Chapitre 7 : L'hôpital
Adrien
Elle est assise un peu plus loin. Son visage semble très inquiet et depuis que nous sommes arrivés à l'hôpital elle ne m'a pas adressé un seul regard. J'avoue que ça me gonfle mais après j'y suis peut-être aller un peu fort avec elle. Tout ce qu'elle voulait c'était que j'appelle une ambulance pour ses amies mais, j'ai voulu être encore une fois de plus au centre de son attention alors j'ai fait de la merde. Maintenant, elle me déteste et moi, je rage tout seul.
Soudain, un médecin arrive vers elle, je m'empresse de me lever et de me placer à ses côtés. Encore une fois, elle ne tourne pas la tête vers moi et fixe le médecin comme si c'était un ange.
Putain... C'est moi l'ange ici, pas ce vieux chnoque.
- Elles vont s'en sortir ? Demande Marinette, les larmes aux yeux.
- Oui, vos amies vont très bien mademoiselle. Elles ont juste reçus un très gros coups à la tête. Explique-t-il en la regardant avec des yeux de merlans fris.
Si il continue, je le tue de mes propres mains. Sérieux, je suis là ! Et ma place n'est pas spectateur mais acteur. C'est donc pour cela que j'interviens et rajoute mon grain de sel:
- Ça ferait combien ?
Enfin, ma belle bleutée tourne son beau regard bleu vers moi. Remarque, le vieux chnoque fait pareil.
- Les assurances on payer. Vous n'avez pas à vous inquiéter. Répond-t-il.
Oh mais il m'a mal compris.
Après tout, con un jour con toujours ! J'adore cette expression. Pour cette andouille, elle est tellement vrai. Je soupçonne même son créateur de l'avoir créée rien que pour des crevettes dans son genre. J'esquisse un sourire en coin et m'avance d'un pas vers lui.
- Vous avez mal compris, je parlais de votre tête ? À votre avis, si je vous casse la gueule, ça fera combien pour les rénovations ?
- Mais, vous êtes qui d'abord ? Demande-t-il froidement.
Le médecin n'a pas l'air de flancher et au moment où j'allais sortir mon poings et l'enfoncer dans sa sale gueule, ma belle bleutée réagit. Je sens ses mains s'enrouler autour de mon bras et de me tirer en arrière.
- C'est mon copain ! Déclare-t-elle brusquement, paniquée.
- Vraiment ? Demande le médecin qui ni croit pas trop, tandis que je pose exactement la même question dans mon fort intérieur.
Pourquoi il y croit pas lui ? Il veut que je lui fasse bouffer ses bijoux de familles ? Il va voir à la sortie de l'hôpital si je le croise.
- Oui ! Répond-t-elle du tac au tac en venant déposer un baiser sur ma joue.
Sous la surprise, mes yeux s'élargissent et je sens mes joues devenir rosés. Elle vient de m'embrasser ?
C'est qu'un bisou sur la joue, t'enflamme pas mec. S'amuse à me rappeler ma conscience sournoisement.
Même si ce n'est que ça. On peut commencer par un bisou sur la joue, pour passer à la bouche, c'est l'imite pas un problème. Je sais qu'à un moment, je l'aurais mon bisou sur la bouche, ce n'est qu'une question de temps. De plus, les sensations qui ont traversé mon corps quand ses lèvres ce sont déposées sur la peau de ma joue, quand j'y repense ça m'a fait un tel bien !
Tu réfléchis avec ton cœur ou ta bite Agreste ? M'interroge ma conscience sans arrière pensée.
Mon coeur, évidement.
*
Marinette
- Tu t'appelles comment, au fait ? Me questionne le blond à ma droite.
Je n'arrive toujours pas à croire de ce que j'ai pu faire tout à l'heure face au docteur. Ce garçon a faillis se faire virer et je ne sais pas pourquoi, j'ai voulue lui éviter les ennuis. Alors, instinctivement, mon corps m'a dicté de dire que c'était mon petit ami. Résultat, il ne cesse de me lancer des regards insistants tandis que je persiste à lui résister. Cependant, là je lui réponds.
- Marinette et t-toi ?
- Adrien. Enchanté.
Il prend ma main dans la sienne et l'apporte à ses lèvres. Je m'empresse de le repousser en posant mon index sur son nez.
- Eh ! Couine-t-il mécontent en se massant le bout du nez.
Comment réponse, je rigole et lui adresse un clin d'œil. Ses yeux s'écarquillent et il dépose un bref bisou sur ma joue, avec un sourire malicieux aux lèvres. Sans attendre, j'enfouis mon visage dans mes mains, terriblement gênée. Mais pourquoi a-t-il fait ça ?
