L'étrange cas Cassidy Duquette
[ L'étrange cas Cassidy Duquette ]
Izzie était étrangement calme. Les fesses enfonçaient dans le fauteuil de la chambre d'hôpital, elle avait le regard fixé sur l'homme inerte qui occupé le lit. Denny Duquette, 36 ans, admit pour une greffe du coeur à cause du cardiomyopathie viral, son coeur ne pompait pas le sang comme il le fallait. Izzie connaissait le dossier sur le bout des doigts, elle l'avait lu, relu, lu une fois en diagonale, une fois en ne lisant que les mots clés. Aujourd'hui, ses mots inscrit à l'encre bleue étaient la seule chose qui permettait à la jeune femme de ne pas perdre pied, parce que plus les minutes s'écoulaient, plus Izzie avait l'impression de voir les gens en mouvement au tour d'elle sans qu'elle puisse à son tour, bouger ne serraisse que le petit doigt. Ses quelques phrases lui permettait de ne pas tomber dans un état de léthargie total. Malgré tout, il était mort, son nouveau cœur greffé dans la poitrine, à cause d'un stupide cailloux sanguins. Même elle qui avait apprit son dossier médical par cœur, n'aurait pu penser qu'un simple cailloux saiguin mettrait fin à la vie de Denny Duquette.
Izzie se souvenait parfaitement de la réaction de l'homme lorsqu'elle lui avait apprit qu'il aurait enfin un nouveau coeur. Il avait été si heureux, ses yeux brillaient et un grand sourir avait illuminé son visage.
- Tu te rends compte Izzie ! On va pouvoir sortir, avoir un vrai rencard, finit les parties de scrabble. Tu pourras enfiler autre chose que cette immonde blouse bleu. Je t'inviterai au restaurant, un restau ni trop chic ni trop basique. Je pourrais t'embrasser, un vrai baiser Izzie, ceux qui font tourner la tête autant que l'alcool. Je pourrais te prendre la main, te toucher. Ensuite on irait chez moi et on ferait l'amour. Ça ne sera pas le meilleur rapport sexuel que tu auras vécu parce que je dois être un peu rouillé à ce niveau là mais ils en aura plein d'autre. Oh Izzie si tu savais comme j'en rêve !
Izzie avait rigoler, seulement, elle ne savait pas si elle avait un jour cru les paroles de Denny. Pourtant aujourd'hui en regardant le corps sans vie de son fiancé elle voulait croire à ses paroles, croire que leur vie à deux pouvaient être possible et se noyer dans cette promesse. Elle avait coupé le fil. Elle avait tué Denny. Elle l'avait detruit. Elle l'avait abandonné. Elle n'avait pas respecté sa promesse. Elle s'était laissé envahir par ses émotions et elle avait totalement sombré dans la folie. Elle avait tué Denny et elle avait l'impression que son meurtre était inscrit au fer rouge sur son frond, que les gens la dévisagé en murmurant sur son passage. Que les patients de l'hôpital se tournent vers elle et qu'ils la pointé du doigt, un horrible sourire dénonciateur collé sur le visage. Elle était devenue complètement paranoïaque.
Si elle le pouvait, Izzie partirait le plus loin de cette endroit mais elle savait que Denny n'aurait pas accepté de la voir triste, hors être médecin était la seule chose qui rendait la femme un peu heureuse. Après tout elle était née pour ça, suturer des plaies, enlever des tumeurs, sauver des gens. Sauver des gens, des gens qui auront une nouvelle chance, une nouvelle chance de vivre, de sourire, de rire et surtout d'aimer. Une chance que lui, il ne pourrait plus avoir.
Quelqu'un toqua à la porte et l'ouvrit de telle sorte à ne faire passer que sa tête. Izzie se leva précipitamment, attrapa le dossier de Denny et fit semblant de l'inspecter. Du coin de l'œil, elle vit le docteur Bailey observer tristement le corps sans vie pour ensuite se tourner vers la jeune interne.
- Docteur Stevens, je pensais bien vous trouvez là !
- Je suis désolé, je sais que je ne devrais pas être ici....
La petite femme lança un des ses habituels regards à Izzie qui s'arrêta de parler directement.
- Vous êtes au bonne endroit Stevens, restez ici ! Mademoiselle Duquette vous pouvez entrer, dit-elle fermement en direction de la personne qui se trouvait derrière elle.
L'interne se tourna vers sa supérieur, avait-elle bien entendu le nom Duquette sortir de la bouche du docteur. Duquette, ce nom qu'elle aurait pu porter elle aussi à son tour. Elle devenait complètement folle, Denny n'avait pas de famille à pars ses parents qui n'étaient pas au courant de l'endroit où il se trouvait. Il n'avait pas de famille et encore moins une demoiselle. Pourtant, elle avait bien entendu Bailey prononcer "mademoiselle Duquette".
