酒・8
≡ chapitre 8 ≡
- Alors, tu sais sur quoi tu vas travailler aujourd'hui ? Je demandais à la jeune femme à mes côtés pour casser le silence glaçant qui régnait durant le trajet jusqu'au travail.
- Probablement la même robe que la semaine dernière. Elle dit simplement.
- Je me suis toujours demandé combien de temps il fallait pour créer une robe.
- Ça dépend de la robe.
Ces phrases n'étaient ni trop longues, ni trop courtes, mais elles illustraient parfaitement ce qu'Hana ressentait vis-à-vis de moi. J'y avais eu droit tout le weekend, elle refusait encore de se confier à moi.
- Je vois. Murmurais-je en laissant le silence s'abattre de nouveau dans l'habitacle.
J'étais chanceux qu'elle ait accepté mes excuses, je le savais. Mais je devais avouer que l'attente commençait à être longue, je devenais impatient et ne supportais plus la distance qu'elle mettait entre nous.
Je prenais sur moi et je lui laissais le temps, elle avait accepté que je la conduise au travail c'était déjà un premier pas. Voyant qu'elle observait les rues par la fenêtre de sa portière, je préférais me concentrer sur ma conduite et la laisser tranquille.
- Je vois que tu as suivi mon conseil. Me dis Sungwoo après avoir saluer Hana.
Nous étions à peine sortis de ma voiture que Sungwoo s'était dirigé vers nous en abordant ce sourire énervant. Je l'avais vu saluer et parler à la jeune femme brièvement. Toute sourire, elle l'avait salué de nouveau avant de partir vers les ascenseurs, sans même me regarder.
- C'est bien. Continua-t-il. Je sais que ce n'est pas facile pour toi d'avoir quelqu'un chez toi en permanence. L'ambiance est comment maintenant ?
- Mieux, c'est vrai. Mais je sens encore qu'elle met de la distance.
- Elle ne va pas te sauter dans les bras d'un coup parce que tu t'es excusé.
- Je sais bien, je sais bien. Mais je pensais qu'elle serait un peu moins froide. Avouais-je. Avec toi elle sourit, par exemple. Je pensais qu'elle le ferait avec moi aussi.
Je l'avais vu lui parler plusieurs fois et ça m'énervait de voir qu'elle se sentait plus à l'aise avec lui qu'avec moi. Moi aussi je voulais ça.
Sungwoo me dévisagea longuement et son regard voulait en dire long.
- Arrête ça, c'est pas ce que tu crois !
Je n'étais pas jaloux.
Il ricana un instant.
- Elle me sourit parce que je me suis bien comporté avec elle dès le début. Dit-il. Laisse lui un peu de temps, elle a accepté tes excuses c'est déjà bien, le reste arrivera ensuite.
– 酒 –
Il était dix-neuf heures passées, j'allais me préparer à manger quand on frappa à la porte de l'appartement. Je fus surpris de trouver Sungwoo derrière celle-ci, deux boîtes de pizza et un pack de bières dans les mains.
- Qu'est ce que tu fais là ? Lui demandai-je, surpris.
On s'était vu toute la journée au travail et il n'avait pas une seule fois mentionné qu'il venait passer la soirée ici.
- Je viens te donner un coup de main. Dit-il simplement en me poussant légèrement sur le côté pour rentrer dans l'appartement.
- Je ne comprends pas.
Il sembla scanner la pièce un instant avant de se mettre à chuchoter.
- Tu voulais te rapprocher d'Hana non ? Eh bien, je te montre comment il faut faire.
Pris au dépourvus, je le laissais installer les pizzas et quelques bières encore fraîches sur la table carré du salon. Je n'étais pas sûr qu'il ait bien compris le style de rapprochement que je voulais avec elle, mais ça restait tout de même une bonne idée. En plus, sachant que Sungwoo était là, Hana serait plus encline à partager le repas avec nous. Elle n'aurait probablement pas accepté si cela venait de moi.
