Chapitre 10 : Détransformations
Adrien
J'en mourrais d'envie depuis si longtemps. Dans une rafale de souvenirs, tout ce que j'avais pu oublier me revient subitement. J'ai l'impression que ça fait exactement la même chose à Marinette car elle détache ses lèvres des miennes et me regarde avec un regard rempli d'incompréhension.
- Adrien... Tu... Nous deux on se connaissait avant... Dit-elle abasourdie.
Je souris en hochant la tête.
- Il paraîtrait, en effet. J'approuve doucement en haussant les épaules.
Soudain, elle enroule ses bras autour de mon et cou et me prend violemment dans ses bras.
- Oh seigneur... je n'étais donc pas folle. Souffle-t-elle, on dirait, très soulagée.
J'émets un rictus d'amusement en la serrant fermement contre moi. Maintenant que je me rappelle de tout ce qui s'est passé avant, je me rends enfin compte de la naissance de mes sentiments. Parce que j'avoue que moi aussi, je me suis de nombreuses fois demandé si je n'étais pas fou. En fait, on se connaissait bien avant, notre rencontre date d'il y a un an et peut-être un peu plus. De plus, notre première rencontre n'est pas celle dans la rue avec tous ses corps endormis au sol. Non, c'est devant la porte de ma maison, à Miami.
- Tu m'as terriblement manqué, Adrien. Avoue-t-elle en reculant son visage.
Ses mains encadrent mes joues et ses lèvres se posent délicatement contre les miennes. Amusé, je souris face à son comportement si lunatique. Toutefois, cela ne m'empêche de répondre à son délicieux baiser. C'est vrai que maintenant, je me souviens enfin de ce trou atroce ancré dans ma poitrine quand j'étais encore enfermé dans la cité des ténèbres. À présent, je me rappelle de tout ces moments que l'on a passé ensemble. Chaque détails est gravés dans ma mémoire au fer rouge.
Marinette glisse ses mains dans mes cheveux et commence à les caresser en décollant ses lèvres des miennes.
- Ça me fait tout drôle. Sourit-elle.
- À moi aussi. De me rappeler de tout comme ça, c'est chaud.
Elle rigole et dépose un baiser sur ma joue, puis descend au bord de mes lèvres jusqu'à, à nouveau s'emparer de mes lèvres. J'adore ce qu'elle fait. Tout d'un coup, j'enroule un maximum mes bras autour de son corps et la serre un peu plus contre moi. Il est possible que comme ça, elle manque plus rapidement d'oxygène, ce qui risque de nous obliger à détacher plus vite que prévu nos lèvres, mais bon, je m'en fiche. Je la réembrasserais !
En fin de compte, on continue de s'embrasser pendant au moins une dizaine de minutes jusqu'à ce que des cries retentissent.
- Ah... Chuchote-t-elle en décollant ses lèvres des miennes, sans pour autant se reculer vue qu'elle pose son front contre le mien. Je crois qu'on nous cherche... Annonce-t-elle avec un sourire en coin.
En effet, ses cris proviennent de nos amis. Je relève la tête pour la regarder. Elle est tellement belle, des mèches rebelles tombent sur son visage et ça lui donne un effet rebelle que je lui adore ! C'est officiel, je ne pourrais jamais me laisser d'elle. Cette fille, c'est toute ma vie. Et croire qu'au départ je voulais lui devenir indispensable, je me suis fait bien pigeonné. Cette petite maligne a réussi à retourner mon jeu contre moi.
- Je t'aime, Marinette. Lui dis-je tendrement en la regardant droit dans les yeux.
Elle me sourit et me fait un bisou esquimau en taquinant mon nez avec le sien. Son geste a le don de me faire rire et sans crier garde, j'attrape ses lèvres et l'embrasse langoureusement.
C'est vrai, je l'aime, je tiens à elle plus que tout. Je ne me vois plus vivre sans elle. Ma vie a prit un tout autre sens depuis qu'elle y est rentrée et je ne me vois pas la continuer sans elle à mes côtés. Ce moment est magique, il est romantique et je suis en ange. Pour rien au monde je ne retournerais dans la cité des ténèbres, maintenant que j'ai purgé la moitié de ma peine, je peux lui dire que je l'aime sans craindre qu'on vienne m'arracher à elle.
À bout de souffle, on détache nos lèvres. Avant de la laisser partir, je la prends dans mes bras et ne peux m'empêcher d'humer son odeur vanillée qui a l'audace de me rendre fou. C'est dingue à quel point je l'aime. Son corps m'appartient, ses yeux ne me regardent que moi et son cerveau ne pense qu'à moi. Tout ce qui émane d'elle est pour moi. En ce moment, je suis l'auteur de son intention et ça attise tout particulièrement ma fierté.
