Adrien

De base, j'avais envie de lui faire la surprise... en fait, non, c'est du mytho.

Le truc, c'est que ça fait presque une semaine que Marinette et moi on se connaît et je ne sais plus quoi faire pour la sortir de mon esprit. Je pense à elle tout le temps, pendant les missions, sous la douche, dans mon lit, quand je mange, et je rêve même d'elle ! Si ça continue, je vais devenir fou... À chaque fois que j'ouvre la bouche, son nom est forcément prononcé, c'est vraiment chaud pour ma pomme.

D'ailleurs, Dagwood n'arrête pas de me faire charrier avec ça. Il va jusqu'à imiter une voix féminine en twerkan ! Je jure, ce mec est un fou.

En ce moment, Marinette est occupée à dessiner avec une blonde qui lance des coups d'œil dans ma direction, elle ne me regarde pas moi mais Dagwood qui rougit quand son regard croise le sien. Ces deux-là sont vraiment à mourir de rire. Toutefois, je n'ai pas le temps de m'occuper d'eux. Je suis bien trop occupé à regarder Marinette dessiner. Avec ses sourcils froncés et son regard sérieux, elle est tellement sexy.

- Du coup, ce soir on fait quoi ? Demande... Dottie, je crois ?

- J'en sais rien. Répond la blonde à côté de Marinette.

- On peut aller au Starbucks ? Propose... Wood il me semble, en se relevant de sa chaise pour se poster devant moi et Dagwood, qui sommes assis tranquillement sur le canapé à côté de la porte. Vous nous accompagnez ?

- Euh... -je tourne mon regard vers Marinette qui relève au même moment la tête- Non, j'ai déjà prévue un truc avec Marinette.

Je la vois du coin de l'œil rougir et s'empourprer du mieux qu'elle peut ce qui me fait esquisser un sourire en coin en encadrant mon menton de mon pouce et mon index. Quand elle est gênée, ça me fait sourire. Elle est tellement mignonne quand elle est timide. Ce côté de sa personnalité montre bien qu'elle en a un autre bien plus sauvage, comme on dit, ce sont les plus timides qui on un caractère de feu. Enfin, je sais plus si c'est exactement ça mais ça revient à un bidule comme ça, donc on s'en fou.

- Oooouuuhhh !!!!!!! S'exclame Dottie en roulant les sourcils comme des vagues, adressant à Marinette un regard malicieux et pervers.

- Putain, elle me fait flipper cette fille... Murmure Dagwood horrifié.

Ce mec a toujours peur de tout et de rien, il est gravissime. Soudain, sans qu'il ne s'y attende, je passe mon bras gauche autour de son cou et écrase mon poing sur sa tête pour le décoiffer.

- Pauvre bibouche !! Surtout, ne te pisse pas dessus, hein ?! M'exclamé-je malicieusement.

On se met tous à rire alors que je relâche bibouche qui grogne en se recoiffant. Wood se détourne après avoir donnée une mini claque à Dagwood qui sous la surprise n'a pas bronché. Seigneur qu'il est con, ce mec.

- Mais t'es vraiment un cas désespéré toi, n'est-ce pas ? Je lui demande perplexe, les sourcils froncés.

Il me regarde désemparé, au bord des larmes. Oh non, il va pleurer !

- Mais... Mais... Bégaye-t-il prisonniers de son désespoir.

- J'avais raison ! T'es une victime ! M'exclamé-je en soufflant mi-amusé, mi-désespéré.

En même temps, j'entends claqué un cahier ce qui me fait tourner mon attention vers le bruit. Marinette est levée et sa main est appuyée à plat contre son carnet fermé.

- Arrêtez de vous moquer de lui comme ça ! Vous ne voyez pas qu'il est désemparé ? Nous demande-t-elle à tous avec un regard d'assassin.