- Qu'attends-tu ? Va la chercher !
Roulant des yeux, cette fois je pouvais le faire, je me dirigeais vers la porte d'Hana. Je toquais légèrement et quelque seconde plus tard, la jeune femme apparue devant moi. Comme la dernière fois, le style de vêtement qu'elle portait lorsqu'elle se trouvait à la maison me pris de court. Mais je me fis violence et j'essayais tant bien que mal de ne pas regarder les formes de son corps dans des vêtements moulants.
- Sungwoo vient d'arriver avec de la nourriture et on pensait que ce serait sympa si tu te joignais à nous.
Elle passa rapidement sa tête à l'extérieur de l'encadrement de la porte, si bien qu'elle me surpris.
- Qu'est ce que tu as apporté ? Demanda-t-elle à mon ami.
- Pizza. Répondit-il simplement.
- Yes ! S'écria-t-elle en passant devant moi.
Je ne savais pas comment il arrivait à la rendre dans cet état, c'était vraiment un mystère mais je me contentais de la suivre.
- Ok Hana, il faut que je te demande parce que ça fait un moment que ça me trotte dans la tête. Commença Sungwoo. Comment ça se fait que ton Coréen soit aussi parfait ?
Sur le moment, j'ai eu peur qu'elle se vexe. Pourtant Hana avala sa bouché de pizza et répondit calmement à Sungwoo.
- Mes deux parents sont Coréen. Ma mère est née à Ilsan et mon père à New York mais son père était Coréen. Seule ma grand-mère paternelle est totalement américaine.
- Ce qui explique pourquoi tes cheveux et tes yeux sont plus clairs que les coréens. Dis Sungwoo. En tout cas, c'était sûr que tu avais de la famille ici, aucun coréen vivant à l'étranger ne parle aussi parfaitement.
Hana le regarda en souriant. C'était quelque chose que je n'avais vu de sa part, un véritable sourire, laissant apparaître une petite fossette sur le côté gauche de ses lèvres.
Je ne savais pas si Sungwoo avait pour but de la draguer ce soir mais j'avais de plus en plus besoin de rentrer dans cette conversation moi aussi. S'il était venu, m'avait-il dit, c'était pour m'aider, pas pour la draguer. Mon regard quitta son joli sourire et j'avalais un gorgée de bière avant de prendre la parole.
- Tu étais déjà venu en Corée avant ton stage ?
Ce n'était pas la question la plus intéressante, mais au moins je participais. Depuis qu'on s'était mis à table j'avais l'impression de tenir la chandelle entre les deux autres et cela commençait à m'énerver.
- Oui, mes grand-parents maternels et ma tante habitent Séoul, j'y ai passé quelques vacances d'été.
- C'est vrai ? Demanda Sungwoo. Jungkook a longtemps travaillé à Séoul tu sais ?
Je fermais les yeux pour m'empêcher de les faire rouler. Il n'avait pas besoin de mentionner Séoul si son but était de montrer mes plus beaux côtés à Hana.
- Oh cool. Dit-elle sans vraiment chercher à en savoir plus.
D'un côté cela m'allait. Je ne voulais pas parler de Séoul tout comme je ne voulais pas parler de ce que j'y faisais. Je repris un part de la pizza qui était à côté de Sungwoo tout en lui lançant un regard noir. Puis alors que je m'apprêtais à mettre le bout de la part dans ma bouche, une sonnerie nous surprit tous les trois.
Hana attrapa son téléphone, et sourit en regardant l'écran, laissant une nouvelle fois sa petite fossette apparaître.
- C'est mon copain, il est libre pour que je puisse l'appeler. Dit-elle en se levant.
- Tu as un copain ? Demandai-je et mon ton fut beaucoup plus brute que je ne voulais.
- C'est quoi ce ton ? Questionna-t-elle, visiblement vexée. Je ne peux pas avoir de copain ?
