Les yeux d'or
Annyeong les ARMY's ! Voila le chapitre 64 de DWLA ! Je ne sais pas trop quoi dire sur ce chapitre alors à vous d'en juger ^^ ! La fin approche à grands pas chers lecteurs ! J'espère que vous appréciez ces derniers chapitres ! Je vous laisse alors, bonne lecture à tous ! Merci de nous suivre jusqu'au bout et de continuer à nous lire !!! Kiss sur vos... index (oui j'avais pas d'idée) !
Après le départ de Suga et le sauvetage de V, les garçons se remirent peu à peu de leurs émotions. Les BAP quant à eux se mirent à se regrouper autour de leurs amis morts au combat. Il y eu un instant de silence, comme un hommage aux personnes qui n'étaient plus parmi eux. Puis se fut Namjoon qui décida qu'il était temps de bouger. V et J-Hope étant encore blessé, il fallait à tout prix les conduire à l'hôpital.
Rap Monster porta sur son dos J-Hope tandis qu'un des BAP prit V sur le sien. Jin vint récupérer Jimin qui n'avait pas bougé de sa place. Il le retrouva recroquevillé sur lui-même, en pleurs, les doigts en sang à force de gratter la pierre à ces pieds. Il dut le forcer à se lever et à partir de cet endroit. Le plus jeune sursauta au toucher de son ainé et commença à hurler quand il le sentit le tirer loin du portail. Il voulut se débattre mais sa force l'avait abandonné. Il ne pouvait que pleurer et crier de cette voix cassante qu'il avait déjà assez fait souffrir.
Le trainant presque, Jin l'emporta loin de ce lieu qui était la cause de leurs malheurs. Jimin ne put que tendre la main vers le cercle où son amour avait disparu, murmurant son nom. Sa voix sonnait comme une prière, un appel au miracle. Il voulait voir son âme-sœur revenir. Mais de ses yeux inondés, il vit que du sable et de la poussière tachés de sang.
Les exorcistes firent apparaitre un portail sur la route, menant vers la capitale. Les garçons le prirent sans se poser de questions. Ils n'avaient plus rien à craindre des exorcistes. Ils étaient trop épuisés pour les attaquer et puis ils savent maintenant pourquoi ils s'étaient fait pourchasser par eux pendant si longtemps.
Les exorcistes bien que cruels envers les slayers, n'étaient pas des monstres. Ils obéissaient juste aux ordres de leurs supérieurs. Les expériences qu'ils menaient n'avaient pas pour but de torturer les slayers mais de les libérer de leurs démons. Mais malgré toutes leurs années de recherche ils ne parvenaient qu'à la mort lente et douloureuse de leurs patients.
L'expérience sur V n'avait été qu'une punition pour sa trahison. Mais jamais ils n'auraient pensé qu'un démon aussi puissant aurait pu prendre place dans le corps de leur ancien ami. Se rendant alors compte de leurs erreurs, ils voulurent le rattraper avant que le démon ne soit trop encré en lui. Mais il était trop tard.
Puis les exorcistes comprirent bien vite la stratégie du démon : conduire les slayers au portail des Enfers. Alors ils ont essayé d'arrêter le groupe par tous les moyens. La vie de toute l'humanité était en jeu alors peu importe les morts qui devaient y avoir.
Mais à cela aussi ils avaient échoué également.
Blessés et en sang, les garçons arrivèrent à l'hôpital de ville. La nuit était tombée depuis longtemps sur la capitale endormie. Aucun habitant ne les avait vu arrivé. Alors qu'ils passaient les portes du bâtiment, des infirmières se précipitèrent sur eux. V et Hoseok furent alors pris en charge tandis que les autres se retrouvèrent aux mains des assistants qui s'occupèrent de panser leurs blessures.
