15. les rencontres qui changent des vies.
hey! Fiston viens voir qui j'ai croisé entrain de te chercher ? M'interpelle mon père.
Je lève les yeux et voici Marcel et Rebecca, en chzir et en os chez moi, dans ma ville natale.
Je titube de surprise pas à pas pour les accueillir, pour la première fois, j'étreins Marcel et il tapote légèrement mon dos, je suis en overdose de surprise. Le sourire de Rebecca m'accueille, je la prend aussi dans les bras.
_ je n'arrive pas à croire que vous êtes là! Comment avez-vous fait pour me retrouver ?
_ Denise nous a apprit ta province, et je me suis souvenu que tu m'en a fait mention une fois avec ta commune, et grâce à ton nom de famille, nous avons pu avoir votre localisation, m'explique Rebecca
_ alors, ne restons pas dehors, venez à l'intérieur on va se mettre, propose mon père.
Max ne me quitte pas la semelle, je caresse son front et lui avoue qu'il m'a manqué également. Et malgré le sourire aux lèvres Rebecca me semble gênée, je la comprend, notre séparation n'était pas si agréable que ça.
Je prend sa main et caresse sa paume, je lui souris et lui glisse un " je suis content que tu sois là " cette petite phrase retentit en elle comme la dernier étincelle qui enflamme la braise d'un feu ardent. Elle me sourit avec ses dents.
Nous restons à la maison, je les sers à boire, les présentations avec mon père se sont passées.
_ je suppose que Paul a été enterré ? Ai-je demandé avec une once de culpabilité dans le coeur
_ il a rejoint Louisa pour une vie éternelle sans maladie, ni aucune douleur, répond Marcel d'un air nostalgique.
_ j'espère qu'il me pardonnera de ne pas avoir pu être là pour l'accompagner dans son séjour éternel...
_ je suis convaincu qu'il t'en veux pas du tout! Me rassure Rebecca en prenant ma main
_ et bien, Olivier! Si je suis ici, c'est pour t'informer que la fortune de Paul te revient, il t'a désigné comme son seul et unique héritier, et il a dit qu'il aimerait que tu accomplisse son rêve. M'informe Marcel
_ Quoi? Me suis-je exclamé. quel rêve ?
_ je pense que tu le connais, sinon il aurait laissé des précisions, tiens! Il ressort des papiers dans une mallette et me les donne. tu n'auras qu'à poser ta signature là, et c'est tout.
Je croise le regard de Marcel qui m'encourage d'accepter, mon père également, et même Rebecca m'encourage.
Je secoue la tête, c'est plus fort que moi.
_ désolé ! Je, je dois réfléchir, ai-je dit en se levant pour sortir de cette maison.
Pour la première fois de ma vie, apprendre que je vais embaucher des millions me fait peur, j'ai l'impression comme si, c'est un fardeau que mes épaules ne peuvent supporter. J'ai touché plus d'une fois des sommes qu'on ne touche pas chaque semaine pour des gens comme moi, et la manière dont j'ai géré, me donne la nausée quand je pense que je dois gérer la fortune de Paul.
Je m'éloigne vers la ferme, je reste assise sur une bordure. Là je ne réfléchis à rien. J'ai juste envie de sentir ce vent libre sur mon visage.
Des pas se rapprochent, je tourne ma tête et aperçois Rebecca, elle arrive à mon niveau et sans être invité, elle s'asseoit à mes côtés. Nous restons là, silencieux à contempler le néant sans mettre point dessus.
Je décide de briser le silence, par une question qui nous éloigne de la situation.
_ comment va ton entreprise ?
_ mieux que je pourrais espérer, malgré ; j'ai perdu un grand client, tout se passe bien. Et depuis le scandale avec Karl, j'ai obtenu une visibilité remarquable, ça me frousse parfois que ce soit de mon malheur que sont né des opportunités comme telles. J'ai engagé dix-sept personnes supplémentaires au cours d'un mois.
_ wahouuu, c'est génial ça! Me suis-je exclamé. néanmoins je suis navré pour cet incident avec ce type, aucune femme ne mérite qu'on la maltraite. Dis-je
_ je t'en prie de ne pas t'en faire pour moi, j'aurai dû t'écouter et ne pas partir avec lui, je ne sais vraiment pas qu'est-ce qui m'avait pris cette nuit là. Il m'a fait vivre l'enfer,
_ ça va aller, malgré tout, tu es une femme forte, et peu importe ce que tu peux subir, je crois que ton étoile ne pourra cesser de briller.
