Chapitre 33 : Clef volée
Marinette
- Elle s'est réveillée ! Annonce Dagwood en pénétrant dans le salon.
- Comment va-t-elle ? Je m'empresse de demander, inquiète.
- Son état est stable. Mais, d'après le médecin, elle sera bientôt remise sur pied. Répond-t-il en souriant.
- Ooh super ! Je souris, rassurée et heureuse d'enfin recevoir une bonne nouvelle après ses quelques heures intenses en émotions.
Puisque même si je ne l'a connais pas, je n'ai pas pu rester tranquille tout en sachant qu'elle n'allait pas bien. Doucement, je m'avance jusqu'à sa chambre et en entrant je la découvre redressée sur son lit, le visage tourné vers la fenêtre. Décidément, la chambre de Kagami sert toujours de chambre à tout faire. Mais, en même temps, nous n'allions pas l'emmener à l'hôpital, on aurait pu être arrêté.
- Bonjour, je vois que tu es réveillée. Heureuse de ton réveil ! Lui dis-je en souriant.
Délicatement, je ferme la porte derrière moi et vient avancer jusqu'à elle pour m'asseoir sur son lit. Elle ne semble plus aussi terrorisée, toutefois, quelque chose semble clocher. C'est donc pour cela que je lui demande, d'une voix mielleuse et à l'écoute:
- Quelque chose ne va pas ? Tu peux m'en parler si tu veux. Comment t'appelles-tu ? Lui demandé-je posément.
- Julie. Répond-t-elle timidement.
Je persiste à lui sourire pour la rassurer puis, enfin, lorsque je sens qu'elle s'apaise un peu, je poursuis mes questions. Après tout... Je ne connais rien d'elle.
- Dis-moi Julie, est-ce que tu te souviens de la tête du monstre qui t'a attaqué tout à l'heure ?
Par la suite, elle m'apprend que ce monstre n'avait pas un visage de monstre mais plutôt d'humain. Seulement, elle m'explique aussi que ce visage qui s'identifiant rapidement à celui d'un humain avait des yeux entièrement noirs. L'homme portait une capuche et ses cheveux était eux-mêmes très noirs. Elle ne peut m'en dire plus mis à part qu'elle est descendue en enfer en rencontrant son regard.
- Je ne sais pas ce qu'il me voulait. En tous les cas, il m'a volé mon précieux pendentif, celui que m'avait offert ma grand-mère pour mes 14 ans... Déclare-t-elle les larmes aux yeux en baissant la tête.
- Ce pendentif ressemblait à quoi ? Je la questionne en fronçant les sourcils.
- C'était une clé... En or. Elle était si spéciale, et elle représentait tant à mes yeux ! Tance-t-elle d'une voix qu'elle essaye de faire forte mais qui est encore plus affaiblie par les sanglots.
Puis soudain, elle explose en larmes. J'ignore quoi faire, mais décidément finalement de la prendre dans mes bras. La seule chose que je puisse faire pour le moment, c'est de la consoler. Même si en moi, la panique refait surface.
*
Adrien
Argh, si cette maudite fille n'avait pas crié, j'aurais pu la tuer. Bon sang, j'espère qu'elle est contente maintenant, j'ai la haine, la rage au coeur...
Vouloir tuer n'est pas un péché. Cette envie devient un péché à partir du moment où nous refusons d'y succomber.
Le sang qui dégouline de cette plaie ensanglantée. Et l'expression de douleur, d'impuissance, qui trône en maître sur le visage de votre victime, c'est jouissif. Un bonheur incommensurable s'autorise à éveiller un bonheur à l'intérieur de notre corps qui déclenche dans notre cerveau une addiction incontrôlable.
Je repense encore à toutes ces filles que j'ai réussi à briser à partir de simples mots. Les gestes sont parfois inutiles lorsque les mots commencent à prendre place dans votre jeu. Ceci dit, tout le monde n'est pas pareil et parfois, il faut savoir ruser pour obtenir y'a convoitise. M'enfin bon, le résultat est si bon, que du reste on s'en fou.
En attendant, maintenant que j'ai la clé de mon entrée en terre féerique, je vais enfin parvenir à rapporter le désir de mon père. Puis, ce sera à partir de cet instant, que j'aurais le bien de mes obsessions: cette fille. Néanmoins, puisque le collier est l'équivalent d'une clé et qu'il se trouve en ma position, il faut que je me hâte d'aller accomplir ma mission pour alors, obtenir mon délicieux et généreux sacrifice: le meurtre.
Beaucoup sont aussi assoiffé que moi. Beaucoup on honte et beaucoup refuse même d'y succomber par peur de se faire prendre. Mais pour ma part, j'ai confiance en moi et quoique je fasse, je sais que j'en sortirais toujours gagnants. Car voilà mon destin: être le gagnant et jamais le perdant.
Donc, n'ayez craintes tendres et délicates chaires, j'arrive. Bientôt, votre peau ne sera plus qu'un vilain tissu bordeaux.
🤍🤍🤍
Coucou, alors, vos avis sur le chapitre ?
Ça me fait plaisir d'avoir des retours positifs sur l'histoire, ça motive et puis... c'est agréable quoi 😂 !
N'hésitez surtout pas à partager vos avis en commentaire ! ❣️
Voila. Bisous 🤍🔆.
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