Oui, je suis très fier de moi. Je me sens très bien et non, mes chevilles ne gonflent pas. Tout ce que je veux dire par là, c'est que j'ai conscience que pour le moment, ma princesse ne fait que de penser à moi. Qu'elle m'appartient rien qu'à cet instant, corps et âme, et ça me touche vraiment. Être le centre du monde de la personne qu'on aime, il n'y a rien de plus satisfaisant.
- Je t'aime aussi, Adrien. Je t'aime plus que tout. Déclare ma princesse en caressant mes cheveux.
Je ne peux m'empêcher de sourire comme un idiot. Mais je n'y peux rien, ses paroles me rendent niai et tellement heureux. Dans mon corps, on se croirait au cirque, c'est incroyable !
- Encore heureux... Je lui souffle à l'oreille pour la taquiner.
Doucement, je lui refais face et décide d'enfin la relâcher. Ses sourcils sont froncés et elle croise les bras contre sa poitrine en me regardant.
- Pourquoi « encore heureux » ? Demande-t-elle perplexe.
- Parce que tu imagines bien que même si tu ne m'aurais pas aimé, je t'y aurais obligé ? Je la taquine malicieusement en jouant avec mon bâton.
- J'en doute fort, chaton. Rétorque-t-elle.
- Hmm... Tu sais à quel point je peux me montrer persuasif quand je veux. Je lui rappelle habillement, en avançant aussitôt vers elle.
Délicatement, mes mains se posent sur ses hanches et j'approche mon visage du sien. Un défit de regard se déroule alors et quand j'avance ma bouche pour l'embrasser, sa main rencontre subitement ma joue et elle la pousse sans pour autant me frapper. Sous le choque, je me recule d'un coup, très attristé par son geste.
- Tu sais que ton geste vient de me faire beaucoup de mal ? Je l'interroge en mettant une main sur mon cœur, en adoptant une mine faussement affectée.
- Ce que tu me dis m'intéresse. Baille-t-elle.
- Non mais oh ! Je suis très intéressant, en plus ! Ce que tu fais n'est là le comportement d'une petite amie. Déclaré-je en croisant les bras contre mon torse et en même temps en me retournant un sourire malicieux aux lèvres.
Je l'entends derrière mon dos, elle manque de s'étouffer. Pauvre enfant.
- Ta petite copine ?! Je te signale que ton comportement n'est pas plus encourageant que le mien. Rechigne-t-elle vexée.
Soudain, je me retourne et la prend dans mes bras en la faisant voler dans les airs.
- Mais non je rigole, princesse ! Surtout, ne me fait pas la tête ou je me mets à pleurer ! J'annonce alors qu'elle est dans mes bras en avançant ma lèvre inférieure vers l'avant tout en lui faisant les yeux doux.
Ma princesse garde toutefois son visage impassible et continue de me résister. Je décide de mettre ma menace à exécution alors je la relâche et me retourne en faisant semblant de pleurer. Cependant, elle n'est pas folle, elle n'y croit pas du tout. Au bout de cinq minutes à essayer de pleurer, je m'arrête et me retourne vers elle en tirant une face blasé et lui dit sur le même ton:
- Petite amie indigne !
- Petit ami mauvais ! Rétorque-t-elle aussitôt.
- Quoi ?! Moi, mauvais ? C'est vraiment moi qui suis mauvais ? Et en quoi ? Je lui demande perplexe.
- En tout ! Répond-t-elle.
- QUOI ?! EN TOUT ?! Mais tu rigoles j'espère ? C'est qui qui me suppliait de lui défoncer la chatte il y a encore un an ? Je l'interroge alors qu'elle vient de donner un grand coup de pied dans ma fierté.
Elle sourit légèrement alors que je reste vexé. Doucement, elle passe une main sur ma joue mais je l'ignore. Mais elle ne lâche pas l'affaire et la glisse dans ma nuque en se rapprochant de moi. Toutefois, je ne flanche pas, elle m'a vraiment vexé cette autruche !
Sensuellement, elle commence à m'embrasser sur les lèvres mais je ne réponds pas alors elle descend dans mon cou et là, ma peau est recouvert d'une couche de frisson.
Il ne faut pas que je flanche. Je ne dois pas la laisser gagner. Non, non, non... C'est mort je peux pas... MAIS QU'EST-CE C'EST BON, PUTAAAIN !
Décidément, elle ne me laisse aucun répit, ses mains s'emmêlent dans mes cheveux alors qu'elle remonte à mes lèvres. À chacun de ses baisers, j'ai envie de crier tant que je n'en peux plus de ce supplice qu'elle me fait vivre sans remord. Cependant, ma fierté ne supporte pas d'avoir été blesser ainsi et n'arrête pas de me le rappeler.
