Omniscient

Alya est revenue sur terre, toutefois les conséquences de sa résurrection n'ont pas attendus très longtemps pour apparaître.

Ses yeux verts foncés d'autrefois sont devenue comme ceux des serpents. Son visage a par chance, gardé sa couleur sans s'abîmer plus. N'allez pas croire qu'Alya est devenue un serpent, loin de là. Ce qui lui arrive se sont juste les conséquences qu'elle savait déjà.

Du coup, rien n'est étonnant. Cependant, depuis son arrivée, elle s'est réfugiée dans les ruelles sombres où personnes ne s'aventure jamais, le temps de se réhabituer à la surface humaine. Alya pensait passer incognito auprès du monde et surtout de la population torontoises, mais elle se trompait.

Ses yeux de serpent ne lui laisse aucune chance. Néanmoins, elle a beau avec des yeux de serpents, elle a hérité de nombreux pouvoir diabolique qui lui rendent la vie un peu plus facile. Heureusement.

De son côté, Lucifer est en train de préparer sa valise pour la surface. Il a décidé de prendre un peu de vacances. Enfin, tout le monde sait que c'est juste une excuse pour pouvoir retrouver sa petite protégée, Alya. Mais personnes n'osent rien dire.

En revenant sur Alya, on peut l'apercevoir à la sortie d'une ruelle entrain d'observer sa meilleure amie avec ses nouvelles amies. Plus loin, quand elle voit Adrien arrivée en courant vers elle, elle lève sa main tremblante.

- Pardonnez-moi... tous les deux... Je suis désolée, je n'ai pas le choix... Chuchote-t-elle pour elle-même.

Attendant encore quelques secondes qu'Adrien soit un peu plus proche de Marinette, Alya lance son sort sur eux alors qu'ils ne sont plus qu'à cinq mètres l'un de l'autre.

Le temps s'arrête, Marinette et Adrien sont propulsés en arrière très loin l'un de l'autre, ils restent inconscients sur le béton de la rue tandis qu'Alya s'approchent. Arrivant à la hauteur de Marinette, elle sourit terriblement heureuse de revoir sa meilleure amie, toutefois, elle débarrasse les cheveux de son cou et inscrit dans sa chaire avec son ongle un A.

- Il faut que je me fasse perdre du temps. Je ne veux pas faire du mal à Adrien et si vous vous oubliez, sa mort t'affichera peut-être un peu moi. J'espère qu'un jour tu pourras me pardonner... Dit la métisse terriblement désolée.

Elle dépose un baiser sur le front de sa meilleure amie et s'empresse de se rapprocher d'Adrien. Calmement, elle s'abaisse à sa hauteur et inscrit dans son cou un M. Ensuite, elle lève sa main et efface Marinette de sa mémoire.

- Désolée Adrien, mais je ne peux pas faire autrement. S'excuse-t-elle une deuxième fois.

Plus tard, Alya est repartie, encore plus triste qu'à sa venue. Adrien et Marinette ce sont réveillés avant tous les autres et lorsqu'ils se sont vues, quelques choses s'est produit dans leur cœur, un événement inexplicable.

Adrien se relève plus rapidement et s'approche de Marinette, la main tendue vers elle.

- Je peux t'aider ? Lui propose-t-il gentiment en la regardant avec une œillade si intense que la jeune fille se sent immédiatement rougir.

- Euh... merci. Le remercie-t-elle timidement en posant délicatement sa main dans la sienne.

Au contact de leurs peaux, ils sentent tous les deux passer un éclair qui fait basculer Marinette sur Adrien. Celui-ci sent son corps collé contre le sien, alors il s'immobilise quelques secondes.

Marinette entend son cœur battre. Ce moment est intense et sans qu'ils ne le sachent, ils retombent encore amoureux l'un de l'autre. C'est d'un geste violent que Marinette se recule mais manque de retomber en arrière. Adrien la rattrape brusquement et cette fois-ci, leurs corps sont bien collés, et leur visage eux, à seulement quelques centimètres l'un de l'autre.