Ne tenant pas à être séparés, les slayers se retrouvèrent dans une seule et même grande chambre. Chacun dans leurs lits respectifs, bander de toutes parts, ils n'avaient plus la force de bouger ni même de penser. Namjoon et Jin s'endormirent bien vite, ne pouvant plus attendre le retour de V et de J-Hope des salles d'opérations.
Jimin resta lui éveillé, incapable de fermer les yeux. Hanté par la disparition soudaine de Jungkook, il ne pouvait fermer les yeux sans revoir cette scène. La scène qui l'avait séparé à jamais de son homme. Une énième larme roula sur sa joue, lui qui pensait n'en avoir plus aucune en réserve. Il resta silencieux dans la chambre. Il n'était plus qu'une boule d'émotions. Submergé par le désespoir et la peine, il ne pouvait plus prononcer qu'un mot : le nom de son amour.
Le murmurant sans cesse, il s'arrêta lorsqu'un médecin arriva dans la chambre. Une mine grave sur le visage il regarda le seul réveillé du groupe. Jimin le regarda alors. Les mains du médecin tripotèrent encore un peu ses doigts avant qu'il prenne la parole.
-Vos amis étaient dans un état critique. A vrai dire nous ne savons même pas comment ils ont fait pour être dans un état aussi grave. Nous avons fait tout notre possible pour les sauver. Les dommages internes ont su être réglés à temps. Néanmoins vos deux amis ont tout deux subi un grave traumatisme cérébral suite à des coups répétés. Ils sont en ce moment dans le coma. Nous ne savons pas quand ils se réveilleront et s'il y aura des séquelles. Nous les avons pris en charge et sont sous soins médicaux.
Jimin resta muet. Le médecin s'attendait à une réaction, des questions ou même des pleurs. Mais voyant que rien n'arrivait, il préféra s'en aller en souhaitant une bonne nuit au garçon. A présent seul dans le noir, Jimin ne put que verser une seconde larme. Il était impuissant face aux évènements.
Il ne pouvait plus que pleurer et attendre.
*****
Comment ça on va mourir dans 24h !?
« Ton corps d'humain n'est pas adapté à ce monde. Dans 24 heures il sera pourri et tu mourras. Et comme je suis encre à l'intérieur de toi, malheureusement, je crèverai avec toi. »
Mais tu m'as dit qu'il y avait un moyen pour que je rentre chez moi et que toi tu sortes de mon corps non ?
« En effet sinon je ne te l'aurai pas dit, abruti. Il existe une dague permettant à nos deux âmes de se séparer si tu te transperces avec. Les exorcistes pensaient que c'était un objet légendaire, qu'il n'existait pas. Mais bien sûr ces stupides humains ne racontent que des conneries. Cette dague existe et appartient à ma famille. Elle se trouve dans le royaume, tu vois ce gros truc juste devant nous avec pleins de démons qui sortent de partout. »
Je vois. Donc il va falloir que je rentre dans cette immense réserve à monstres, que je trouve la dague et que je me poignarde c'est ça ? On dirait plutôt qu'au lieu de m'aider tu veux juste m'emmener à l'abattoir.
« Tais-toi et avance. On perd trop de temps. Tu veux revoir ton Jiminie chérie l'ange de mes couilles oui ou non ? »
Tu sais déjà la réponse.
« Alors avance. J'aimerais bien ne pas crever dans ce corps de lâche si possible. »
Je me mis alors à marcher en direction de l'immense forteresse. Des démons sortaient de tous les recoins possibles. La fumée noire inondait ce monde. Les muscles tendus, j'avançai prudemment. J'avais peur qu'un de ces monstres saute sur moi à tout moment. Je restai alors sur mes gardes, les poings serrés.
« Et les fesses serrées aussi. On ne sait jamais ce qu'il peut arriver par derrière. »
J'aurai pu me passer de ton commentaire.
Je continuai ma traversée de ce monde. Les murs de la forteresse se firent plus grands à chaque pas. Les démons autour de moi ne faisaient que me jeter de rapides coups d'œil avant de partir. Ils semblaient comme fuir ma présence. Je me demande vraiment pourquoi Zarkaf les effraye tant.
