OS 14 : Un anniversaire vreument...

Terminé : non

Contexte : c'est la merde.

PS : LE FANART EST VRAIMENT TROP MIGNONNNNNN !!! 





Chapitre 1 : vue de Giyu

Je me suis réveillé au son des agréables croassements de mon corbeau qui braillait telle une vache irlandaise en train de manger un micro-ondes et je me suis mangé le coin de ma table de nuit en ignorant la douleur fulgurante que cela a créé en moi. Je me suis massé la tête en ouvrant la fenêtre à mon piaf qui se tapait sa meilleure macarena en hurlant toujours sur une marguerite à moitié mangée par les insectes, je l'ai violemment attrapé par le cou pour lui broyer ses cordes vocales et lui clouer le bec avec de la colle UHU achetée à Carrefour quelques jours plus tôt sur des airs de rappeurs à cagoule rose.

-RÉUNION DES PILIERS DANS TRENTE MINUTES !!! a hurlé mon corbeau quand je l'ai relâché après l'avoir jeté sur mon drap avec une force innée.

-Et tu ne pouvais pas me réveiller deux minutes avant ? ai-je râlé en allant chercher mes vêtements pour aller sous la douche, tu gueules depuis DEUX-HEURES QUARANTE-SEPT DU MATIN !!! lui ai-je hurlé dans l'oreille.

Vu que ses tympans étaient décédés, il a écarquillé les yeux et s'est laissé choir tel un oreiller sur mon lit dans une aptitude de drama queen, puis le corbeau s'est incliné devant moi en tremblant.

-Excusez-moi, maître Tomioka... J'ai fait l'erreur de goûter au champagne que m'a confectionné Tengen hier soir, et je me sens comme... possédé... a-t-il bafouillé.

-C'est donc à ça que ressemble un corbeau bourré... ai-je murmuré, soudain fasciné, dort un peu, tu verras, la gueule de bois, ça passe...

J'ai fermé la porte et j'ai chanté (ou hurlé à mon tour) des paroles imaginaires appelées le yaourt sur des chansons de la fabuleuse Kate Bush en montant tellement dans les aigüs que mon shampoing au citron (quelle idée, aussi) m'a explosé dans la tronche, faisant brûler mes beaux yeux bleus longs et sensibles aux agressions externes. J'ai pleuré sans le vouloir, je suis sorti, me suis habillé de mon habituel uniforme lassant et moche comme un cul, je me suis séché les cheveux avec la classe d'un serveur en train de ramasser les restes de spaghettis bolognaise sous une table ronde circulaire à la nappe bleu ciel sur un album de Coldplay. Immédiatement, je me suis passé trois coups maximum de brosse puis j'ai fait une cuche vite fait avant de voir si mon corbeau était toujours vivant. Vu que c'était le cas et qu'il ne bougeait plus depuis vingt-deux minutes et quarante-sept secondes, je l'ai pris et je l'ai balancé en visant la Tour Eiffel (ai-je besoin de préciser que nous sommes au Japon ?).

Je suis descendu dans la cuisine avant une énergie soudaine et une envie de danser et de frapper la grosse tête dégueulasse de Sanemi en poussant un "yeah !" aussi enthousiaste que quand j'ai sauté sur une corde au cirque quand j'avais cinq ans, bref, j'avais envie de me défouler. Voulant y prendre une nectarine blanche, j'ai ouvert la porte du frigo avec tellement d'énergie que les yaourts bio sans sucres ajoutés à la pêche et aux cerises mûres de Jean-Marc Généreux destinés à nourrir le petit ventre musclé de Mitsuri se sont envolés à la vitesse d'un bison qui poursuit un hélicoptère pour s'éclater au sol dans un bruit sourd que ferait le sombrero de Ray.

