Wood, Kimy et Dottie en média.
Bonne lecture à tous 💕 !
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*** Les amis c'est pour la vie. En plus ça rime donc ça veut tout dire. ***
Marinette
- Donc, vous proposez une collection spéciale ado ? Demande Kimy.
- C'est exact. Avec les responsables, nous avons déjà délibéré. Il est donc, temps pour vous de vous mettre au travail. Déclare l'adjointe du sous directeur calmement avec quelques dossiers dans ses bras.
Quelques secondes après, elle ne nous laisse pas le temps de rétorquer quoique ce soit et s'en va. Quand la porte se referme, Kimy, Wood et Dottie se retournent et soupirent en même temps. Je rigole.
- Ils sont gonflés ! Peste Wood.
- Attends, mais on est pas des lutins, on a des vies à côté de ça... Ajoute Kimy en soufflant.
- Génial... Je peux dire adieu à mon week-end en amoureux avec Grégorio. Soupire Dottie en prenant sa tête dans ses mains, accoudée à la table.
- Eh les filles, voyez le beau côté des choses, au moins ils ne nous ont pas oublié ! Je m'enquiers de leur rappeler avec enthousiasme.
- C'est vrai. Mais là, ils nous en demande trop... Dit Kimy embêtée.
- Je préfère quand ils nous oublient, finalement... Marmonne Wood en plongeant sa tête dans ses bras.
Il ne faut se laissé désespérer. Rapidement, j'attrape mon crayon et me mets à dessiner quelques croquis, rien de sérieux. Autant se mettre au travail tout de suite. On a beaucoup de pain sur la planche et peut-être que si l'on décide de s'y mettre maintenant, nous aurons un peu plus de répit pendant le week-end.
Plus tard, les filles ne tardent pas, malgré elles, à en faire de même. Et s'en suit plusieurs propositions de modèles.
- Celui de Marinette est pas mal, après, c'est assez soft vous me direz, mais j'aime beaucoup ! Fait Kimy.
[ND: petit clin d'œil à Nadougette21 , « j'aime beaucoup, j'aime beaucoup ! » N'est-ce pas ? 😂😉]
- WOUAW !!! S'écrie Dottie d'une voix mignonne avec de gros yeux, les mains plaquées sur ses joues.
Doucement, je me mets à rire en posant ma main devant ma bouche. Elles sont toutes autour de moi en train de regarder mon seul et premier dessin. Leur enthousiasme a le sont de me flatter et d'en quelques sortes, me gêner.
Soudain, mon téléphone vibre, je le sors de la poche de mon pantalon et en apercevant l'identité de mon envoyeur mon coeur loupe un battement. Non, en fait, il en loupe plusieurs. Sans comprendre ce qu'il se passe, mon ventre se serre et je me retrouve en quelques secondes dans un état second.
C'est Nino et il souhaite que l'on se voit.
- Tout va bien ? Me demande Kimy les sourcils froncés.
Précipitamment, je reviens à moi et dépose mon téléphone de dos sur la table puis soupire.
- Oui, ça va... Soufflé-je en rejetant la tête en arrière.
- C'est qui Nino ? Questionne Dottie d'une voix innocente.
Je me retourne vers elle et voit Wood et Kimy en train de l'assassiner du regard.
- Rien d'important. Je lui réponds calmement.
Kimy et Wood s'empressent de se tourner vers moi et sans prévenir elles me prennent toutes en même temps dans leurs bras.
- Eh tu peux pas te laisser aller !! Nous on est là si tu as besoin de parler, tu le sais, hein ? M'interroge en me rassurant Wood.
- Merci les filles. Leur souris-je en répondant à leur étreinte.
Au fond de moi je souffle un léger « merci ». Je ne sais pas ce que je ferais sans elles.
Ensembles, nous formons un groupe de quatre filles. Wood, la plus à l'écoute du groupe, celle qui fait toujours attention à notre état autant mentale que physique. Kimy, la footballeuse qui rêve qu'un jour qu'un match se déroule alors que les joueurs portent ses créations. Elle aussi m'aide beaucoup, c'est la première des trois que j'ai eu le plaisir à rencontrer à mon arrivée. Après un certain temps, je lui ai découvert un côté sentimental très touchant. Derrière se multiples facettes de femmes intouchables se cache une grande romantique qui ne cesse de dévorer des tonnes de livres à l'eau de rose, rêvant elle aussi qu'un jour son prince charmant vienne la chercher et l'emmène pour aller vivre d'amour et d'eau fraîche.
Je trouve cela mignon. Elle a le dont de vivre au jour le jour tout en rêvant, c'est de mon point de vue, génial ! Savoir rêver et apprécier ses rêves tout en prenant conscience de la misère que regroupe le monde est surprenant mais en même temps si vaillant de sa part. Quand je pense à elle et ce qu'elle représente, je ne comprends pas pourquoi, mais cela me touche.