Néanmoins, après cinq minutes sans réponse elle s'arrête et soupire, agacée.
- T'es vraiment un idiot, Adrien. Soupire-t-elle en se détournant.
Quand je la vois se détourner et s'en aller, je me ressaisis et l'attrape par le bras. Je profite du fait qu'elle se retourne vers moi, pour la tirer contre moi et plaqué par la même occasion mes lèvres contre les siennes. C'est ce qu'elle peut m'emmerder, mais ce qui est encore plus fou, c'est l'amour que je ressens pour elle. J'en viens même à mettre de côté ma fierté rien que pour ses baisers.
Une de mes mains est posée contre sa joue tandis que l'autre est autour de sa taille et la tient fermement contre moi. Doucement, je la sens sourire contre mes lèvres, ses mains s'enroulent autour de mon cou et joue avec mes boucles.
Mes dents mordillent gentiment sa lèvre intérieurement afin qu'elle me laisse rentrer ma langue et c'est après quelques gémissements étouffés qu'elle me laisse entrer. Ma langue à s'empresse de rencontrer en contact avec la sienne. Au même moment, ses mains appuient contre ma nuque pour rapprocher un peu plus nos visages qui sont déjà très proches.
Malheureusement, plusieurs crient retendent à nouveau et nous coupe dans notre élan. Un dois ses lèvres décollée des miennes je tiens à rajouter pour qu'elle en prenne bien compte, une bonne fois pour toute:
- Nuance bébé. Je suis un idiot, peut-être, mais qui t'aime plus que n'importe qui !
Ma belle bleutée rigole en déposant un baiser de surface puis nous nous détachons et c'est là qu'on se rend compte que nous sommes encore en costume.
- Comment on les retire ? Demande Marinette curieuse.
- Il faut qu'on dise, détransformation. Déclaré-je calmement.
- Ok, détransformation ! Dit-elle alors.
Cependant, rien ne se dit. Je manque de m'étouffer de rire quand elle redescend son regard sur moi.
- Détransformation ! J'énonce à mon tour avec plus de conviction.
De mon corps jaillit à nouveau cette lumière verte et je retrouve enfin mon apparence normal. J'aperçois une moue se dessiner sur les lèvres de ma petite amie ce qui interpelle mon attention.
- Qu'est-ce qu'il y a ? Demandé-je.
- Je trouve ça dommage que tu l'es retiré. T'étais tellement sexy dedans... Couine-t-elle un peu triste.
Je rigole et l'embrasse sur la joue. Elle peut être marrante quand elle, toutefois quand je l'embrasse, je cache en même temps le rouge qui s'incruste sur mes joues sans y être invité. Par chance, Marinette ne le remarque et pas et retente à nouveau de prononcer la formule magique. Sans résultat.
- Bon sang mais je ne peux pas rester comme ça ! Gronde-t-elle en tapant du pied, énervé.
Pour ma part, je reste en retrait et me contente de la regarder réessayé à nouveau de retirer son costume céleste. À un moment, je finis par Li dire de le dire avec conviction et sans forcer.
- Il faut que te ressente tes émotion intensément, comme quand tu t'es transformé mais inverse cette fois. Lui conseillé-je.
Elle acquiesce et c'est à la dixième tentative que ça fonctionne. Toute heureuse elle me saute dans les bras, soulagée d'avoir peu retirer son costume.
- Bravo princesse. Je la félicite en souriant, fier d'elle.
Tout d'un coup, elle se retourne vers moi et me sourit timidement en rougissant. On se met à rire en descendant retrouver les autres, je passe mon bras autour de ses épaules et elle lie ses doigts avec ceux de ma main qui repose sur son épaule. Finalement, je ne vais pas casser la gueule à Dagwood, c'est un peu grâce à lui si maintenant Mari et moi sommes à nouveau ensembles.
Faut laisser le passé filer, y rester accroché corps et âme ne sert à rien. Et il faut me croire, je sais de quoi je parle.
🧷🌸🧷
Le chapitre vous a plu ?
Au passage, j'ai réalisé plusieurs couvertures pour l'histoire et j'ai changé de titre. Je voulais votre avis. Donc, voici:
Je l'aime bien après, je le trouve moyen... Chepa, il m'a l'air trop simple 🤔.
J'adore la couleur ! Après, c'est le seul truc que j'aime 😂.
Mon préféré ♥️ ! Après... Je voulais connaître vos avis. Sinon, je pense prendre celui-là.
Bye.
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