Chapitre 41 : En équipe

Adrien

Notre proximité devrait normalement la gênée. Et pourtant, j'ai l'impression que c'est bien tout le contraire. Mais en même temps, je lis tant de haine et de rancœur dans ses yeux qu'il m'est difficile de tout déceler.

Mes membres se refusent à l'attaquer, malgré ma forte envie de le faire. C'est comme si je ne pouvais pas la toucher.

Ça m'insupporte, en me troublant à la fois. Car suite à ce blocage, Mes yeux sont d'eux-mêmes descendus à ses lèvres qui m'attirent tel un péché défendu. Et moi qui aime violer les règles, celle-là, j'hésite.

Néanmoins, de son côté, la brunette ne s'embarrasse pas d'un quelconque arrêt sur image et m'envoie le premier coup dans le ventre.

Ma tête se rejette en avant alors que je me plis en volant vers l'arrière. D'ailleurs, je tombe littéralement du gorille après son coup.

Néanmoins, j'atterris à demi-genoux et m'empresse de me relever pour la fusiller du regard. A la base, je ne pouvais pas lui faire de mal, mais il semblerait que son coup de poing ai réussi à tout débloquer.

Génial ! On va pouvoir passer aux choses sérieuses !

Sautant aussitôt de la tête du gorille pour terminé avec élégance sur le sol à seulement cinq mètres de moi, je m'applique à réunir suffisamment de puissance pour la détruire d'un seul coup.

Elle va regretter à jamais de m'avoir touché. Personne n'a le droit de me frapper et encore moins cette femme plus que méprisable !

- Tu vas regretter ton geste ! La menacé-je avec un sourire mesquin.

- T'inquiète pas, un regret de plus parmi tous les autres, franchement ça vaut quoi ? Me répond-t-elle.

- Fait tes dernières prières. L'informé-je sans décroché de mon sourire.

- Hmm... Je ne suis pas friands de ce genre d'activité. Explique-t-elle en haussant les épaules, se moquant en direct de moi.

Brusquement, j'envoie une première boule de feu verte vers elle. Cependant, elle l'esquive.

Je jure dans ma barbe et continue de la pourchasser en lui envoyant en continue des milliers de flammes. J'ai l'intention de la fatiguer.

A force de devoir esquiver, elle va finir par se fatiguer car elle n'est pas très endurante, ça se voit.

Toutefois, elle sort un miroir qui me renvoie brutalement tous mes coups. Heureusement, je réussis à les esquiver de justesse. Reprenant visiblement le dessus, la coccinelle m'envoie plusieurs coup de yoyo et réussi à me saucissonner.

Ramenant mon corps à elle, je sens une puissante colère venir me contrôler. Je déteste perdre, et ce n'est pas elle qui va réussir à me battre ! Pas après tout ceux que j'ai exterminé ! Jamais !

Soudain, une lumière verte éblouissante jaillit et mon corps se retrouver quelques minutes après, vêtu d'une combinaison noir. Avec ça, je ressemble à un chat noir.

Mais disons que le costume moule très bien mon corps et sa musculature. Donc, je ne vais pas rechigner.

Sur le moment, je ne comprends pas d'où il sort, mais face à l'affront que cette saleté de coccinelle est en train de me faire, je n'hésite pas à utiliser le bâton en métal qui est à ma disposition.

Violemment, je lui envoie un grand coup dans sa tête et défait en même temps mes liens grâce à la puissance de mon geste. Un peu désorienté, elle se recule en prenant d'une main faible sa tête. Tout en ayant son yoyo dans l'autre, j'ai l'impression que mon coup à réussi à un peu l'assommer ce qui n'est pas pour me déplaire.

Après, les coups fusent. Ils dirigent à tous les deux, nos corps avec rage. Et je ne comprends pas immédiatement pourquoi, mais quand ses yeux azur se plantent dans les miens émeraude, je me sens capable de tout faire. Autant de la battre que de la laisser me battre.

Elle dégage une aura prenante qui ne cesse de me tourmenter tout en m'électrisant le corps. Cette alchimie qu'il y a entre nous, je ne la suis pas. A vrai dire, je ne sais même pas d'où elle sort ! C'est vrai, on ne se connaît pas tous les deux ! Du moins, pour ma part car elle, elle semble bien me connaitre.

Bien trop épris de mes pensées, je ne l'a vois pas arrivée par derrière pour m'asséner un grand coup de pieds qui fait envoler mon corps bien loin.