J'ai reniflé car j'ai senti l'odeur puérile du zeste de citron (car je suis allergique au citron vert), et j'ai commencé à avoir les yeux qui coulaient alors que je rinçais avec tout le soin du monde réuni en deux mains agiles d'un habile homme qu'est ma modeste personne la nectarine que je possédais. Je me suis enfui quand j'ai entendu les talons de Mitsuri claquer sur le carrelage du salon qui voulait sans doute déguster un de ses facétieux laitages. J'ai mangé ma nectarine en quatre bouchées et demi et j'ai jeté le noyau dans la poubelle qui servait de composteur par la bonne action de Kanae que personne n'utilisait, mais vu que j'aimais bien Kanae, j'ai pris une poignée de gel pour les cheveux et j'en ai mis sur le couvercle.

-MAÎTRE TOMIOKA, LA RÉUNION EST DANS DEUX MINUTES !!! a hurlé mon corbeau qui lisait un livre sur le balcon de ma chambre au sujet très douteux.

J'ai soupiré entre l'idée de le clasher ou de lui mettre une patate dans la gueule, j'ai inspiré un bon coup puis j'ai escaladé l'arbre où se mettait Obanai aux réunions des Piliers, puis, tel le dépressif que je suis, je me suis adossé au tronc, les jambes croisées sur la branche épaisse, et j'ai observé une feuille de chêne en laissant mon regard dériver vers le paysage, repensant à la fois où j'avais chevauché un poulet magique en enchaînant les verres de vin rouge de campagne avec mon ex, puis j'ai étouffé un rire à ce souvenir complètement bourré de conneries.

-Tu t'es pris pour un chimpanzé, espèce de petit connard de merde ?! a hurlé Obanai, suivi de sa belle Mitsuri qui semblait en profonde réflexion du sens de la vie.

-Qu'est-ce que tu veux ?

-Dégage, c'est ma place.

-Y'a pas ton nom écrit dessus, ai-je riposté comme si on était encore en CP à se disputer pour un crayon mangé.

-MON NOM JE VAIS TE L'ÉCRIRE SUR LE CUL SI TU NE BOUGES PAS D'ICI !!!

-C'est pas sur moi qu'il faut le faire.

Il y a eu un petit blanc où même le chef avec son pseudo-sourire impassible semblait réfléchir au sens de ma phrase esprit mal-placé. Mitsuri, qui avait compris, a écarquillé les yeux alors que je sautais à terre pour m'asseoir à côté de Kyojuro qui arrivait en courant de loin en faisant de grands signes de la main. Essoufflé, il a tellement toussé au point de cracher sa salive jaune par terre.

-J'AI TROUVÉ DES BANANES DANS LA FORÊT !!! a-t-il hurlé, ON VA ENFIN POUVOIR MANGER DES BANANES !!! J'AI TROUVÉ DES BAN...

-PUTAIN, POURQUOI VOUS GUEULEZ TOUS, CE MATIN ?! me suis-je interposé, les tympans qui saignaient, et pour ton information, cher collègue de travail, sache qu'il y a des bananes dans la corbeille de fruits au dessus du frigo !

Il a semblé choqué par cette révélation qui allait révolutionner le monde dans lequel il se trouvait.

-Peut-on commencer la réunion ? a demandé le chef d'une autorité douteuse à la démarche d'un hérisson rose fluo.

-Espèce de déprimé, tu t'es chié dessus ou quoi ? Comment t'as fait pour que la place reste aussi chaude ? s'est étonné Obanai, ma vict- mon collègue préféré en posant son fessier sur la si grande branche.

-L'autre jour j'ai vu un chiwawa qui parle et j'ai dû lui donner mes potatoes et les jouets McDo que j'avais eu... a murmuré Muichiro en observant la sueur de Tanjiro, aussi frais que les vagues de Plougastel.

-LES GARS !!! a hurlé Tengen d'une voix très féminine en passant sa langue pâteuse sur sa lèvre inférieure, J'AI FAIT UNE NOUVELLE MANUCUREUH ET J'AIME B...