« C'est troublant l'effet qu'elle me fait. » pense Adrien.

Marinette

Bon sang, mon cœur bat si vite. Je ne comprends pas ce qui m'arrive et ce garçon, il est tellement beau mais en même temps, j'ai l'impression de le connaître.

Ses yeux verts intenses me regardent avec une expression que je ne serais décrire. J'adore et en même temps, il m'intimide terriblement.

- Bon je... je crois que... merci de m'avoir tapé. Euh non ! Je veux dire raté ! Non, non, non... Rattrapé ! Je veux dire rattraper voilà ! Bégayé-je en me détachant de lui, terriblement gênée.

À la fin de mon petit monologue, je l'entends rigoler. Je relève la tête vers lui et le fixe pendant plusieurs secondes sans bouger. Son visage est parfait, sa voix aussi est parfaite, et... NON MAIS ÇA VA PAS MA TÊTE ?!

- T'es marrante, toi. Dit-il en cessant de rire, un doux sourire aux lèvres.

- Oh euh... bah... c'est que... Marmonné-je calmement, à l'affût de mes mots.

Soudain, je m'arrête de parler, sa main se pose sur mon épaule et je relève le regard vers lui. Son doux sourire va avoir raison de mon cœur, j'en ai bien peur.

- Je t'aime bien. Conclut-il calmement.

Son regard plonge dans le miens et j'ignore si c'est mon coeur qui bat aussi fort ou si je n'entends tout simplement plus. Devant lui, je me sens petite et malgré ma gêne, il ne me fait pas peur.

- Merci.... Toi aussi, je t'aime bien. Je lui dis en souriant.

Brusquement, il tire une tête surprise et horrifié. Je me ressasse mes mots pour me rendre compte que ce que je viens de dire ne veut rien dire. Violemment je me recule, mes mains encadres mes joues et je suis toute rouge. Je me retourne pour ne pas qu'il me regarde, c' est si embarrassant...

Lentement, et dépourvue de courage, je m'accroupis. Idiote, idiote, idiote, idiote, idiote, idiote, je suis une imbécile !! Lui il dit que je lui plais et moi je réponds n'importe quoi...

De dos à lui je ne le vois pas s'approcher, il pose délicatement sa main sur mon épaule et m'oblige à me relever. Il me retourne pour que je lui fasse face, mais je baisse la tête. Son index glisse sous mon menton et il le relève pour m'obliger à le regarder.

- C'est rien t'inquiète. Tu en feras d'autre avant d'être grand-mère ! Et puis... t'es mignonne quand tu rougis.

Après m'avoir dit ça, il m'adresse un clin d'œil et se recule.

- Bon... Il se met à regarder tout autour de lui. Ce n'est pas sûr je suis Einstein, mais il c'est passé oui ici ?

Je tourne mon visage et aperçois mes amies au sol et quelques autres personnes. Paniquée, j'accours vers elles tandis que je demande au garçon d'appeler les secours.

- Mais j'y gagne quoi en échange ? M'interroge-t-il.

Je tourne la tête vers lui, abasourdie. Mais, il ne voit pas que c'est un moment critique ?

- Tu gagnes qu'elles ne meurent pas. Je lui explique sans bégayer.

Dans de la joie. La la la... J'ai réussi !!

Reste concentrée, MARINETTE ! T'es amies sont peut-être mortes alors ne fait pas la danse de la joie, aide-les à la place, idiote !

- Mais moi je m'en fou qu'elles meurent, je les connais même pas. Rit-il.

Je soupire en levant les yeux au ciel. Finalement, ce garçon n'est pas aussi parfait que je l'aurais crue. C'est un pur coureur de jupon. J'attrape mon téléphone et appelle une ambulance.

Et croire que je le croyais différent. En fait, il est comme tous les autres.

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J'espère que ce chapitre vous a plu.