« Ils doivent surement ne pas en croire leurs yeux de voir une légende vivante devant eux. » Dit-il d'un ton fier et supérieur.
Toi une légende ? Depuis quand tu es devenu aussi arrogant pour te prétendre une légende ? Je suis sûr que c'est juste parce que t'es trop laid, ils ont peur que ce soit contagieux.
« Quand on a des dents de lapin et un nez de la taille d'un cul on parle pas. Et je ne mens pas. Je suis réellement une légende. Je suis quand même le fils disparu de la famille royale. »
Disparu ? Dis plutôt qu'ils ne voulaient pas de toi. Je peux bien les comprendre.
« Mon frère. C'est lui qui ne voulait pas de moi, pas mes parents. Tu vois, chez vous les humains vous léguez vos royaumes à l'ainé de la famille. Mais nous, nous le léguons au plus puissant. Je suis né avec un pouvoir supérieur à mon frère ainé. Ce bâtard, en voyant mon potentiel, n'a pas supporté de devoir perdre son titre de futur roi. Alors quand j'étais encore tout jeune, il est allé me chercher. Il m'a emmené devant le portail menant au monde des humains de force. Puis il m'a poussé dedans. Etant encore trop faible et petit, j'ai pu passer à travers la faille du portail. Je me suis retrouvé orphelin alors tout jeune, sans possibilité de faire demi-tour dans mon monde. Puis ces cons d'exorcistes à deux balles m'ont trouvé. Puis tu connais la suite. »
C'est la première fois que Zarkaf s'était confié à moi sur son passé. Moi qui pensais qu'il n'en avait pas, il était finalement rejeté de sa famille par son frère. Au final, lui non plus n'avait rien demandé à personne. Perdu et orphelin, il s'est fait attrapé et torturé comme tout les autres avant de rentrer dans mon corps.
Mais est-ce que cela excuse le fait qu'il ait gâché ma vie, en y éprouvant un plaisir certain ? Non.
Un léger mal de tête commença à me prendre. Je massai mes tempes à l'aide de mon majeur alors qu'une centaine de mètres me séparait de notre destination.
«Les effets des enfers sur ton corps commencent à apparaitre. »
Et merde. Je ne pensais pas que les effets iraient aussi vite. Il faut vraiment que je me dépêche de trouver cette dague et le portail pour rentrer dans mon monde avant qu'il ne soit trop tard.
« Au fait, j'ai oublié de te dire une chose importante. »
Qui est ?
« Mon frère et moi sommes lié par le sang. Si je m'approche trop près de lui, il sentira ma présence. Je me ferai bien un grand plaisir de le tuer mais avec toi dans mes pattes ça va être compliqué. Donc il vaut mieux trouver la dague rapidement avant qu'il me repère et qu'il essaye de nous tuer. »
Génial ! T'en a d'autre des surprises comme ça en stock ?
« Si t'essaye de te battre avec mon frère avec ce corps, t'es mort. Alors si on le fait repérer, juste cours. N'essaye même pas de faire ton beau gosse à l'américaine qui va sauver tout le monde avec la force de ces poings. Déjà parce que t'es moche donc ça ne marche pas. Et que tes poings il va te les bouffer. »
Merci pour le renseignement...
Nous arrivâmes après quelques minutes de marche devant la porte du royaume de la famille de Zarkaf. Je me trouvais un peu sur le côté pour ne pas me faire repérer. Des démons sortaient et rentraient chaque seconde de la grande forteresse. Je pouvais voir que l'entrée menait à un grand hall où se répartissait tout les démons. Un grand escalier luxurieux menait aux étages au dessus. Celui-ci, contrairement au reste du lieu, n'était occupé par personne.