La question m'avait échappé en réalité, je n'avais aucunement l'intention de la vexer.
- Mais non, mais non. C'est juste que je ne savais pas que tu avais quelqu'un dans ta vie, c'est tout. J'essayais de me rattraper.
- Tu n'as jamais demandé, tout comme tu n'as jamais vraiment essayé de me parler. Me répondit-elle. Merci beaucoup pour les pizzas Sungwoo.
Elle fit rapidement demi-tour et se dirigea vers sa chambre rapidement, me laissant pantois ma part de pizza encore levée dans ma main.
- Tu sais. Commença mon meilleur ami. Quand je te vois être aussi nul avec elle je ne peux pas m'empêcher de me demander comment tu fais pour être aussi populaire avec les femmes.
Je ne répondis pas, préférant lui jeter ma serviette en papier au visage à la place.
– 酒 –
Dix-sept heures, enfin.
Comme d'habitude depuis le début de la semaine, je me dirigeais vers l'atelier de Jitae pour aller chercher ma colocataire. Il s'était passé deux jours depuis que Sungwoo était venu et rien n'avait changé. C'était de plus en plus frustrant, j'avais même l'impression que notre relation était revenue au point de départ. J'avais merdé lors de la soirée pizza, j'en avais conscience. Mon commentaire bien qu'involontaire fut déplacé. A croire qu'il était impossible de changer mon comportement.
Pourtant, je n'abandonne pas. J'avais décidé qu'on serait amis et, maintenant que je le voulais réellement, je n'allais pas baisser les bras. C'était comme un genre de défis, et puis, je ne supportais pas qu'elle soit à l'aise avec Sungwoo et pas avec moi.
L'atelier de Jitae, d'habitude plutôt ordonné, ressemblait cette fois-là à un champ de bataille. Je n'osais même pas rentrer. Le couturier et ma colocataire semblaient tous les deux débordés.
Je décidais tout de même de frapper à la porte ouverte et Jitae leva le regard vers moi.
- Jungkook, mon chou, que veux-tu ?
- Il est dix sept heures. Dis-je en m'efforçant d'oublier que ce surnom m'était destiné. Je viens chercher Hana pour rentrer à l'appartement.
- Il est déjà dix sept heures ! Cria Jitae d'un ton surpris. On a encore tellement de travail !
- C'est bon, monsieur Jitae, je veux bien rester un peu pour finir. Annonça Hana en souriant à son maître de stage.
Elle souriait donc à tout le monde, sauf à moi. Ça commençait à être énervant.
- Ma chérie, il y a tellement de choses à faire ! Il se tourna vers moi dramatiquement. Notre fournisseur à fait une erreur sur la commande de tissus et nous devons reprendre trois robes. M'expliquait-il avec de grands gestes de main avant de se tourner de nouveau vers Hana. Ça risque de nous prendre pas mal de temps, Hana, nous resterons jusqu'à tard dans la soirée.
- C'est pas grave. Sourit-elle. Ça ne me gêne absolument pas.
- J'ai besoin d'une heure approximative pour que je puisse venir la chercher, Jitae.
- Non, ne reviens pas, je peux me débrouiller. Elle dit avant même que Jitae puisse répondre.
- Tu ne prendras pas les transports en communs en soirée.
- Et pourquoi donc ?
- Parce que c'est dangereux, surtout pour les femmes. Répondis-je, catégorique.
Elle pouffa avant de parler.
- Tu exagères ! Je ne suis plus une enfant et j'habite New York, je crois que je peux largement me débrouiller à Busan.
Bon sang, elle m'énerve à toujours avoir le dernier mot. Pourquoi ne voyait-elle pas que j'essayais de faire en sorte de la protéger ?
- Tu ne vas revenir juste pour venir me chercher. Résonna-t-elle. Je suis assez grande pour rentrer seule. Je l'ai déjà fait pleins de fois.