Bailey vêtu de son habituel blouse blanche qui cachait son uniforme bleu ouvrit finalement la porte entièrement. Derrière elle, se tenait une jeune femme de quelques années de moins que la jeune blonde, son visage fixait intensément le corps de Denny et Izzie pouvait facilement lire la panique qui remplacé les autres émotions sur son visage. Elle était petite, pas plus d'un mètre soixante-dix, arborait des cheveux couleurs caramels coupé en un carré plongeant, elle était svelte et avait des très fin comparable à ceux des poupées en porcelaine. Mais la partie du corps de la jeune fille qui fasciné le plus Izzie était ses deux petits yeux en amande rouge et bouffit, ils était similaire à ceux de Denny. Elle qui avait si souvent plongé son regard dans celui de son fiancé, elle était sûr que ces yeux à la couleur brune et verte étaient similaire à la couleur du défunt.
- Docteur Stevens, je vous présente Cassidy Duquette, la fille de Denny Duquette, déclara le docteur Bailey en brisant le silence pesant de la salle.
Le dossier qui était jusqu'à présent dans les mains de Izzie s'écoula au sol. Avait-elle mal entendu ? La fille de Denny ? Denny avait une fille ! Il ne lui avait jamais révélé ça, était-il marié ? Avait-elle joué le rôle de la maîtresse dans toute cette histoire ? Qu'est-ce que Denny lui avait-il encore caché ?
Sa main tremblait et elle dû s'appuyer au dossier de la chaise, ses jointures étaient blanches et elle avait la tête qui tourné et elle se retenait du mieux qu'elle pouvait de ne pas pleurer.
- Je suis désolé pour votre père, balbutia t-elle.
La jeune femme lui sourit tristement et attrapa délicatement la main de son paternel.
- Mademoiselle Duquette est là pour remplir les papiers de la morgue, je vous laisse vous occuper d'elle, dit le docteur Bailey.
La porte se referma assez rapidement et Izzie se pencha pour récupérer le dossier de Denny qui se trouvait toujours au sol.
- Je sais que vous sortiez avec mon père, il m'a envoyé une lettre quelques jours avant sa mort. Je suis désolé.
Izzie leva les yeux en direction de la jeune brune. Elle tenait fermement la main de son père et des larmes dévalés ses joues rouges. La blonde s'approcha et prit la seconde main de Denny et l'observa nostalgiquement.
- Avait-il une ?
- Une femme ? la coupa rapidement Cassidy. Non, mes parents m'ont eu très tôt, ils devaient sûrement croire qu'avoir un enfant réglerait leurs problèmes. Quoi qu'il en soit, ils se sont quitté bien avant ses problèmes de santé.
Izzie hocha la tête et lâcha la main de son fiancé. Elle partie vers la chaise et attrapa le dossier de Denny en cherchant une page précise, celle que la jeune brune devait remplir.
- Je suis désolé mais vous devez remplir cela. C'est pour reconnaître que vous êtes bien sa famille et qu'il est bien Denny Duquette, dit-elle sur un ton condescendant en tendant les papiers.
Cassidy fouilla dans son sac à main pour chercher un stylo et griffonna frénétiquement sur la feuille. Après avoir passé plusieurs minutes à bien relire le document elle le retendit à Izzie.
- Parlez moi de lui, de ses derniers jours ici s'il vous plaît docteur Stevens
L'internet se tourna surprise par la demande de la jeune fille. Était-elle vraiment prêtre à parler de sa relation ? Toute fois, elle le devait bien à Cassidy, elle venait de perdre son père après tout.
- Ne m'appelle plus docteur Stevens, mon nom est Izzie.
- Très bien Izzie, pouvait vous alors me raconter comment il était ?
Elle hocha la tête et partie s'assoeir sur la chaise en plastique. Face à elle, la brune attendait sa main toujours fermement tenu à celle de son père.
- On devait se marier, commença t-elle avec sourire nostalgique. Ça s'est fait sur un pure coup de tête, on se connaissait pas réellement mais je l'aimais énormément. Ton père était très...gentil. Malgré sa maladie, il ne sait jamais plains, il gardait toujours un grand sourire, je crois que je ne l'ai jamais vu une seule fois perdre son sourire. Il, comme dire, dès qu'on rentrait dans sa chambre tout le monde était plus joyeux, la pression retombé tout de suite parce qu'il savait mettre les gens à l'aise. Ton père est sûrement l'une des meilleures personnes que j'ai peu voir de ma vie.
Cassidy lâcha la main de son père et vint s'assoeir près de Izzie.
- Merci beaucoup Izzie. Je suis sûr maintenant qu'il repose dans un bon endroit un endroit aussi bon que lui.
- Je n'en doute pas, répondit Izzie en souriant.
Cassidy se leva et prit son sac.
- Je suis sûr que vous avez fait tout votre possible pour le soigner, merci docteur Stevens. Merci d'avoir rendu ses derniers jours aussi agréable et plein d'amour.
La jeune brune ouvrit alors la porte, la franchis un dernier regard remplit de larme sur le corps de son père
- Je suis désolé c'est trop dur pour moi de rester mais je vous demande quelque chose, ne soyez plus triste il ne voudrait pas vous voir comme ça. Liberez-vous Izzie, s'exclama Cassidy en refermant la porte et en laissant seule Izzie.
Oui elle avait tout fait pour le sauver pour l'aimer et maintenant que Cassidy lui avait donné son accord, Izzie devait allait de l'avant, elle recommence a vivre, arrêter de pleurer et recommencer à sauver des gens. C'est ça qu'il voudrait, il voudrait qu'elle revive.
Alors, elle recommencerait sans Denny mais toujours avec son amour
FIN
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