Chapitre 25 : Petit froid
Marinette
Va savoir pourquoi est-ce que je pense à toujours penser en commençant mes phrases par des parfois.
Je veux dire.... J'admets que c'est assez poétique et que ce mot donne bien plus de sens à sa phrase que le reste.
Néanmoins, je le connais, et je sais qu'il faut que j'arrête à tout prix de vouloir absolument mettre ce mot en premier.
On peut le reconnaître, je suis bizarre.
- Ce sapin est bien ? M'interroge Adrien, perplexe.
Je reviens sur terre et me met à fixer calmement, le sapin bien beau face à moi.
- Oui, il est beau. Je pense que ça fait l'affaire. J'annonce en souriant.
Adrien tourne son beau visage vers moi et me sourit, il m'attrape d'une main par la taille et vient plaquer ses lèvres contre les miennes. Contre lui, ses lèvres sceller aux miennes, je me rends compte que... Je suis vraiment amoureuse.
Adrien me rend sincèrement heureuse. Il ne représente peut-être pas la perfection, je vous l'accorde. Mais je l'aime justement pour ça. Puisque ce sont justement ses défauts qui le construisent.
Mes mains posées sur son torse, et tout mon corps collé au sien, je me décolle doucement. Descellant mes lèvres des siennes, d'un moment délicat et tendre.
Quand je rouvre les yeux, je m'empresse d'entourer mes bras autour de son cou et me met sur la pointe des pieds pour le serrer contre moi.
Il semble un peu surpris au début car il ne répond pas immédiatement à mon étreinte. Cependant, lentement, sol deuxième bras vient entourer mon corps.
🔄 Flash Back
Nino rigole, une shisha à la main, Adrien est assis, une fille de chaque bras, bourré, sa chemise blanche est légèrement entrouverte et il semble avoir chaud. La blonde à sa gauche lui murmure quelque chose à l'oreille qui le fait sourire, tandis que la brune à sa droite promène ses mains baladeuses sur son corps.
Ce spectacle me brise le cœur, cependant je ne me voile pas la face et m'approche décidée à obtenir des réponses.
Quand j'arrive à leur hauteur, Nino me reconnaît, il se lève pour me faire la bise mais il retombe sur le canapé, beaucoup trop déchiré, et il se met à rire.
- Eh Marinette ! T'as trouvé finalement ! Adrien !! Ta copine est là, lâche ses fausses meufs, la vraie est là ! La Marinette originale est de retour ! Dit-il d'une voix pâteuse en pointant d'un doigt zigzaguant la brunette qui, quand je plisse un peu les yeux pour la regarder plus attentivement, me ressemble !
Je comprends alors immédiatement ce qu'il veut dire par "la Marinette originale est de retour !".
Adrien relève la tête et me voit, ses yeux verts s'enflamment d'une lueur que je ne serais décrire. Sans attendre, il retire ses bras des deux filles à mon plus grand bonheur, il se lève et s'approche vers moi avec un sourire aux lèvres. Je ne bouge pas et pourtant, son corps arrive face au mien et s'arrête très près de moi.
- Elle est là... Ouais, c'est bien elle. Acquiesce-t-il d'une voix tendre tout en m'analysant.
Violemment, il enroule ses bras autour de mon corps et me plaque contre lui, ses doigts s'emmêlent dans mes cheveux et il niche sa tête dans mon cou. Mes mains se retrouvent plaquées contre son torse et mon cœur loupe un battement à cause de ce rapprochement si brusque.
- Adrien, alors c'était ça ta course ?! Je demande.
- Hum...
Il dépose un baiser dans mon cou et me serre un peu plus contre lui, je sens ses lèvres prendres un peu plus de place sur la chaire de mon cou et sa langue palper ma peau délicatement.
Il souhaite laisser une marque, mais il n'est pas dans son état normal et d'ici demain, il regrettera, c'est donc pour quoi, je me recule et le repousse un peu trop violemment car il retombe sur sa place, ses bras se re roule autour des cous des filles qui s'émoustillent d'excitation.
Elles commencent à m'énerver celles-là !