- J'aime bien te voir rougir. Indique-t-il gentiment.
Je tourne le visage vers lui en posant mes mains poings sur mes cuisses. Il me sourit chaleureusement et son regard est quant à lui, très intense. J'ignore si les sentiments que je commence à ressentir à son égard sont normaux. Toutefois, alors que son visage se rapproche du mien, je me rends compte que plus jamais ma vie ne sera comme avant. Et ça, ça change tout.
Au moment où ses lèvres allaient se posées contre les miennes, j'entends des rires que je reconnais tout de suite. D'un seul coup, je me lève et j'accours vers mes amies, laissant tomber Adrien.
- Les filles ! Je m'exclame heureuse d'enfin les revoir.
Je les récupère dans mes bras et les serre fermement contre moi. Elles n'ont rien, elles vont bien. De les avoir dans les mes bras me fait me rendre compte que je les aime plus que tout et que sans elle, mon monde s'écroulerait.
- Salut Marinette. Ça va ? Me demande Wood gentiment en me refaisant face.
- Oui, je...
- OOOUUUHHH MAIS QUI EST CE BEAU GARÇON ?!!! Demande Dottie, non, s'écrit-elle.
Je me retourne et découvre Adrien levé, les mains dans les poches en train de me regarder, gêné. Quand mon yeux se posent sur lui, mon corps loupe un battement. Son visage est timidement rouge et ses yeux montrent bien qu'il est gêné. Rapidement, je lâche mes amies et m'avance vers lui.
- Cimer... euh je veux dire merci. Lui dis-je en détournant le regard, gênée.
- Euh bah de rien. Assure-t-il en se grattant l'arrière de la nuque, lui aussi gênée.
Difficilement, je tente de calmer mon cœur. Mon cœur bat vite, et soudain quand je me rends compte qu'on ne se reverra plus, il se serre fort dans ma poitrine. Je lie mes mains devant moi et relève le regard vers lui, il ne me regarde toujours pas et fixe un point vers la gauche dans le vide.
- Euh... je... Commencé-je timidement.
- Bon, et sinon c'est quoi ton num ? Demande-t-il brusquement en sortent son téléphone.
Je m'arrête, déboussolée. Ce moment devenait gênant, peut-être qu'il ne veut pas rester sur une atmosphère comme telle alors il choisit de changer de sujet. Et puis bon, il a raison. Après tout, la gêne n'a jamais rien apporté de bon. Du coup, je sors mon téléphone et timidement réponds à sa question:
- C'est **********
Il hoche simplement la tête. Tandis que je tiens mon téléphone avec mes deux mains, lui ne tient le sien que d'une main, l'autre est enfoncée dans la poche avant de son jean noir. Des mèches blondes tombent devant ses yeux et je ne peux m'empêcher de le trouver mignon. Il scrute son téléphone sérieusement, puis quelques secondes après il relève son visage vers moi et me sourit doucement.
- C'est bon. On va pouvoir se recontacter. Annonce-t-il. Ça te dirait pas d'aller au cinéma ? Propose-t-il un peu plus timidement.
D'un seul coup, je sens mes joues chauffer. Pourtant, malgré ma gêne je ne détourne pas le regard et affronte ses yeux brillants d'espoir.
- Oui... je... avec sirplait ! Je veux dire, plaisir ! J'articule paniquée.
En même temps, il range son téléphone dans la poche de son blouson en cuir. Il rigole puis avance son visage près du mien et alors que je pensais qu'il allait m'embrasser, sa bouche se dépose sur ma joue pour y laisser un doux baiser. Je sens mes joues rougir de plus belle et cette fois-ci j'enroule mes bras autour de son cou et le serre fort contre moi. Mon corps n'écoute plus mon cerveau, ma conscience est en mode off et pour le coup, je les remercie. Si j'aurais eu toute ma tête, jamais je n'aurais fait ça.
Il y a un truc chez ce garçon, c'est intense, profond et pur. Je ne peux pas l'expliquer mais quelques chose m'attire vers lui. Mon cœur n'a jamais réagis aussi férocement que quand ses lèvres se posent contre ma peau, ou bien, quand il plonge dans mon regard. Peut-être que c'est simplement une attirance passagère, mais je n'y crois pas du tout. Non, c'est plus fort qu'une attirance c'est un sentiment que je ne connais pas encore, mais qui je le sens, ne va pas tarder à me venir.
🧷🌸🧷
Question à part .
Qui aime Justin Bieber ?
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