Adrien

Après tout ce temps à ne plus avoir poser mes lèvres sur les siennes, je peux enfin respirer.

Bordel, ça fait un bien fou !

Doucement, nos lèvres se décollent et je rouvre les yeux pour plonger délicatement mon regard dans celui de Marinette.

- Je suis désolée d'avoir été si dur avec toi. S'excuse-t-elle doucement en baissant la tête.

J'encadre son menton avec mon index et mon pouce et lui relève la tête, la forçant à me regarder à nouveau droit dans les yeux.

- Eh... Je souffle doucement en souriant. Tu sais que quoi que tu fasses je ne cesserais jamais de t'aimer. En plus, je n'ai pas été très sympa avec toi non plus, j'ai même été un gros connard. C'est normal que tu m'en veuilles ! Je déclare tendrement.

Elle finit par sourire pour encadre mes joues et m'embrasse tendrement. Je souris contre ses lèvres puis finit après dix minutes à l'embrasser jusqu'à en perdre haleine, par la lâcher.

- Bon, il faut que je monte, Li m'attends. Annonce ma princesse.

- Ouais, moi aussi il veut me voir. Je lui apprends en passant une main fiévreuse dans mes cheveux.

- Eh ça va bien se passer, t'inquiète pas. Dit-elle tendrement en posant ses mains sur mes joues pour me forcer à la regarder.

J'enroule mes bras autour de son corps et l'embrasse passionnément. Ce que je l'aime cette fille...

Je ne sais pas ce que je ferais sans elle, elle est tellement importante pour moi. Et croire qu'il y a encore un an, je me suis promis de ne jamais tombé amoureux. Toutes ces années à briser des cœurs pour protéger le mien, je regrette. J'ai fait tellement de mal à des centaines de filles, j'ai été égoïste et j'avoue, je le suis toujours mais un peu moins. Mais j'essaye de changer, pour elle, pour moi, et surtout pour nous.

*

- Comment ?! Lui demandé-je surpris.

- Vous voulez que l'on mette un sapin de noël ? Questionne Marinette d'une voix douce.

- En effet. Ça fait bien longtemps que nous sommes ici et nous sommes en pleine période de Noël. Acquiesce Li d'un hochement de tête.

- Mais tu crois que j'ai que ça à faire de mettre un sapin de noël ?! Sérieux, et si j'ai envie de me branler à la place on fait comment, HEIN ?! Je demande brusquement mi-sérieux mi-en colère.

- Bah tu poses le sapin et ensuite tu vas te branler mon cher Adrien, ça me paraît logique. Déclare Li en haussant les épaules d'une voix très calme.

Putain, mais ce mec je vais le tuer...

Je sens une main se poser sur mon épaule, je tourne la tête et vois Marinette me sourire tendrement.

- On va le poser ensemble ce sapin, d'accord ? Dit-elle doucement.

- Et après tu me branles ? Je lui demande avec des étoiles dans les yeux.

Elle écarquille les yeux puis se recule et à se retourne en soupirant.

Je suis sure qu'elle a levé les yeux au ciel !

Alors qu'elle avance vers la sortie elle annonce à Li qu'elle va remplir sa mission. Pour ma part, je soupire et fonce la rattraper. J'aime bien la charrier, mais de devoir poser ce putain de sapin de merde, ça me casse les couilles.

Quelques minutes après, je la vois descendre les escaliers. Je m'empresse de courir jusqu'à elle et alors que l'on arrive en même temps au premier étage, je la plaque contre le mur. Brusquement, je plaque mes lèvres contre les siennes et la sens sourire quand elle pose ses mains délicatement sur mes joues.

Mes mains sont à chaque extrémités de sa tête alors que ma langue pénètre sa bouche et vient s'emmêler à la sienne. Marinette pose ses mains sur mes épaules et s'y appuie pour ensuite enrouler ses jambes autour de ma taille, je baisse une main et la passe sous sa cuisse en la maintenant correctement contre le mur pour ne pas qu'elle tombe.

Qu'est-ce que c'est bon. Putain j'adore ses moments là, à l'embrasser comme ça. Jamais je ne m'en laisserais, ce sont des instants exquis.

Lentement, je quitte ses lèvres pour descendre mes baisers dans son cou. J'arrive pas croire que l'on va s'envoyer en l'air ici, quoi que ça ne m'excite encore plus.

- Ooh Adrien... Souffle ma belle de plaisir.

Je souris contre la peau de son cou puis passe une main autour d'elle pour la coller contre moi et je pose l'autre dans sa nuque en absorbant avec mes lèvres une zone laiteuse de peau de son cou afin d'y laisser une marque violette, magnifique.

Ses mains posées contre mon torse, agrippent fortement mon t-shirt quand je mordille légèrement sa peau torturée par mon suçon.

Doucement, je remonte mon visage jusqu'à son oreille et lui chuchote:

- J'adore quand tu soupires mon nom comme ça. C'est tellement sexy...

Je lui refais face pour voir son visage emprunter une couleur rouge que j'adore. Gênée, elle s'empresse d'enfoncer son visage dans mon cou ce qui me fait rire.

- Avoue que ça te fait de l'effet ce que je te dis. Je rigole amusé.

- Chuut... tais-toi... Chuchote-t-elle d'une voix aiguë.

Alors là, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, j'explose de rire à l'instant même.

Elle est tellement gênée qu'elle n'ose même pas avouer qu'elle aime quand je lui rentre dedans. C'est tellement mignon et encore plus sexy quand elle fait ça.

- Tu sais Mari, quand tu rougis... Je baisse un peu la tête pour le chuchoter. Tu m'excites terriblement... J'avoue finalement.

Mais alors que je m'attends à entendre un petit couinement, j'entends à la place:

- Bah comme on dit, il en faut peu pour être heureux.

J'écarquille les yeux, choqué.

- Tu viens de dire quoi là ? Je lui demande surpris.

Elle relève la tête et prend mon visage en coupe. Sa lèvre inférieure s'avance et elle approche son visage du mien en disant:

- Mais rien mon chaton. T'es un dragueur finit, c'est tout ! Déclare-t-elle en déposant un baiser en surface sur mes lèvres.

Elle détache ses jambes de ma taille et se remet debout en me poussant un peu pour que je lui fasse de l'espace. Lentement, je recule, toujours aussi surpris.

Puis finalement, je croise les bras en me retournant, énervé.

- Eh bien si c'est comme ça, moi je m'en vais ! Je déclare agacé en enclenchant le pas.

- Ooh mon chaton fait la tête, pauvre chat ! Couine Marinette faussement touchée.

Je ne me retourne pas et continue de descendre les escaliers. Qu'elle aille au diable !

Tandis que j'arrive à la sortie, je l'entends ricaner dans mon dos. Ça m'agace mais je fais comme si je ne l'entendais pas. Je suis grincheux, pour le coup je lui en veux de se moquer de moi. Surtout que là, je lui ai un peu déclaré et elle, elle ose dire que je suis un dragueur fini. Non mais oh, on n'est pas chez les zoulous ici !

Putain, je nage en plein rêve...

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Coucou, j'espère que ce chapitre vous aura plu !

ENFIN LES VACANCES ! Ça fait plus de deux mois que je les attends. Le collège, ça m'énerve... Vraiment, j'ai l'impression que ça veut me pousser à bout. Et vous, ça se passe comment ?

Je suis désolée pour les fautes, mais flemme de me relire.

Bye.