Et puis, pour finir Dottie. Une grande sentimentale dans l'âme qui ne le cache pas, c'est toujours celle qui fait des blagues même dans les pires moments, un peu perdue lorsque les discussions ne séjourne pas sur du lemon ou de la poésie elle passe aussi le tiers de son temps avec son petit ami, Gregorio. De plus, ensembles ils ont l'air de vivre le parfait amour. Dottie l'aime plus que tout et lui aussi a l'air de l'aimer, d'ailleurs, elle nous parle toujours dans la journée au moins une fois de lui en ne cessant de le complimenter.
« Qu'il est beau ! »
« Non d'un dieu, c'est une beauté atomique ! »
« Même un lama ne fait pas le poids, je vous le dis moi ! »
Toutefois, au fil du temps j'ai finis par lui découvrir un côté plus sauvage qui ne cesse de me surprendre. Malgré sa tête de manga, Dottie cache un caractère bien trempé. Du groupe, elle dépasse même Kimy qui est une sacrée tête de mule.
Cependant, elles ont beau avoir quelques différents, je les adore et je ne pense plus pouvoir me passer un jours d'elles tant elles comptent pour moi à présent. Elles ne pourront pas pour autant remplacer Alya mais jamais elles ne l'ont tenter, même une allusion n'y est passée. Donc, je sais que ce sont des gens biens, en tous les cas, je le très fort !
*
Adrien
Un garde m'ouvre la porte pour l'auditoire et j'y rentre sans l'avoir dévisagé avant.
Mon père est assit sur une chaise, celle en face de moi. Dans la pièce, il n'y a qu'une table et deux chaises, l'une face à l'autre. Une petite fenêtre est ouverte et laisse entrer un rayon lunaire qui peut paraître solaire mais qui ne l'est pas. Je prends place face à lui en me retenant de toutes mes forces pour ne pas le défigurer.
- Bonjour Adrien. Commence-t-il d'une voix sûre.
- Passe les salutations parce que sinon je t'arrache le visage. Je le menace froidement.
Il se rétracte un peu en desserrant sa cravate bordeaux tout en déglutissant. J'esquisse intérieurement un sourire en coin, petit con va.
- Si je suis ici c'est pour te proposer un marché. Déclare-t-il en posant ses poings liés sur la table, devant lui.
Il me fixe droit dans les yeux et je serre les poings pour ne pas lui cracher au visage. Si aucune personne ne surveillait la porte, je l'aurais pris et l'aurais sans aucun scrupule balancer contre le mur. À la minute suivante, tous les os de son corps auraient été, brisés limite broyés. Et, grande nouvelle, je n'aurais même pas hésiter et lui faire bouffer ses instruments de musiques, du moins ce qu'il en reste.
- T'as un sacré culot, tu t'en rends compte j'espère ? Je lui dis en posant à mon tour brusquement mais doucement mais poings liés sur la table tout en lui faisant plus face que jamais.
- La rancoeur ne sert à rien entre nous. Tu es mon fils, Adrien et tu le resteras pour toujours. Écoute... Commence-t-il en ouvrant ses bras.
Il tente de manger la distance qui nous sépare mais je l'en empêche en reculant.
- Touche-moi et t'es mort. Je le coupe d'une voix si froide qu'il en pâlit d'un seul coup.
Non, mais il a pété un câble lui. Si il m'en était possible, je me retirais moi-même tout son sang des veines, même si le prix serait d'en mourir. Je le hais tellement que pour que plus rien ne nous relie, je serais prêt à tout. Et si je ne le fais pas c'est pour Marinette, et seulement pour elle.
Son regard se noircit brusquement pour ne finir que noir.
- J'ai voulu être gentil avec toi, mais visiblement tu ne veux vraiment plus de moi. Conclut-il.
- Bravo Sherlock. Dis-je d'un ton blasé.
Il lève les yeux au ciel et je suis pris d'une violente envie de lui crever les yeux. Va savoir pourquoi, mais le voir mort me ferait très plaisir. Un super cadeau pour Noël !
Qu'est-ce qu'il en dit ?
- Le marché est simple, je te fais sortir d'ici à la seule condition que tu t'allies avec moi. Explique-t-il.
- Tu peux toujours courir, jamais je ne t'aiderais à faire quoique ce soit. Va crever putain, va crever...
Je crache mes mots avec haine. Il est hors de questions que je l'aide à faire quoique ce soit. Et vue que nous sommes en enfer, je ne peux même pas l'envoyer chier avec l'expression qui dit: Va en enfer !
Il me casse les couilles, lui.
- Et si je te dis que tu peux retrouver Marinette. Annonce-t-il.