Je tourne ma tête au-dessus de mon épaule, elle fait pareille, je pose mon regard sur ses lèvres, elle fait pareille. Je sens combien son coeur bat, je brise le millimètre de distance qui nous sépare, et retrouve ses lèvres entre les miennes. Je l'embrasse doucement, elle me répond immédiatement en posant sa main sur mon épaule. Je place la mienne sur sa nuque pour l'attirer encore plus près. Je l'embrasse pendant plusieurs secondes incalculables. Le vent nous applaudit, je l'écoute.
Je me détache légèrement d'elle et colle mon front au tien, je respire le marathon, mon souffle s'entrechoque au tien, et ça crée un bouée de chaleur entre nos deux visages. Je sens qu'elle me sourit.
_ je crois que je t'aime Rebecca, ai-je avoué
_ Denise me l'a dit, je crois que moi aussi je t'aime, mais après tout ce que Karl m'a fait, j'ai peur que tu me regardes différemment, je...
_ chuuuut! Fis-je en posant mon index contre ses lèvres pour qu'elle se taise. j'ai dit que je t'aime, et non je t'aimais, cet homme est ton passé, moi je veux être dans ton présent et ton futur... Et d'ailleurs j'ai suffisamment d'argent pour prendre soin de toi comme il le faut maintenant, ai-je ironisé
Elle glousse et me donnant un léger coup sur la poitrine.
_ alors tu acceptes de signer ces papiers ? Me demande-t-elle
_ ouais! Je crois savoir le rêve que Paul voulait réaliser
_ c'est quoi ?
_ ouvrir une galerie où exposer les tableaux que sa femme Louisa a peint.
_ ça alors....?
_ et j'ai un rêve auxiliaire, dis-je
_ lequel ?
_ ouvrir une école d'art pour tout les enfants de la rue qui aimerait faire quelque chose d'autres que mendier ou voler dans les poches des gens. ça sera à but non lucratif, mais je serai trés sélectif au choix des candidats, et d'ailleurs, j'ai un assistant idéal pour ça.
_ qui-est-ce ? Me demande-t-elle avec enthousiasme
_ il s'appelle Franco, et tu le verras.
_ j'ai hâte de le rencontrer et voir comment tu matérialises ces rêves, me dit-elle
Je lui souris et la serre dans mes bras, je dépose un baiser dans sa chevelure, puis sur son front avant de serrer assez fort mon étreinte sur elle, je peux sentir la chaleur de sa peau me pénétrer, et un autre rêve me traverse l'esprit lui concernant.
Fin.
DERNIER ÉCHECS AVEC PAUL.
Une histoire imaginée grâce à mes innombrables lectures dont quelques bouquins m'ayant marqué ont été répété ici tels que:
- le dernier tango à paris de ROBERT ALLEY
- nos étoiles contraires de JOHN GREEN
- le karma sûtra by STEVE
- quatre filles et un jean de ANN BASHERES
il y a aussi la vie quotidienne de ceux qui vivent dans la rue, et cette petite histoire est juste un échantillon que je me suis servie pour en parler.
La majorité de lecteurs dans cet environnement, sont intéressés par des histoires où on met en évidence l'amour charnel en mot et en pratique, j'avais envie de quitter l'ordinaire, concevoir une histoire qui sera belle par l'originalité de l'idée, mais aussi par son caractère pudique.
Au départ, c'était un court récit que je voulais écrire, mais les idées se sont suivies entre autre et je me suis retrouvé à écrire toute une histoire de plus d'un dizaine de chapitres que j'ai prit un réel plaisir d'arriver jusqu'au bout. Mais étant donné que les lecteurs aiment avoir plus, j'ajouterai un épilogue pour boucler le boucle parfaitement.
Merci à tout ceux qui me suivent depuis toujours, ceux qui aiment et commentent, ceux qui partagent, je vous garde une place au frais dans mon coeur. Je ne serai pas cette petite leina sans vous. Merci de tout coeur et que Dieu vous bénisse, on se retrouve prochainement pour un épilogue.
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