Mon avis était plutôt mitigé. D'un côté, je ne souhaitais pas qu'elle rentre seule parce que j'avais peur qu'elle soit un cible facile pour une personne malveillante. Mais d'un autre, c'est vrai qu'elle n'avait pas tort et il fallait que j'arrête de la voir comme une gamine. Je soufflais bruyamment pour lui montrer mon exaspération.
- Ok. Acceptais-je finalement. Mais passe moi ton téléphone.
- Quoi ? Non !
- Hana, arrête de faire l'enfant et passe le moi !
Sa bouche formant une mignonne petite moue, elle accepta finalement.
- Je rentre mon numéro. Dis-je tapant les chiffres sur son écran. Tu m'envois un message dès que tu sors du travail, dès que tu rentres dans les transports et dès que tu en sors, compris ?
- C'est nécessaire ? Demanda-t-elle, ennuyée.
- C'est ça ou je viens te chercher.
- Ok. Se résigna-t-elle.
– 酒 –
Vingt-deux heures.
Il était maintenant vingt-deux heures et je n'avais toujours pas de nouvelle d'Hana depuis son message m'indiquant qu'elle entrait dans le bus de ville.
Je n'aurais jamais pensé être aussi stressé face à une situation comme celle-ci, mais je ne pouvais m'empêcher de m'inquiéter. J'exagérais peut-être, comme elle l'avait dit, mais tellement de choses se passaient de nos jours !
J'étais à deux doigts de l'appeler. J'en étais arrivé à faire les cent pas dans le salon de l'appartement. Faire confiance à Hana était la seule chose qui m'empêchait encore de prendre ma voiture et de la chercher dans les rues de la ville.
Mais l'attente était vraiment insupportable, surtout que j'avais un mauvais pressentiment. Je sentais que quelque chose n'allait pas. Ou alors c'était de la paranoïa, impossible de distinguer les deux.
La sonnerie de mon téléphone me figea complètement. Le rythme cardiaque encore emballé par ma surprise, je répondis lorsque je vis le nom de ma colocataire sur l'écran.
- Où es-tu ? Lui demandais-je, énervé et inquiet en même temps.
- Je ne sais pas ! Me dit-elle alors et je compris au ton de sa voix qu'elle était paniquée. Je ne sais pas ce que j'ai fait, j'ai dû prendre le mauvais bus ou le mauvais arrêt, je ne sais pas où je suis.
Devant sa panique, ma colère redescendit aussitôt.
- Ok, d'abord calme toi. Lui dis-je en prenant mes clés de voiture. Qu'est ce que tu vois autour de toi ? Un panneau, ou bien un restaurant !
Je courais maintenant vers le parking de l'immeuble, rejoignant ma voiture pour être prêt à partir dès qu'elle aurait trouvé une indication. Je connaissais très bien Busan, j'étais né ici, et au pire des cas mon téléphone m'amènerait.
- Jung.... ang ... JUNGANG ! Cria-t-elle. Je suis à la station de métro de Jungang !
Jungang ? Merde, ce n'était pas très loin de l'appartement mais beaucoup trop proche de la gare et du port. Ce coin n'était pas le pire de la ville, mais il n'avait pas spécialement une bonne réputation, surtout le soir.
- Je sais où c'est, je pars de l'appart et j'arriverai dans une vingtaine de minutes maximum. Lui annonçais-je en conduisant la voiture vers la sortie du parking. D'ici là, essaie de te rapprocher des endroits peuplés et évite de parler aux inconnus.
Il y avait eu quelques affaires louches dans ce coin-là, pas au point de faire de Busan un ville avec un taux de criminalité élevé, mais valait mieux prendre des précautions.
Ma voiture doublait et redoublait sur les boulevards de la ville. Je ne faisais pas vraiment attention, quitte à risquer de me faire arrêter par la police. Je ne pouvais pas prendre mon temps alors qu'Hana pouvait être en danger.
