Partie 9
Harry entendit le bruissement du papier de soie et se redressa sur un coude, regardant Drago sortir un bas de la boîte. Il avait cinq centimètres de soie noire en haut, attachés à de simples bas blancs. La pointe et le talon étaient noirs, et il y avait une seule couture noire audacieuse sur le dos, comme une ligne d'encre sur du parchemin.
Drago ramassa le bas et leva les yeux vers Harry, qui leva son pied. Le tissu était lisse, collant à lui comme une seconde peau. Les doigts de Drago glissèrent lentement le long de sa jambe alors qu'il les soulevait.
Harry s'assit alors que Drago enfilait le deuxième bas et étendait les deux pieds quand il eut fini. Les bas n'étaient pas entièrement opaques, Harry pouvait encore voir un soupçon de sa couleur de peau en dessous, et l'effet était saisissant.
Drago sortit le slip et passa les pieds d'Harry à travers.
"Debout, Potter,"
Harry se leva et frissonna tandis que Drago les dressait. Prenant son temps en tirant la soie fraîche sur le cul de Harry.
"Un de plus," murmura Drago, ramassant le porte-jarretelles et défaisant le petit fermoir à l'arrière.
Il passa ses bras autour d'Harry pour le mettre, passant ses mains sur la soie et la taille d'Harry alors qu'il se reculait. Il prit chaque fermoir de jarretière et l'attacha au haut des bas, les tirant fermement. Les rubans pressés contre la peau d'Harry alors que le porte-jarretelles tombait serré sur ses hanches.
Drago fit un pas en arrière, regardant Harry avec une expression affamée. Il passa sa lèvre inférieure entre ses dents et tendit la main, "Viens ici."
Quand Harry le prit, Drago l'attira au centre de la pièce, sortant sa baguette et conjurant un miroir pleine longueur au dos de la porte. Harry fixa le reflet.
Il laissa sa chemise glisser de ses épaules et tomber sur le sol, se tournant lentement, essayant de se voir sous tous les angles. Noir et blanc sur peau brune. Les couleurs étaient belles, et les vêtements étaient beaux, mais c'était toujours lui, même rouge avec ses cheveux qui avaient l'air proprement rasés pour une fois. Il lui ressemblait juste.
Drago se plaça derrière lui, faisant glisser ses mains le long des bras d'Harry, "Tu as l'air bien."
Harry regarda les mains de Drago s'étendre sur le porte-jarretelles, le long de ses hanches.« Simple et frappant », déclara Drago, « Est-ce que tu aimes ? »
Harry leva les yeux et vit le miroir qu'il avait espéré. L'expression de Drago disait qu'il était beau. Il avait l'air de pouvoir se noyer dans Harry.
"Des talons," dit Harry.
"Quoi?"
" Ça irait mieux avec des talons, n'est-ce pas ?" suggéra Harry.
Drago invoqua les chaussures d'Harry et métamorphosa silencieusement les tenners éraflés en une paire de talons aiguilles noirs. Il les plaça devant Harry, s'agenouillant pour l'aider à les mettre.
Harry essaya de s'équilibrer sur le talon étroit et tourna presque une cheville, se rattrapant sur l'épaule de Drago. Drago attendit qu'Harry soit stable avant de se lever et de lui prendre la main.
Harry vacilla à nouveau et serra fermement la main de Drago. Il rit : "Ils ne sont même pas si grands !"
"Le talon est très étroit. J'ai bien peur de ne savoir transfigurer qu'un seul type," s'excusa Drago, sans avoir l'air coupable du tout.
"Nous avons la même taille maintenant," sourit Harry.
"Qu'est-ce que ça fait de ne pas avoir le nez dans l'aisselle de tout le monde, alors ?" taquina Drago, essayant de ne pas sourire.
Harry le fixa sans enthousiasme, "Je ne suis pas si petit !"
"Tu admets que tu l'aies quand même alors ?" Drago haussa un sourcil.
"Tu es juste trop grand. Pique," dit Harry, glissant sa main autour de la nuque de Drago et l'attirant dans un baiser.
Drago l'attira plus près, l'embrassa le long de la mâchoire d'Harry et le long de son cou, grattant ses dents sur la clavicule d'Harry, murmurant dans sa peau, "Merlin, je veux te baiser."
Harry frissonna, enfouissant ses mains dans les cheveux de Drago, "Je pense... que je te veux aussi."
La tête de Drago se leva brusquement, "Tu- Tu veux?"
"Je n'ai jamais- j'aimerais essayer." Les mots d'Harry se coincèrent dans sa gorge dans une vague de nervosité et d'anticipation et il dut s'éclaircir la gorge avant de pouvoir en dire un, "Tu arrêterais si je changeais d'avis, n'est-ce pas ?"
"Oui," dit Drago sans la moindre hésitation.
Drago l'embrassa, "Je veux voir ta dentelle." Il glissa ses mains le long du côté de Drago, laissant le bout de ses doigts s'accrocher aux bords du porte-jarretelles qu'il pouvait sentir sous la chemise de Drago.
" Tu le savais?" Drago eut un sourire narquois, reculant d'un pas et commençant par les boutons de son col.
Harry enleva les talons hauts et défit le porte-jarretelles et le laissa tomber, les bas glissant avec lui et s'accumulant sur le sol.
Drago s'arrêta au milieu du bouton, fixant le tas de soie, "Tu vas les ruiner."
Harry éclata de rire et se rassit sur son lit, « Dit le connard qui laisse traîner des vêtements et des serviettes partout."
"C'est différent," dit Drago en les ramassant prudemment dans la pile, en les replaçant dans la boîte, "Elles sont faites sur mesure."
"Elless vont bien. Si elless ne le sont pas, je peux juste en acheter d'autres. Tu peux même les choisir," offrit Harry. Le souffle de Drago se coupa, et il avait l'air plein d'espoir et pourtant désespéré dans une égale mesure.
Harry réalisa soudain que Drago avait pensé que c'était une chose unique, qu'Harry était juste en train de déconner, d'expérimenter.
"Tu-" Harry fronça les sourcils, "Je t'aime bien, tu sais ?"
La gorge de Drago s'agita alors qu'il avalait difficilement.
Harry sentit sa joue devenir brûlante d'embarras et se força à continuer avant de perdre son sang-froid. "Je t'aimais bien avant de te voir en bas, même si j'étais trop bête pour le savoir. " Son expression s'adoucit et il se frotta la nuque, "... et tu as arrêté de me parler parce que tu m'aimais aussi ?" Il ajouta doucement, principalement pour lui-même, "J'espère."
Drago semblait figé sur place. Il expira en frissonnant et hocha la tête avec ferveur.
Il traversa la distance entre eux en deux pas, posant un genou sur le lit et embrassant Harry comme s'il risquait de mourir s'il ne le faisait pas, et ne s'arrêta pas jusqu'à ce qu'ils halètent tous les deux.
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