10. l'ex psychopathe...
Photo d'illustration : la ville de Goma en RDC, nous aussi on a de la neige 🙃✌🏽
_ voici mon humble demeure !me présente-t-elle en balayant d'un geste soudain son bras
_ c'est très jolie et très lumineuse, ai-je complimenté
_ merci! Si tu veux quelque chose à boire, le réfrigérateur est dans la cuisine, moi je vais me rafraichir sous la douche, me dit-elle
Elle prend une porte, je prend l'autre qu'elle m'a indiqué être la cuisine.
Une petite pièce légèrement équipée, une lave-vaisselle d'un côté, un plan de travail, deux placards accrochés au mur qui se tiennent côte à côte, l'un contient des ustensiles à porcelaine ; verres et assiettes, des cuillères, fourchettes et couteaux de table dans une boite.
Je prend un verre et referme, j'ouvre l'autre placard l'histoire de dissiper ma curiosité, il contient des boites de conserves; de la viande de boeuf, de tomates, de petits poids, de haricots verts, etc... Un paquet des céréales, de flocons d'avoine, du sucre, du lait, un carton de lipton, et plein de trucs à conservation prolongée.
Je referme et vais ouvrir le réfrigérateur, du jus d'orange et de l'eau, je préfère prendre l'eau, en bas y'a des saucissons, des boites avec la nourriture prête à manger emballée dans des papiers aluminium, au dessus, y'a plein de boites entassées qui sont toutes assez congelées pour que j'ose verifier les contenus.
Je retourne au salon, c'est pas un truc de ouf, juste beaucoup de lumières au plafond à cause de trois lustres alignées, un petit salon; deux divans, une table en verre et une télé au mur. De l'autre côté ; un jeu de salle à manger à quatre chaises et une table.
Et plusieurs photos dans des cadres lumineux remplissent une partie du mur à ma gauche comme dans une galarie.
Il y a une grande photo qui domine les autres où on trouve; elle, sa mère et son père, puis le double de la photo qui se trouve dans son entreprise, à l'extrême gauche du bureau de Denise, où elle prend un trophée dans sa robe bleu marine.
D'autres photos sont des citations en police italique colorées en arc-en-ciel avec le nom des auteurs en bas de chaque citation.
<< ceux qui errent ne sont pas toujours perdus. JRR. Tolkien >> nous informe.
<< quand la vie vous tend un citron, il faut dire: _ mmm... J'adore les citrons, vous avec quoi d'autre? >> nous conseille Henry Rollins
<< avant de dire en mal de quelqu'un. Faites un kilomètre dans ses baskets. Quand vous le critiquerez, vous aurez déjà un kilomètre d'avance et ses baskets en prime. >> résonne Frieda Norris
<< le problème, ce n'est pas le problème. Le problème, c'est votre façon de réagir à ce problème. Compris ? >> Molly Brevin pense.
<< Et vous croyez ça possible de faire rire de 7 à 77ans?? >> questionne Jerry Seinfeld
Je souris car je n'ai rien compris, peut-être qu'il nous demande de rire à chaque fois que nous lisons cette citation. Et voilà
<< vous commettez toutes sortes d'erreurs, mais tant que vous resterez généreux, sincères et passionnés. Vous ne risquerez pas de troubler la marche du monde ni même de la pertuber sérieusement. >> nous dit Winston Churchill
<< c'est le fait d'un homme sage de tirer profit de ses ennemis. >> inspire Plutarque
Cependant Viktor Frankl nous réfléchit: << lorsque nous sommes plus en mesure de changer une situation, nous sommes mit au défi de nous changer.>>
Cette citation me touche particulièrement, j'ai l'impression comme si ces mots me sont personnellement adressés. Je me suis toujours battu pour foutre quelque chose de bon dans ma vilaine de vie, mais plus j'essaie, plus je m'enfonce. Maintenant que je réalise, le problème est moi qui dois changer, par où commencer ?
La porte s'ouvre et Rebecca sort de sa douche, elle porte un léger t-shirt gris et le bas d'un pyjama, puis un bonnet à la tête. Elle semble belle et si fraiche.
_ alors ça va ? Me demande-t-elle à s'approchant
_ oui! Je suis fasciné par ton intérêt sur des citations que tu as accroché à ton mur, je lui fais remarqué
_ tu aimes?
Je hoche la tête sans la regarder avant de pointer mon coup de coeur du doigt.
_ j'aime principalement ce texte ci, il dégage une prise de conscience assez particulière,
_ ouais! À un moment de ma vie, j'étais resté figer sur un point, et malgré les efforts que je dépensais pour s'en sortir, rien ne marchait et un jour, je suis tombé sur cette citation, c'était comme une illumination... J'ai décidé dorénavant de me changer moi, de briser mes principes qui me barraient la voie, j'ai construis des nouvelles limites, j'ai abandonné la peau fade que je portais et je me suis revêtu autrement. Après je pouvais simplement me rejouir de combien ce changement m'était agréable.
_ je ne sais pas par où commencer ce changement, ai-je avoué d'un air distrait tout en pavanant mon regard sur ces cadres.