Je supposai alors que cet escalier n'était réservé qu'à des démons de rangs supérieurs. Comment j'étais supposé traverser tout le hall sans me faire repérer avec tous ses monstres ? On aurait dit une véritable fourmilière.
« On pourrait passer par les étages. »
Je fronçai les sourcils à la suggestion de Zarkaf.
« Lève les yeux abruti d'humain. »
Levant ma tête, je vis une ouverture à quelques mètres au dessus de moi. En forme de rectangle, on aurait pu penser que c'était une fenêtre ouverte. Mais dans ce monde il semblerait que les vitres n'existent pas. Seul des trous comme ceux-là ornaient la façade.
Je compris bien vite où mon démon voulait en venir. Je me concentrai alors sur les jambes pour les faire se transformer en celle de Zarkaf. Je grimaçai en sentant la sensation désagréable de ma chair qui s'étirait. Mon mal de crâne s'intensifia un peu plus. Une fois que je sentais mes jambes assez transformé, je m'accroupis pour me donner de l'élan. Tirant ensuite sur mes tendons, je fis un bond de plusieurs mètres, me propulsant dans l'ouverture.
Mon regard n'osa pas s'aventurer vers mes jambes mi-humaines -mi démonique. J'atterris lourdement sur le sol de la pièce, les poings levés, prêt à me battre. Je soupirai alors de soulagement en voyant que la salle était vide.
Un grognement de douleur sortit de mes lèvres alors que le bas de mon corps reprenait son aspect naturel. Des fourmis traversaient mes mollets alors que je les secouais pour faire partir ce désagrément.
Regardant autour de moi, j'analysai la pièce en espérant trouver une arme. Un simple objet aurait pu m'aider à me défendre. Mais il n'y avait rien. Juste une salle vide et sans décoration. Ces sortes de tâches rouges étaient étalées sur les murs alors que le plancher crasseux me fit tirer la langue.
« Il semble que mon frère a négligé quelques endroits du château. Je savais qu'il n'avait aucun goût pour la décoration. »
J'acquiesçais aux dires de Zarkaf. Une porte en bois se trouvait devant moi. Je posai mon oreille contre la matière poisseuse pour entendre les bruits de l'autre côté. J'entendis des bruits de pas s'éloigner de ma position avant que le silence ne les remplace.
J'attendis encore quelques instants avant de lentement tourner la poignée ronde et de sortir de la salle. Le couloir dans lequel j'atterris me fit ouvrir en grand les yeux. De hauts plafonds, un tapis rouge luxurieux au sol, des lustres suspendus avec des bougis brulant à leurs sommets, des décorations aux murs en dorés, dessinant des courbes élégantes et discrètes qui se mélangeaient parfaitement avec le tapis. On pouvait dire que le couloir n'avait rien à voir avec ce qu'on venait de voir juste avant.
« N'empêche que c'est quand même moche. » Fit-il d'un ton arrogeant.
Je soupirai face à la mauvaise fois de mon démon. Marchant le plus silencieusement possible, je me mis à explorer les lieux. Faisant attention à chaque croisement, je me plaquai contre les murs à chaque bruit suspect. A mon plus grand soulagement, peu de démons se trouvaient aux étages. Je n'avais croisé que quelques démons qui semblaient être des employés de la famille royale. Tout aussi hideux les uns que les autres, ils semblaient pourtant se tenir droit et marcher droit devant eux sans se poser de questions.
Chaque fois que je les croisais, je me réfugiai dans la pièce la plus proche. Bien que le royaume soit très grand, la plupart des pièces étaient vides. De la décoration ornait les murs et le sol, mais seul des chaises ou bien juste une ouverture remplissait la salle.
Je continuai mon manège pendant plusieurs minutes. Le lieu était immense. Je ne sais même pas si je pourrais le parcourir entièrement en une journée. Fouillant chaque placard, chaque recoin, je cherchais désespérément cette foutue dague.