L'ambiance de la pièce en prend un coup, tous les regards sont rivés vers elle et même moi, je suis surpris de son comportement. Elle a été si brusque, je n'en reviens pas. Après, c'est vrai qu'on ne se connaît que depuis peu. Il faut que j'arrête de l'oublier. Je ne peux la connaître par cœur en si peu de temps et pourtant, je pensais que oui. De me rendre compte du contraire, ça m'énerve. Enfin, ce que je veux dire c'est que je suis en colère de l'avoir énervé.

Si je veux la garder près de moi, il ne faut pas que je commence à lui donner une mauvaise impression de moi, sinon je suis mal barré.

Rapidement, Marinette réunit ses affaires et s'en va. Personne ne l'a retient, on est tous trop abasourdie.

- Wouaw... C'est la première fois que je la vois aussi énervé. Avoue Dottie les yeux ronds en fixant le sol dans le vide.

- C'est vrai qu'elle ne nous à jamais parlé comme ça. Même dans des cas bien plus aiguë. Acquiesce la blonde qui a été plutôt, assise à côté d'elle.

- On devrait aller s'excuser. Indique Wood, les bras croisés les yeux rivés sur nous.

On hoche tous la tête. C'est là que je me tourne vers Dagwood qui ne bouge pas. Brusquement, il se lève et sort de la pièce. La porte claque derrière son passage, je m'avance vers la porte quand j'entends Wood m'interpeller:

- Tu devrais y aller doucement avec Marinette, elle est fragile.

Je me retourne vers elle. Dottie et... purée mais elle s'appelle comment... ah oui, Kimy ! Elles me regardent attentivement. Toutefois, aucunes d'elles ne me dévisagent pour autant, je dirais plus qu'elles sont inquiètes pour leur amie et je comprends ce qu'elles ressentent mais il faut qu'elles comprennent que jamais je ne ferais de mal volontairement à Marinette.

- Détrompes-toi, elle est bien plus forte que tu ne le penses.

Mon ton est calme, c'est véridique en frôlant le tranchant. Wood élargit les yeux mais reprend aussitôt ses esprits en m'adressant un léger sourire.

- Tu l'aimes beaucoup, n'est-ce pas ? Demande-t-elle doucement.

- Oui beaucoup. J'avoue sans détourner mon regard.

Parce que c'est vrai, j'aime Marinette. Je l'adore tellement que je ne me vois plus vivre sans elle. Pendant plusieurs jours j'ai réfléchis, j'ai pensé à elle et à ce que je ressentais et j'ai finalement conclus que je l'aimais. Bon, ça va un peu vite et je n'ai pas l'intention de le lui dire maintenant, parce que je doute encore un petit peu, mais une chose est sûre, un lien nous relie, c'est indéniable.

- Bah alors va la rejoindre ! Rattrape-la, bel Apollon ! S'exclame Dottie brusquement, les larmes aux yeux en se relevant de sa chaise.

Il n'y a pas besoin de me le dire deux fois. Rapidement, je me détourne et sors. Marinette a de la chance de les avoir. Ces filles veillent sur elles, mine de rien, elles s'inquiètent et semblent avenantes. Ça me rassure de la savoir aussi bien entouré.

Quand j'arrive à la sortie de l'immeuble, j'entends des voix familière. La discussion commence peu à peu à m'intéresser alors je me cache derrière le mur, à l'angle.

- Désolé de t'avoir causé des problèmes, tu n'aurais pas dû m'aider. Dit Dagwood.

- C'est normal voyons, ils n'avaient pas à te malmené comme ils l'ont fait. Lui assure Marinette d'une voix douce.

À ces mots, je sens mon corps se figer. Une brusque envie de meurtre me vient à la bouche. Marinette commence à m'en vouloir à cause de ce con de Dagwood et ça m'énerve. Si elle vient à ne plus vouloir me parler par sa faute, il va m'entendre.

Puis quelques secondes passent et plus aucun bruit. C'est quoi ce bordel ?! Discrètement, je passe un petit peu ma tête au bord et voit Marinette dans les bras de Dagwood.

