Adrien

Comment je me suis cassé le cul pour l'attraper celle-là !

Maintenant que je l'ai, je vais enfin pouvoir récupérer ce que je suis venu chercher. Et même si possible, en profiter pour la torturer afin de l'entendre me supplier en criant.

Grâce à ses hurlements de douleur, mon cœur n'en ressortira que plus vainqueur.

- A l'aide !! Aidez-moi, je vous en supplie ! Crie l'autre folle en gesticulant comme une malade dans les airs.

- Ferme-là sinon je te lâche dans le vide, salope ! Je lui gronde d'une voix menaçante en m'amusant à la secouer en même temps.

Cette pauvre conne crie plus fort et m'oblige à lui mettre une baffe. Mais malgré mon coup, elle n'en démord pas et continue de crier.

Seulement, je ne suis pas quelqu'un de très patient et elle m'agace plus qu'autre chose. Alors, à la place de la lâcher comme ça, je la ramène sur le sol en la balançant comme un vulgaire sac. Sous le choque, elle gémit de douleur, mais je ne m'arrête pas là et j'avance vers elle. Je l'attrape par le cou en la plaquant contre le mur. Assise au sol avec le bord de sa lèvre inférieure ensanglantée, elle me jauge du regard, en colère.

Sous son regard rempli de rage et de haine je me sens bouillir de l'intérieur. De la voir me détester ainsi, m'excite énormément.

J'aspire brusquement à une soif de plaisir très dangereuse pour elle. Lentement, je fais glisser une main le long de sa poitrine et sous mon doigt, elle frissonne. Malgré elle, je sais qu'elle n'est pas indifférente à mon charme et j'ai bien l'intention d'en profiter.

- T'es vraiment qu'une petite chienne, hein ? Lui dis-je dans un chuchotement contre son oreille.

Et alors qu'un sourire sadique esquisse mes lèvres, je resserre ma poigne autour de son cou.

- Salaud... Je l'entends soupirer, la mâchoire serrée.

Son insulte me fait plus rire qu'autre chose. J'amène ma main au haut de sa robe et violemment l'arrache. La princesse termine donc en juste corps, à moitié nu. Par chance, sa poitrine est encore enfermée dans son vêtement datant de l'époque des reines et rois.

Cependant, je ne peux pas que m'amuser vue que j'ai aussi une mission à remplir. Alors, je recule mon visage tandis qu'elle se débat, paniquée.

Oh seigneur... Ce que j'aime faire le mal. Bon sang ce que c'est jouissif d'amener la peur dans le regard des gens.

La mort est vraiment ma meilleure amie. C'est grâce à elle et tout ses biens faits que je suis encore en vie aujourd'hui. La vie n'est qu'un vulgaire mensonge qui pourrit notre existence. Depuis que je suis petit, j'ai toujours eu le droit au chagrin, le bonheur n'a jamais voulu de moi et à présent, je ne veux plus de lui.

Quand j'étais petit, à chaque fois que je tenais à quelque chose, il fallait toujours qu'on me l'arrache. Ma mère a été la première. Et, c'est à partir de cette soirée enflammée lorsque l'hôtel s'est écroulé sous mes yeux brouillés par les larmes que j'ai compris que je ne pouvais faire confiance qu'à moi. Et moi seulement.

Rapidement, cette douleur infâme que je ne contrôlais pas s'est changée en haine. Une colère dangereuse et insatiable que je ne contrôle que très peu. Néanmoins, je ne l'effacerais pour rien au monde car après tout, c'est grâce à elle que j'arrive à ressentir ce plaisir malsain et puissant qui m'épanouis, aujourd'hui.

La peur est un vilain défaut à ce qu'on dit. Mais moi, pour ma part, je considère cette phrase comme un mensonge que l'on essaye de faire gober à toutes ses personnes démunies. Après tout, c'est facile de manipuler les plus faibles, c'est même d'ailleurs un vrai plaisir.

C'est quand nos espoirs s'envolent en éclats que nous prenons conscience des choses. Non, plutôt que nous perdons toute cette source de vie qui jusque-là, réussissait à nous garder en vie.

Et je le sais, mieux que n'importe qui ce que c'est de pleurer, de tellement souffrir que même les pires tortures ne reviendraient pas à cette même sensation.

Lorsque nos rêves se brisent. Lorsque les personnes que nous aimons le plus au monde vous tournent le dos presque toutes en même temps, on a tous tendance à sombrer dans une dépression nerveuse.

Après, c'est ainsi. Il y a ceux qui restent en vie. Ceux qui se donnent la mort. Ceux qui stagne, craignant leur découverte si ils avançaient, aussi appelé les lâches. Et ceux qui se battent pour avancer, empruntant différents chemins afin de trouver la sortie.

Pour ma part, j'ai sombré en avançant. Après avoir combattu des années mes démons, je leur ai courageusement succombé. Car, j'aime l'idée que lorsque les gens penseront à moi, ils en aient des frissons.

Avant de partir, je veux faire souffrir assez de gens pour m'en aller en enfer l'esprit tranquille. Et plus il y aura de sang, plus j'atteindrai vite mon objectif facilement.

Subitement, je jette la princesse par la fenêtre d'un geste vif et brusque.

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Coucou, alors, vos avis ?

C'est un chapitre assez sombre que j'ai pris plaisir à relire. Oui car ce qui est étonnant, c'est que je le trouve bien écrits.

Attention, ne vous méprenez pas ! Je ne suis pas du tout prétentieuse, j'ai juste remarqué que mon niveau avait -un tout petit petit- peu augmenter. 😂

Rien d'alarmant en soit.

Bref... Portez-vous bien !

Plein de love ! 🤍💛