Mon mal de tête se faisait de plus en plus violent a lors que je faisais tout pour l'ignorer. Je ne sais plus combien d'heures se sont écoulés depuis que je suis arrivé ici. Le monde ne semblait pas posséder de jour et de nuit. Il était donc difficile pour moi de me repérer dans le temps. Je ne pouvais que juger le temps passé par rapport à la douleur de tête.
Les minutes semblaient s'éterniser alors que les mêmes décors défilaient sous mes yeux. Toujours les mêmes pièces, toujours les mêmes meubles, toujours les mêmes ouvertures. Seul le serviteur à éviter changeait. Mais ils étaient tous aussi hideux les uns que les autres.
De la sueur commença à perler sur mon front. Je n'étais pas fatigué par une course folle, le stress me faisait juste paniquer. Je n'arrivais plus à savoir combien de temps il me restait. Et cette fichue dague était introuvable ! Le royaume était un véritable labyrinthe ! Chaque endroit se ressemblait comme deux gouttes d'eau. Les couloirs s'enchainaient comme s'ils n'avaient pas de fin.
Ma respiration s'accéléra tout comme ma marche qui se fit précipitée. Zarkaf non plus ne se sentait pas bien. Lui qui faisait des blagues et de remarques à longueurs de journées, cette fois-ci il ne disait pas un moment. Sa vie tout comme la mienne était en jeu.
Puis j'arrivai enfin devant quelque chose qui n'était pas commun : un immense hall. De la même coloration et de la même déco, seul la grandeur du lieu changeait ainsi que sa luminosité. Aucune bougie, une lumière obscure sortait des lustres comme par magie, donnant une ambiance lugubre et malsaine.
Plusieurs portes de différentes formes et couleurs se trouvaient face à moi. En face de moi se trouvait une immense porte en acier et or. Faisant bien 3 mètres, en arche, elle était entrouverte. L'intérieur, de ma position, était noir. Mais je pus néanmoins apercevoir un mouvement dans cette obscurité.
Perplexe face à cet endroit, je m'approchais lentement de la grande porte. C'était celle qui semblait la plus importante, elle pourrait bien alors y cacher une dague légendaire. M'avançant à pas lents, je me mis devant l'entrouverture et penchai ma tête pour voir l'intérieur.
Je vis alors un monstre dévorant un autre monstre.
La bête de plus de 5 mètres se trouvait comme sur un lit immense. Sa forme me faisait penser à celle de Zarkaf bien que celle-ci soit légèrement plus épaisse dû à son poil épais et tachés de rouge. Son pelage brun foncé se mouvait alors qu'il se déchainait sur sa proie. L'autre monstre déjà mort et éventré était étalé sur les draps, le blanc des yeux mis en avant.
Du sang débordait du lit alors que le monstre au dessus se régalait de son festin. J'eus un haut le cœur en voyant la scène. Ma main se posa sur ma bouche alors que l'odeur du sang me donna encore plus envie de vomir mes trippes.
Un grognement sourd sortit de la gorge du monstre alors qu'il arracha un membre entier de son repas et de l'avaler d'un seul coup. Il lécha ses babines dégoulinantes de sang avec sa langue noire avant de se stopper dans son diner.
Je coupai mon souffle alors qu'il s'immobilisait. Il semblait comme réfléchir ou bien guetter le moindre bruit. Il resta dans cette position quelques secondes, reniflant les lieux.
Puis d'une lenteur extrême, il tourna sa tête vers la porte. Sans bouger son corps, seul sa tête pivota pour se retrouver dans ma direction. Son regard se plongea alors dans le mien alors qu'un sourire terrifiant naquit sur son visage couvert de sang. Les crocs exposés, son regard de fou se posa sur moi tandis qu'il se lécha une nouvelle fois les babines lentement. Un frisson de peur me prit en sentant ses yeux dorés me transpercer de toute part.
Les mêmes yeux que ceux de Zarkaf
« Je savais que tu reviendrais pour m'emmerder encore une fois, petit frère. »
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