Chapitre 4 : Modèles
Omniscient
- AAHH !! ARRÊTEZ JE VOUS EN PRIE ! Hurle une voix remplie de détresse.
Alya se tient debout face au prince des enfers, Lucifer. Elle n'a pas peur, ses yeux ont beaux refléter crainte et désarroi rien ne la désespère. Pas même ce diable, présent face à elle en chair et en os.
Sur terre, c'est le vent qui dicte la mélodie silencieuse dont tout le monde se plaint. Ici, en enfer, ce sont les cris des prisonniers à torturés pour l'éternité qui dérange ce calme dont tous les humains se plaignent naïvement.
- Bonjour Alya. Dit Lucifer d'une voix terrifiante.
Toutefois la métisse ne flanche pas, elle doit lui demander cette faveur même si elle a conscience que ce n'est pas sans risque. Néanmoins, elle ne peut cesser de s'inquiéter pour tous ceux qu'elle a laissé.
- Bonjour à vous, Lucifer. J'ai une demande à vous faire. Commence-t-elle.
Le diable se lève de son trône squelettique et s'approche d'elle d'un pas lent et très calme.
Il porte une longue cape avec un smoking très classe. Lea seuls bémols sont sa tête et sa peau. Tout son crâne est brûlé et empreintes une couleur rouge sang et c'est ainsi pour tout le reste de sa peau encore visible aux yeux de tous. Et ses yeux jaunes de chats sont très perçants, ils iraient jusqu'à en tuer certains.
- Et vous veux-tu ? Demande le diable intéresser en arrivant face à elle.
- Je voudrais revenir sur terre. Pourriez-vous me redonner la vie ? Lui demande Alya.
Lucifer perd d'un seul coup son sourire, il se retourne et se rassoit sur son trône, semblant énervé.
- Pourquoi me demandes-tu cela ? L'interroge-t-il calmement.
- Je voudrais retrouver les personnes que j'aime. Répond Alya.
Elle ne ment pas, jamais, et Lucifer le sait. De plus, il trouve rapidement un compromis entre sa prisonnière et lui.
- Très bien ! Conclut le diable en se relevant de son siège squelettique. Si tu le souhaites, qu'il en soit ainsi !
Soudain, il claque des doigts et un portail apparaît. Alya sourit en le remerciant toutefois, le diable s'empresse de rajouter alors que la métisse est à seulement quelques millimètres du portail et va pour y rentrer.
- En échange je veux la tête de Gabriel Agreste et si tu le peux de son fils. Complète-t-il finalement en se détournant.
Alya s'interroge et hésite à s'en aller. Ne vaudrait-il pas mieux qu'elle reste ici ? Jamais elle ne pourra tuer Adrien et encore moins son père. Cependant, Lucifer ne lui laisse que cette possibilité.
Depuis son arrivée, Alya a toujours été loyale à Lucifer, ainsi celui-ci sait qu'il peut lui faire confiance. C'est pourquoi, il accepte de la laisser partir, malgré lui.
Finalement, l'égoïsme humain reprend le dessus sur les sentiments d'Alya et elle accepte.
- Très bien, je vous rapporterais leur tête. Acquiesce-t-elle.
Lucifer sourit.
- Je savais que je pouvais te faire confiance, Alya. Ajoute-t-il en se retournant le sourire aux lèvres.
Mais la belle jeune femme est déjà partie. Lucifer a un pincement au cœur qui ne il lève légèrement la main pour fermer le portail.
Ils se reverront tous les deux. Le diable le sait.
*
Adrien
Mes pieds se reposent sur le béton dur de... Ah non, pas de Miami.
- Mais on est où, là ? Je demande septique.
- À Toronto ! Déclare Dagwood fièrement en ouvrant ses bras pour me présenter cette ville qui m'est encore inconnu.
- Pourquoi est-ce que tu nous as emmené ici ? Lui demandé-je en tournant mon regard vers lui.