Oui, parce que cette coccinelle femelle à beaucoup de force.

N'en démordant toujours pas, elle cours dans ma direction alors que je suis à peine remis du choc. Toutefois, quand elle arrive à ma hauteur, j'utilise ma super rapidité et lui empoigne les poignets. Plaquant ensuite son corps au sol en me superposant au-dessus d'elle, sous la colère, je resserre mon emprise sur elle.

- Lâche-moi espèce de malade ! Gronde-t-elle en se débattant.

- Pas avant d'avoir fait ça. Lui dis-je en avançant mon visage sans réfléchir.

Je plaque délicatement mes lèvres aux siennes en fermant les yeux sans comprendre pourquoi.

Mon corps a agis de lui-même, je ne le contrôle plus et je meurs d'envie de dire que je déteste cette sensation, mais c'est faux.

Contre ses lèvres, je revois en plusieurs flash-back des événements que mon cerveau aurait malencontreusement effacé.

Des photos d'elle et moi à Paris, me reviennent. D'autres instants où nos corps s'entrechoquent dans une parfaite synchronisation. Et un dernier qui marque et conclut en maître toute l'histoire. Nos adieux.

Je nous vois sur le sol, elle ayant les larmes aux yeux, me suppliant de ne pas partir avec mon père. Moi prenant son visage en coupe et l'embrassant en décidant de lui transmettre toutes mes pensées pour la protéger de mon père.

La douleur commence à creuser mon cœur et réveil de nouvelles sensations que je jusqu'à maintenant, je ne connaissais pas.

Un peu sous le choc, je recule mes lèvres et plonge mon regard dans ses yeux bleus qui me fixent troublé.

- Marinette... Soufflé-je le yeux gros.

Une larme perle au bord de ses yeux et finit par couler pour disparaitre dans ses cheveux.

Doucement, elle retire ses mains pour venir les porter à mes joues. Elle les encadre délicatement et pose ses lèvres sur les miennes, tendrement.

Rapidement, elle enroule ses bras autour de mon cou et me serre fort contre elle en pleurant. Finalement, elle quitte mes lèvres pour nicher son visage dans mon cou en fondant en larme.

Le bout de mon nez est victime d'un petit coup de jus et c'est aussi à mon tour, d'avoir les larmes aux yeux. En même temps, je replis mes bras autour d'elle et la serre amoureusement dans mes bras.

Entendre ses sanglots est un vrai calvaire. Parce que je sens, je ressens sa douleur dans ses étouffements. Dans toutes les larmes qui trempe la peau de mon cou un peu découvert, elle y verse tout son chagrin. A travers toute sa tristesse elle s'évade, elle s'abandonne dans mes bras pour ne plus souffrir.

Et de mon côté, les larmes me brulent aussi, mais si je les faits couler c'est comme si j'acceptais le fait de l'avoir blessé. Et je ne peux pas l'accepter... C'est trop dur, trop douloureux...

- Pardonne-moi princesse... La supplié-je en la serrant un peu plus contre moi.

- Je t'aime tellement que... que je ne peux pas Adrien. Depuis que tu m'as abandonné j'ai sombré dans une phase de ma vie qui est la seule qui me permette de rester en vie... Répond-t-elle en sanglotant.

- Si seulement tu savais comme je voudrais remonter dans le temps... Lui confié-je terriblement désolé.

- Je sais... Je le sais bien. Acquiesce-t-elle en venant me consoler à son tour.

Je plonge mon visage dans ses cheveux pour cacher mes larmes. Un homme n'a pas le droit de pleurer... Pourtant là, c'est trop pour moi. Elle glisse délicatement ses doigts dans mes cheveux et me caresse tendrement la tête pour m'apaiser. Elle me connaît par cœur, elle sait quoi faire et quand.

Et malheureusement, je sais que je l'ai perdu. Après lui avoir fait autant de mal, c'est normal qu'elle n'en puisse plus. Je le conçois. Et ce serait dégueulasse de ma part de lui demander une énième chance, et je le sais.

Le temps est un travail dont la mémoire est le résultat.

Mais moi, j'ai tout gâché.



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Hey !

Chapitre émouvant qui ne vous à pas fait pleurer parce que vous êtes fort. Eh ouais !

En vrai je rigole, mais nous approchons très bientôt de la fin.

Le prochain chapitre conclura la fin de cette histoire.

N'hésitez pas à donner mon avis en commentaire !

Plein de love !

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