La brune qui me ressemble beaucoup, caresse son torse d'une main sensuelle tandis que la blonde niche sa tête dans son cou et y dépose plusieurs baisers tendres.
Cela me fait sortir de mes gonds, je m'approche et attrape un des bras d'Adrien puis essaye de le relever, sa tête se relève et quand il me voit, sa main agrippe mon poignet et il me tire vers lui à la place. Mon corps se retrouve brusquement coller au sien -en califourchon- car il entoure ses bras autour de mon corps et me regarde avec un sourire heureux et niait.
Je n'ose plus bouger, la musique résonne fortement et pourtant j'ai l'impression que peu à peu, le son se fait de moins en moins fort.
- Qu'est-ce que t'es belle... Souffle Adrien en replaçant une mèche rebelle derrière mon oreille, il observe en même temps tout mon visage avec attention malgré qu'il soit bourré.
- Adrien ....
Il place son index sur mes lèvres et me coupe.
- Chuuut... Tu parles trop, princesse. Accepte mon compliment, car il est sincère et tais-toi. Avoue-t-il en caressant ma lèvre inférieure avec son pouce.
Des milliers de frissons envahissent tout mon corps et j'essaye de me redresser en posant mes mains sur les rebords du canapé pour ainsi installer un peu de distance entre mon visage et le sien.
Nous sommes trop près l'un de l'autre, je suis dépaysée face à ce Adrien entreprenant que je ne connais que très peu.
- Si tu savais tout ce que j'ai envie de te faire à chaque fois que je te vois... Tu courrais. Explique-t-il en relevant son regard de mes lèvres vers moi, avec désir.
Mon cœur devient fou et éclate dans ma poitrine, les filles jadis assises à côté de lui en train de le toucher sous mes yeux, partent en râlant, ce qui me fait esquisser un sourire vainqueur et heureux.
Elles ont enfin compris qu'il était déjà prit, c'est bon.
- Ton corps sous moi, tes gémissements, j'aimerais les réentendre à nouveau. S'enquiert-il d'une voix délicate.
Je ne sais quoi dire car moi aussi j'en meurs d'envie, mais je suis mélangée de sentiments contraires qui m'empêche de lui répondre le fin fond de ma pensée.
- Ça me tue de ne pas pouvoir te toucher. Ton corps me manque, tu me manques, Marinette. Confit-il avec tristesse.
Ses yeux fixent mon visage avec nostalgie et chagrin.
- Je regrette d'avoir été agressif avec Luka, mais comprend-moi, je n'aime pas partager ce qui m'appartient. Quand je vous ai vue, j'étais jaloux. Il pouvait te parler, te faire sourire et même te faire rire. Il avait le droit de t'avoir rien que pour lui, si tu savais à quel point j'avais envie de meurtre, bordel.... Tu es à moi depuis le premier jour et... et je veux que tu le restes. Poursuit-il en avançant son visage du mien.
Je recule légèrement avant qu'il ne s'empare de mes lèvres.
Il me veut depuis le premier jour ?
Alors, il a aussi ressentis ses émotions quand nous avons couchés ensembles ! Et moi qui me pensait folle et paranoïaque depuis le début... Je me trompais.
- Ne recule pas, ne me repousse plus. Juste une fois... J'ai besoin de toi, Marinette. Laisse-moi une chance, je peux te prouver que je suis bon pour toi, pour nous... je changerais. Annonce-t-il en remontant sa main dans mon dos pour le rapprocher de lui.
Son souffle a l'odeur de whisky, il s'abat sur mes lèvres, dans une chaleur lourde et sensuelle.
- Juste une fois, alors.
J'accepte alors, troublée, excitée, heureuse, et... toute chose.
Je meurs d'envie de l'embrasser. Depuis le début je m'acharne à lui résister, il a raison, je ne lui ai pas laissé de chance de me prouver qu'il pouvait être quelqu'un de bien.
Pendant quelques secondes, il me fait oublier tous les problèmes qui planent au-dessus de nos têtes.
- On va s'aimer ? Demande-t-il avec un sourire.