Parce que honnêtement, elle correspondait parfaitement aux critères de beauté des agresseurs. Petite, belle et jeune, aucun gars malveillant et éméchés ne passerait à côté d'elle sans la regarder. Et le fait qu'elle soit étrangère attirait ces connards encore plus.
Les pneus de mon véhicule grisaient sur la chaussée alors que je m'arrêtais brusquement devant la station de métro. Je descendis rapidement en verrouillant la voiture et chercha minutieusement autour de moi.
Et elle était là, vêtue de sa longue et ample robe blanche et de son gilet vert. J'aurai pu être soulagé de la retrouver aussi vite mais malheureusement ce ne fut pas le cas. Une homme était beaucoup trop proche d'elle, alors qu'elle lui disait clairement de la laisser tranquille et ça m'énerva.
Je traversais l'espace qu'il y avait entre nous rapidement, la mâchoire serrée. Puis attrapa l'homme par l'épaule pour le séparer de l'américaine.
- Casse-toi d'ici et rapidement. Je le menaçais en grognant.
- T'es qui enfoiré ? Demanda l'homme en souriant pour me narguer.
Les effluves d'alcool remontèrent dans mes narines.
- Quelqu'un à qui tu ne veux pas avoir à faire. Répondis-je en m'avançant vers lui.
Je ne voulais pas me battre, de toute façon cet homme en était incapable. Je voulais juste lui faire peur. J'étais bien plus grand et musclé que lui et comme je le prédit, l'homme fut intimidé. Il se recula en jurant et changea de direction.
Je préférais être sûr qu'il s'en aille en attendant un peu avant de me retourner vers Hana.
- Ça va ?
Elle tremblait et quelques larmes s'étaient échappées de ses orbes noisettes.
- Il t'a fait du mal ?
Elle secoua la tête négativement et j'en fus soulagé. Je retirais ma veste en cuir pour la poser sur ses petites épaules. Elle était tellement petite et fine que ma veste avait l'air d'un plaid sur elle.
- Tout va bien maintenant. Lui dis-je alors que nos regards se croisèrent. Je te ramène à la maison d'accord ?
Elle hocha la tête en me suivant vers la voiture, ses petites mains accrochées fermement à la longue manche de mon haut, comme si elle ne souhaitait plus me perdre.
Ce n'est qu'une fois dans l'appartement qu'elle fut encline à me parler, calmée par le trajet.
- Tu va arriver à dormir ? Lui avais-je demandé alors qu'elle me rendait ma veste.
- Je ne sais pas trop. D'un côté je suis épuisée, d'un autre j'ai eu tellement peur que je pense pas y arriver.
- Prends un bain. Lui conseillais-je. L'eau chaude te détendra. Frappe à ma porte s'il y a quoi que ce soit, d'accord ?
Elle me fit un petit signe de la tête pour acquiescer et je compris que c'était le moment pour moi de la laisser tranquille.
- Ok, alors bonne nuit. La saluais-je avant d'aller dans ma chambre.
- Jungkook, attends !
Je me retournais alors vers la jeune femme qui fonça sur moi. Ses bras entourèrent mes épaules et très vite sa petite silhouette fut plaquée contre mon corps, son visage à côté du mien. Instinctivement, mes mains s'agrippèrent à son torse gentiment.
- Merci d'être venu me chercher. La prochaine fois, je te promets de t'écouter.
- Ne t'inquiète pas pour ça. Je suis content que tu n'es rien.
Nous restâmes comme cela quelques secondes, puis je fut le premier à bouger, incitant la jeune femme à quitter mes bras.
- Bonne nuit, Chouchou. Lui dis-je en caressant doucement le haut de sa tête.
J'entrais dans ma chambre et me jeta sur le lit immédiatement, incrédule devant ce qu'il venait de se passer.
Putain, je détestais le fait d'avoir aimé l'avoir dans mes bras, tout comme je détestais les petits papillons qui avaient peuplés le bas de mon ventre lorsque j'avais sentis son parfum fruité.
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