Celui que je prenais pour mon ami vient de prendre celle que je désire dans ses bras ? Il en profite le con ? Bordel, je vais l'embrocher !

Soudain, je sors de ma cachette et sent la colère monter en moi comme de la lave. Une lumière verte jaillit de mon corps et c'est ce qui les fait se détacher.

- Adrien ? Mais... qu'est-c'est qui t'arrive ? Me demande Marinette en me regardant.

Marinette

Sous mes yeux, sont corps se revêt d'un costume noir, une queue de chat noir apparaît derrière lui et des oreilles se plantent sur le haut de sa tête, un ceinture noir entoure sa taille avec un bâton accroché à celle-ci. Son visage a revêtu un masque noir et quand il réouvre les yeux, ses prunelles vertes plonge aussitôt dans les miennes. Il ressemble à un chat noir vêtu comme ça.

Tout d'un coup, je sens mon corps se réchauffer et alors que je crains le pire, Adrien fonce sur moi il m'attrape dans ses bras, il bondit d'un seul coup en hauteur. Et c'est délicatement, qu'on atterrit sur le toit de l'immeuble. Il se recule et brusquement, une lumière rouge jaillit de mon corps et je ferme les yeux sous l'intensité de la lumière. Quand je retrouve la vue, j'aperçois un masque sur mon visage.

- Qu'est-ce qu'il vient de m'arriver ? Je demande ne comprenant pas du tout ce qu'il se passe.

J'inspecte mon corps qui est vêtu d'un costume en latex rouge à point noir. Le motif de la coccinelle... Je ne comprends rien, tout va très vite. Tandis que moi je suis complètement paniquée, Adrien, lui ne semble pas le moins du monde affecté.

- Pourquoi est-ce que je suis toute seule à m'inquiéter ? Je lui demande.

- Parce que tu es la seule qui n'est pas au courant. Répond-t-il en souriant malicieusement.

Lentement, il enclenche le pas jusqu'à moi et quand il arrive à ma hauteur, il prend mon menton entre ses doigts et rapproche du visage très près du mien.

- Maintenant, je sais que toi et moi c'est pour l'éternité. Souffle-t-il contre mes lèvres en me regardant droit dans les yeux.

Autant éviter de préciser que je n'entends plus que mon cœur battre à tout rompre dans mon cou. La tension sexuelle qui se dégage d'Adrien est en train de m'aspirer moi aussi dans son cercle vicieux. Et croire qu'il y a deux minutes, j'étais très en colère contre lui, maintenant je suis aussi vulnérable qu'un bébé. Adrien et ses yeux verts me percent à plein jour et ils me donnent l'impression de pouvoir lire en moi comme dans un livre.

- C'est intense, n'est-ce pas ? Murmure-t-il d'une voix rauque contre mes lèvres.

Je reviens sur terre un peu perdue.

- Quoi ?... Soufflé-je avec le cœur qui bat la chamade.

Il baisse son regard sur mes lèvres tandis que je fais de même. Elles ont l'air tellement douces, c'est une vrai torture pour moi de ne pas y goutter. Mais non... Je ne peux pas faire ça... À moins que...

- Ça. Réponds-t-il en scellant ses lèvres aux miennes pour un baiser passionné.

Une vague de chaleur envahit mon estomac. Délicatement, je pose une main sur sa nuque pour approfondir le baiser tandis que je pose l'autre contre son torse. Doucement, il passe son bras autour de mon corps et me colle contre moi. Sa langue cherche la mienne et s'enroulent à celle-ci dans un ballet fulgurant.

🧷🌸🧷

WOUAW ! L'histoire a déjà atteint ses 1k (milles vues) en une semaine (7 jours). C'est un truc de malade... Merci à tous ♥️♥️ !

Et du coup, jusque-là, l'histoire continue de vous plaire ?