser la dentelle le long de ses jambes.

L'instant d'après, je suis niché entre ses jambes et je l'embrasse à en perdre haleine. Guidant mon sexe à l'entrée du sien, elle se soulève un peu et un gémissement général nous saisit lorsqu'enfin, je plonge en elle.

- Euh... bébé ? T'es pas censé rester immobile.

Merde, merde, merde....

- Tu permets ? J'essaie de ne pas envoyer la sauce là !

Elle éclate de rire, déclenchant une vague de vibrations le long de mon sexe. Bordel, elle se marre. Elle trouve ça drôle qu'après plus de deux ans d'abstinence je sois sur le point d'exploser comme un ado de quatorze piges !

- Putain...

Euh c'est quoi déjà l'hymne américain ? Ou peut-être que je vais réciter la liste des Présidents à l'envers... ouais ! alors, Trump... Obama... Bush... Clinton... Ouf ! Ça va mieux.

Lentement, je me remets à bouger, pour le plus grand plaisir de Peyton qui plante ses ongles dans mon dos. Je ramène une de ses jambes contre ma hanche, changeant ainsi l'angle de pénétration tandis que son talon de l'autre jambe accentue la pression sur mon cul. Putain, je ne vais vraiment pas tenir très longtemps. Bien décidé à ne pas jouir avant qu'elle n'ait prit son pied, je m'attaque à ses tétons pour les lécher et les mordiller tout en donnant des coups de bassins plus profonds.

- Audric... bébé...

Je souris contre sa peau et l'embrasse alors que je faufile une main entre nos deux corps pour aller caresser son clitoris. En quelques minutes, son corps est prit de tremblements et elle se met à gémir mon nom tout en se cambrant. Elle explose dans un orgasme silencieux puis s'empare de mes lèvres avidement alors que je donne un dernier coup de rein qui me fait perdre pied.

•••

Se réveiller avec le corps nu et chaud de ma petite intello est ce genre de réveil que j'aimerai avoir chaque matin. Un grand sourire éclaire mon visage alors qu'elle se tortille contre moi, manifestement réveiller par mes caresses sur sa peau.

- Bonjour... murmure-t-elle d'une voix encore Remplie de sommeil.

Pour toutes réponses, je l'embrasse dans le cou, sur les seins, le ventre jusqu'à descendre beaucoup plus au Sud...

Une bonne heure plus tard, rassasiés de son corps et après avoir prit une douche et bu un café, je dévale les escaliers et pousse la porte de l'immeuble avec un sourire d'abruti collé au visage. Un peu plus et je pourrais dire que la vie est belle et que les oiseaux chantent...

- Audric Baker ?

Je fais volte face à l'entente de mon blaze et me retrouve face à un type louche, petit et une veste en cuir sur le dos. Il serais assez vieux pour être mon père. Un coup d'œil sur la droite et je remarque une vielle Ford garée juste à côté.

Et les emmerdes reprennent...

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