Vite mon attention se suspend devant un nom qui m'est familier BY STEVE, trois citations du livre KARMA SUTRA que j'avais lu pour Paul
<< si tu essaie, tu as une chance de gagner, si tu n'essaie pas, tu as déjà perdu. Règle du Karma n° 43 >>
<< nos peurs sont comme un enfant, on n'essaie pas de convaincre un enfant, on n'essaie pas non plus de déclencher en lui des prises de conscience, on lui fair réaliser des expériences. Règle du Karma n° 36>>
<< traite les gens comme s'ils étaient ce qu'ils devraient être et tu les aideras à devenir ce qu'ils devraient être. Règle de Karma n° 28 pour Olivier >>
Je me retourne, ce texte est pour Olivier? N'est-ce pas c'est moi ?
_ ce texte est pour Olivier autre ou c'est moi ? Ai-je demandé avec une once d'incrédulité
Rebecca se mord la lèvre inférieure en me regardant intensément sans révéler ses intentions.
_ Alors ? Ai-je insisté
_ j'ai réalisé ce que tu dois être dont tu ne sais pas, et tu ignore être; une grande personne, j'ai jamais rencontré un homme aussi vrai après mon père et Marcel, même Karl n'en est pas. Tu dis des vérités qui peuvent te compromettre sans les emballé et tu es prêt a accepter toutes les répercussions de tes actes, et malgré tes erreurs, tu ne cesses de poursuivre ta vie avec fierté. Mais en vrai, c'est Paul qui m'a dit ces trois citations... _ dit-elle en suspendant sa phrase
_ co-comment ça? Il t'a dit ça quand? Et pourquoi ?
_ je ne peux te le dire maintenant, tu veux manger un truc ? Essaie-t-elle de changer de sujet
Elle se retourne pour partir vers la cuisine, mais je l'attrape par l'épaule et la retourne pour qu'elle me regarde. Je ne comprend rien du tout ça.
_ je vais le savoir maintenant ? S'il te plait ! dis-je
Elle reste silencieuse, ses lèvres tremblent légèrement sans qu'elle ne prononce un mot, sont regard enfouit dans mes yeux, je sens même son souffle s'écraser sur mon visage, cela me met une pression charnelle très intense. Si jamais elle n'était pas ma patronne; j'allais tenté ma chance de savourer ses lèvres mais j'ai peur qu'elle s'irrite et me chasse.
_ je- je ressens des choses pour toi - et - je - je - ne comprend pas - je - balbutie-t-elle
En temps normal, je serai mort de rire de la voir begayer ainsi, mais maintenant je ne ressens aucune drôlerie dans tout ça, je ne me sens pas en mérite de plaire à cette femme, elle est tellement.... Tout! Et moi je suis tellement... Rien pour qu'elle porte d'intérêt sur moi.
Je pose ma main sur ses lèvres pour qu'elle ne se torture pas plus de me faire comprendre, j'ai assez compris et je crois que je lui dois un baiser pour lui faire savoir mon intérêt à moi envers elle.
Je ferme les yeux et frotte mon nez à son nez, j'ouvre mes yeux et aperçois les siens closent, ses lèvres quasi-ouvertes, je penche ma tête en opposé et rapprochent mes lèvres jusqu'à toucher le bout de siennes.
Un téléphone se met à sonner et nous dûmes y mettre fin. C'est son téléphone, il était sur la poche de son pyjama, elle le sort... Fronce ses sourcils en voyant de qui vient l'appel. Elle s'éloigne de moi avant de décrocher.
_ Allô! Dit-elle
Elle reste quelques secondes sans rien dire, elle entrouvre sa bouche pour parler mais ne dis rien, puis elle va dehors, vers le balcon et jette un œil en bas avant de se retourner me faire face.
_ attends-moi ici! J'arrive! m'ordonne-t-elle avant d'enfiler ses babouches pour descendre les escaliers
Je vais au balcon pour voir ce qu'elle a vu, je remarque la silhouette d'un homme faire le cent pas tout en frottant frénétiquement ses mains. Je l'observe mais je ne le reconnais pas.
Soudain je vois Rebecca le rejoindre, il essaie de faire une bise à Rebecca mais cette dernière detourne sa tête.
Ils se parlent, mais Rebecca semble ne pas apprécier lui parler, elle semble lui sermonner et lui se justifie, on crorait même qu'il s'excuse et quelques secondes plus tard, ils se disputent mutuellement avant que Rebecca lève les yeux vers moi et le mec copie le geste. Tout les deux me remarquent, je ne tente pas de me cacher.
Le mec lève sa main comme pour la frapper mais il se retient en formant un point en l'air, puis il pointe son indexe vers Rebecca qui ne semble pas intimidé.
J'attends le mec hurler " tu viens avec moi je dis " avant qu'il l'attrape la main, je me demande vaguement si je dois descendre pour intervenir avant qu'un homme vienne détacher Rebecca des griffes de ce crétin. Là c'est décidé, je prend les escaliers mais je croise Rebecca au milieu de ma descente qui monte avec furie les escaliers.
_ c'était qui? Il te voulait quoi ? Dis-je paniqué
Elle ne réagit pas, me dépasse avant de poursuivre sa monter, je fais demi-tour en la suivant derrière sans lui dire quoique ce soit.
Elle rentre à la maison et vais directement dans sa chambre dont je suppose n'avoir pas droit d'y mettre pied.
Quelques minutes plus tard, elle sort avec une couverture et un oreiller qu'elle me tend.
_ tu peux occuper le canapé pour cette nuit, je vais dormir... Bonne nuit
J'ai même pas le temps de dire quoique ce soit, elle disparait déjà.
Fin du chapitre 10, à très bientôt 😘
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