- C'est ici que le boss m'a dit de venir.
- Putain, mais c'est qui le boss ?
- Tu verras bien, aller vient. Dit-il en se mettant à marcher.
C'est à contre coeur que je le suis. J'ai très envie de l'étrangler. Pour la seule et unique raison qu'en ne répondant pas à ma question il met en cause toutes les autres. M'enfin... Je le tuerais peut-être un jour.
- Comment je suis censé savoir que tu ne m'emmènes pas dans un guet-apens ? Je l'interroge d'un ton méfiant.
- Si je te dis Kim, ça te parle ? Répond-t-il malicieusement.
- Kim ?! Vous vous connaissez ?! Attends, on parle bien du même mec, celui qui a des origines asiatiques ? Je lui demande surpris.
- Ouais, c'est bien lui. Ah tient, je ne savais pas qu'il avait des origines asiatiques.
- Tu rigoles ? Mais, tu l'as jamais regardé ou quoi ?!
- Excuse-moi, je ne suis pas un psychopathe qui va fixer les gens pour découvrir leurs origines. Se moque-t-il en levant les mains en l'air, pour montrer son innocence.
- Pff... Aller ferme-la. Soufflé-je.
Ce mec me tape un peu sur le système. Toutefois, au moins je sais que ce n'est pas guet-apens, c'est déjà ça on me dira. Soudain, une merveilleuse idée germe dans mon esprit, j'esquisse un sourire pervers.
Hihihi, je vais t'enculé petit con.
- Tu sais, je suis sur que t'as jamais tenue un chibre dans tes mains. Je commence en lui lançant un regard au coin de l'œil.
Sans difficulté, j'attire son attention. Il continue de marcher à côté de moi en m'écoutant attentivement. Qu'est-ce que j'avais dis ! Je suis en compagnie d'un spécimen rare, répertorié comme faisant partie de l'espèce puceau ! De rares spécimens dit en passant, c'est la deuxième fois que j'en croise un. Et je tiens à rajouter: de toute ma vie ! Eh bah oui, de nos jours les mecs se gênent pas. Ils se font plaisir et ils ont raisons.
On a qu'une vie, faut profiter. Et je remarque que ce petit con à un bateau sans le cul.
Non, c'est le titanic. Corrige ma conscience habillement.
J'aurais plutôt dis un avion, mais dans tous les cas c'est gros et long. Alors, on s'en fou un peu.
- Soit ça, soit t'es tous les soirs en train de te branler comme un singe quand il reçoit sa banane. Avec la même tête, tu vois le genre ? Je poursuis en tapant sur son épaule.
Pour le mettre mal alaise je lui adresse un clin d'œil ravageur qui lui fait tirer une tête horrifié.
- Je suis pas pd. Dit-il brusquement, rouge cramoisi.
- Moi non plus, ça tombe bien.
Pour lui donner la haine, j'enfonce mes mains dans mes poches et me met à siffloter. Comme si de rien n'était. Après tout, il faut bien lui laisser un peu de répit. Pauvre animal. Il semble confus tout d'un coup, en plus.
C'est bien trouvé ! Me félicite ma conscience sournoisement. Je sais, je suis le plus intelligent.
- Bah alors... pourquoi est-ce que... Bégaye-t-il perdu.
- Je rigole, bouffon.
Ses yeux me regardent avec surprise et soudain il dit:
- Remercie le bouffon ! Sans lui, tu serais encore au trou !
Ce qu'il peut être susceptible ! Faudrait un peu relâcher la pression sinon, il va éclater le pauvre bibouche. Et franchement, ce serait dommage.
Soit gentil ! C'est pas gentil de faire paniquer un puceau. C'est un animal en extinction, en plus. Me demande d'un ton faussement emphatique ma conscience.