D'un seul coup, je tends l'oreille, bien plus intéresser par ses dires. Malheureusement pour lui, mon poings se mari à son nez et décide de l'embrasser.
Brusquement je me lève et lui dis, d'une voix haineuse:
- Prononce plus jamais son nom. Avec ta langue de vipère ça sonne mal, espèce d'enfoiré.
Il se lève brusquement et me fait face.
- Tu es un impertinent ! Gronde-t-il.
- Mais je t'emmerde ! Je m'enquiers la mâchoire serrée.
- Adrien je suis ton père !
- Oohh ! Quelle nouvelle extraordinaire, putain, tu m'hôtes les mots de la bouche. Dis-je blasé.
On se défit du regard, l'un comme l'autre plus que remonter. J'ai envie de lui en mettre plus d'une et lui aussi.
L'amour paternel a été pendant une période, entre nous. Toutefois, elle n'a pas duré plus de cinq ans et c'est tant mieux. D'ailleurs, je ne comprends même pas comment est-ce qu'elle a pu duré aussi longtemps.
- Tu ne veux pas sortir d'ici ou quoi ?! Demande mon père brusquement en se détournant.
- Non. Finalement, j'aime bien les rats, on est devenu pote en plus. Dis-je sur un ton sarcastique en haussant les épaules.
Putain, non mais évidemment que je veux me barrer ! Il est vraiment bouché ce mec.
- Mon propre fils ne veut pas s'allier avec moi. Je n'en reviens pas... Soupire-t-il.
- Non mais tu rigoles ?! Tu m'as enfermé ici dans le seul et unique but de me séparer de Marinette et maintenant, tu oses te pointer comme une fleur en me demandant de te rejoindre ! Lui demandé-je ahuri. Non mais c'est bon, va te coucher.
Je fais un signe de la main qui s'abaisse en croisant mes bras contre mon torse. Il m'insupporte et le pire, c'est qu'il est bouché.
- MAIS MARINETTE EST MORTE, ADRIEN ! Hurle violemment mon père en se retournant vers moi.
Je m'arrête. Tout mon corps se fige et je deviens d'un seul coup muet.
Marinette est... morte ?
Soudain, je tourne mes yeux vers lui et sans prévenir garde je lui balance mon poing dans la figure.
- C'est à cause de toi, hein ?! Putain, mais comment t'as osé la toucher espèce de gros con !
Violemment, je l'attrape par le col en montant sur la table. Je me mets à le secouer comme un pruneau, il pose ses mains sur mes poignets et tente de me les briser mais violemment, je le balance en arrière.
Quand son corps tombe au sol résonne un gros fracas qui alerte le gardien. Mais alors que je m'attends à croiser le gros lard, je tombe sur Dagwood.
- Mais, qu'est-ce que tu fais là ?
Je le dévisage un instant, les sourcils froncés.
- C'est une longue histoire. On doit s'en aller. Indique-t-il sérieusement.
J'hoche la tête et alors qu'on allait se mettre en route, la voix de mon père me coupe dans mon élan.
- Je vais te dénoncer... Articule-t-il d'une voix faible, au sol.
Dagwood et moi tournons notre regard vers lui et sans crier garde, je lui balance mon pied dans la tête.
- Ouais non je crois pas. Tu vas rien faire du tout. Lui dis-je tandis qu'il tombe aussitôt dans les pommes.
- Il faut partir tout de suite, on a peut de temps ! Annonce Dagwood en me tapant sur l'épaule.
Je regarde une dernière fois mon père avec un pincement au cœur puis je me retourne et suis Dagwood. Toutefois, je reste concentré sur Marinette puisque ce con qui me sert de père vient de m'annoncer qu'elle était morte. Alors, pour je ne sais quel raison, je demande à Dagwood si il en sait plus.
- Non, désolée. Mais, le boss lui doit savoir.
Choqué déçu.
- C'est qui le boss ? Je le questionne tandis que l'on atteint en courant l'extérieur.
Pendant qu'on continue de courir et qu'on ne cesse de s'approcher du balcon principal, il tourne la tête vers moi, les sourcils froncés.
- T'es bien Adrien Agreste, hein ?
Je tire une tête blasée.
- Oui, c'est bien moi. Et l'autre tas de merde que t'as vue c'est mon père. Gabriel Agreste.
Je l'entends souffler et puis au même moment lorsque l'on saute du balcon, un portail s'ouvre. Quand on entre à l'intérieur, je soupire de soulagement. Et voilà. Après tant de temps, je m'en vais enfin. À moi la liberté !
🧷🌸🧷
Désolée, pour les fautes. J'espère que le chapitre vous a quand même plu. Bye !
NDA 2021 :
Je suis vraiment désolée pour le retard, j'avais pas vue l'heure, et j'ai presque faillis oublier. J'espère que ce chapitre vous aura plu ! Bisous.
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