Délicatement, ses lèvres se lient aux miennes et mon cœur revit enfin ! Tout mon corps reprend vie et se reconnaît en lui, sa langue caresse l'ouverture de mes lèvres afin de pénétrer les barrières qui la séparait de son âme sœur.
Je plaque tendrement mes mains contre ses joues en entrouvrant la bouche pour que ma langue rencontre à nouveau la sienne. À deux, elles semblent unies. À nouveau réunies et pour toujours.
C'est merveilleux.
J'ai pris sa phrase pour une question, mais en réalité cela n'en est pas une.
C'était une affirmation.
🔄 Fin du Flash Back
- Tu sais Adrien... Je t'ai toujours aimé. J'avoue finalement d'une voix douce.
- Je sais, Mari. Je sais. Souffle-t-il contre mon oreille.
- Alors... Pourquoi ?... Pourquoi est-ce que tu me repoussais comme ça ?
J'ai peur d'entendre la réponse. Je crains qu'elle me fasse mal. La peur s'incruste dans mon ventre et s'y installe.
Au fond de moi, j'ai bien une idée de sa réponse. Toutefois, je ne veux pas que ce soit elle. J'ai envie qu'il me dise qu'il m'aimait déjà à cette époque. Je meurs d'envie qu'il déclare qu'il m'a toujours aimé, du moins aussi fort que moi. Afin, de ne pas souffrir de son, je t'aime moi non plus.
- J'avais passé un pacte avec mon père il y a longtemps. De plus, je t'ai déjà tout expliqué. Déclare-t-il en se détachant.
Je le regarde prendre le sapin et se diriger vers l'intérieur. Sans plus un regard dans ma direction.
Complètement perdue, je finis par décider d'attendre à l'extérieur. Suis-je vraiment aussi fragile que cela ? A-t-il peur de me blesser une fois de plus ? Craindrait-il que je m'en aille, que je le quitte si il m'expliquait pourquoi est-ce qu'il me repoussait dans les premiers jours qui on suivit celui de nos ébats ?
Oh Adrien... Mais je t'aime comme une folle. Ne l'as-tu pas encore compris ?
L'instant qui suit, Adrien revient. Il ne m'adresse aucun mot, aucun regard et se dirige en direction de la voiture. Je décide de le suivre à contre cœur.
Pourquoi est-il comme ça ? Est-ce de ma faute ?
Au pire, laisse-le faire sa crise ! Me conseille ma conscience.
Oui, tu dois avoir raison. Je vais lui laisser un peu d'espace. Si il agit comme ça, c'est qu'il en a sûrement besoin. N'est-ce pas ?
*
Rentrés depuis une heure déjà, nous avons décoré le sapin sous la demande de Li et pendant ce moment, Adrien n'a pas daigné me regarder. Autant dire qu'entre nous, un froid énorme s'est installé. Et j'ai beau essayé de faire le premier pas, rien ne change. C'est comme si il était blessé. Ou qu'il réfléchissait.
À présent dans le salon, assise seule face au feu de cheminée, je divague. Tout ce qu'on a vécu ensemble. Va-t-il y mettre un terme ?
Après tout ce qu'on a traversé, voilà comment ça va se terminer. Tout ça par ma faute. En fait, je gâche toujours tout.
Soudain, une vibration de mon téléphone me ramène un peu sur terre. Je récupère mon téléphone posé sur les accoudoirs du canapé carré et découvre un message de Wood.
De ma Wood 💯:
Désolée Mari, mais je vais garder ce bébé. Je ne veux pas m'en vouloir plus tard. J'ai bien l'intention d'assumer, et j'espère que je peux compter sur ton soutient.
Oh non, Wood...
🧷🌸🧷
Coucou, comment se passe votre semaine 🤗 ?
Le chapitre vous a plu ?
GRANDE ANNONCE !!
Avec @Nadougette21 nous faisons une vidéo ask dans laquelle nous répondrons à toutes vos questions ! Donc, si vous en avez à me poser concernant la suite de mes histoires ( démoniaque par exemple) ou autres, n'hésitez pas ! D'autant plus, si vous avez d'autre questions concernant les cours, ou même à elle (Nadougette21) , n'hésitez pas.
J'espère que vous jouerez tous le jeu !
Bye.
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