Toute aussi sur surnoise que moi cette petite. Ah mais j'allais oublié ! C'est une partie de moi. C'est pour ça qu'elle est si génial, elle est comme moi. Non, je rigole. C'est juste que de rendre Dagwood fou de panique me fait rire. Après un an à me faire chier, je peux bien un peu me défouler sur lui.
Cependant, je pense que je vais un peu ralentir la cadence sinon je risque de le perdre trop vite. Et du coup, j'aurais plus de jouet et ce serait nul et pas du tout marrant. Je réponds donc, d'un ton léger et chargé de moquerie:
- Merci bouffon !
J'arrête de siffloter et esquisse un sourire en coin. À priori, je vais bien m'entendre avec ce gamin. Il est peut-être un peu con, mais sa fierté lui fait avoir de la répartie. Au moins, ce n'est pas une tapette. Et puis, le taquiner est très distrayant !
*
Marinette
- Et le prix d'or revient à l'équipe des Éclairs ! Déclare la présentatrice à travers son micro.
Je me tiens sur la scène avec Wood, Kimy et Dottie et c'est soudainement que nous nous mettons à crier.
- On a gagné !!! Crie Dottie comme une hystérique.
- À moi les chaussures !! Continue Wood.
- Je vais pouvoir m'acheter encore plus de tissus !! Rajoute Kimy.
- Ouii !! Dis-je simplement pour ma part.
Rapidement, on s'avance vers la présentatrice, Marie. C'est avec un grand sourire qu'elle nous remet les quartes trophées en or.
Avec la collection ado que nous avons créé pour la marque, avec les filles nous nous sommes inscrites à un concours et voilà que nous avons gagné ! N'est-ce pas fantastique ? Oui, je trouve aussi !
Au moment où il faut que l'on passe pour dire un mot, Wood prend la parole en première.
- Je remercie tout le monde. Toutefois -se retournant- , tout le mérite reviens à Marinette ! C'est elle qui a été la plus minutieuse ! La plus part des tenues (en média) ont été dessiner par elle ! Je réclame donc... Commence-t-elle en souriant.
Brusquement, Dottie saute sur le micro et crie:
- UN TONNE D'APPLAUDISSEMENTS MESSIEURS ET MESDAMES À MARINETTE !!!
Soudain, la musique s'enclenche et tous se lève. Et quelque secondes après dans la salle il ne résonne plus qu'un tonnerre d'applaudissements.
Je rougis fortement mais m'incline en les remerciants. Un grand sourire étire mes lèvres et quelques larmes perlent au bord de mes yeux.
- Merci infiniment les filles... Soufflé-je en allant les prendre dans les bras.
Kimy n'a peut-être pas eu le temps de parler mais quand elle me prend dans ses bras pour me féliciter elle me souffle à l'oreille:
- Tu vois, je te l'avais dit. T'es la meilleure.
Surprise au début, j'élargis légèrement les yeux mais m'empresse de la serrer un peu plus dans mes bras, attendrie.
C'est un moment qui restera à jamais gravé dans ma mémoire. Tout est magnifique, je vis ma plus belle vie et c'est malheureusement, sans Adrien.
Soudain, je repense au message de Nino et le chagrin s'immisce dans mon cœur.
Je n'ai rien répondu. À vrai dire, je n'avais pas la force de réentendre sa voix. C'est lâche de ma part, je le sais. Mais, Nino a tout comme moi tant souffert, le rappeler serait ne pas tirer un trait sur de mon passé et remettre à nouveau en question la promesse que j'ai promis à Adrien. Et malheureusement, je ne peux le faire. Me résoudre a remuer le passé m'est impossible. Tout simplement parce qu'Adrien a trop compté pour moi et qu'en faisant ça, je vais à son encontre et que je ne peux pas le faire.
Voilà pourquoi, je m'excuse intérieurement, mais je ne te rappellerais jamais Nino.
Pardonne-moi...
🧷🌸🧷
Pour l'instant, l'histoire vous plaît ?
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