Je lui ai fait une prise de karaté, Shinobu m'a rejoint du haut de toute la beauté qu'elle possédait à 1m51 et dix-huit ans, a sorti le balai coincé dans son cul depuis tout ce temps (c'est très méchant, désolé Shishi 😭) et a passé un coup sur les omoplates de Tengen avant de lui assener un coup dans son artère pulmonaire. Le Pilier du Son a alors lâché un cri aussi séduisant qu'une bouteille en plastique abandonnée au beau milieu de l'océan au large des côtes bretonnes avec pour objectif de savoir parler le dauphin avant d'être récupérée par un bateau pêcheur venu de la fédération des fleurs masquées et s'est recroquevillé sur lui-même dans une position fœtale douteuse en poussant des gémissements d'un chiot auquel on aurait donner un coup de pied dans le flanc droit.

-QUI A FAIT ÇA ?! s'est écriée Kanae en courant d'une façon très bizarre bien propre aux animés avec ses yeux au bord des larmes, poussant devant elle son composteur que j'avais aspergé de gel pour les cheveux d'une étrange couleur bleue résistant à l'eau et la pluie rose satisfait ou remboursé.

Elle a retiré le couvercle recouvert de gel comme Dita von Teese retirerait ses chaussettes avec la grâce d'un guépard pour nous le montrer en écartant les jambes avec une mine renfrognée.

-J'ai oublié la farine au sous-sol ! s'est alors exclamé Sanemi avec virilité en se levant vite et en allant se jeter dans les bras de sa belle.

Kanae a trébuché et s'est cassée la gueule dans un cri aux accents marseillais pour atterrir dans son composteur ouvert. Ses magnifiques cheveux aux reflets violets se sont mêlés à la terre, aux épluchures de pomme de terre et aux verres de terre. Des larmes sont sorties de ses yeux tandis qu'elle criait, en pleurs, comme une drama queen.

-Les gars, la réunion... a marmonné le chef.

-Ô magnifique fauteuil que j'ai aperçu hier à Ikea, j'implore ta miséricorde... a soupiré Gyomei.

-MAIS FRÈRE, T'ES AVEUGLE !!! lui a rappelé Obanai.

-Le pauvre... a rajouté Mitsuri en plantant ses dents de lapin dans son ongle vernis d'un rose poudré.

-... et y'avait un jouet Monsieur Patate édition COLLECTOR dedans ! s'est exclamé Muichiro qui continuait à raconter son histoire même si personne ne semblait l'écouter, du coup j'ai regardé le chiwawa dans les yeux et je lui ai dit...

-TANJIRO !!! a gueulé Zenitsu qui s'était accroché à la branche d'un cocotier, je ne trouve plus NEZUKO !!!

-T'as cherché dans la machine à laver ? lui a suggéré l'intéressé.

-Ah non... MAIS POURQUOI ELLE SERAIT DANS LA MACHINE À LAVER ?! s'est-il étonné, horrifié, est-ce que tu t'occupes vraiment bien de ta soeur, Tanjiro ?

-Est-ce que je le fais ou pas... a marmonné Kanao, sceptique, en regardant la pièce qu'elle tenait dans ses mains. Dois-je écouter mon cerveau ou mon coeur... Dois-je vraiment fournir mon macaron de chantilly ?! a-t-elle ensuite déclaré d'une voix claire et forte en montrant sa pièce à tout le monde, FACE, JE LE FAIS, PILE, JE LE FAIS AVEC DE LA SAUCE TOMATE !!! EST-CE QUE LE SORT ME SERA FAVORABLE ?!

-On dit "pile" d'abord ! l'a coupée Shinobu, ça me stresse que tu dises "face" en premier à CHAQUE fois !

Un silence a régné alors que la jeune fille à la jupe étincelante lançait sa pièce qui est retombée dans un bruit sourd semblable à la calvitie de Gérard sur la face pile. J'ai vu les larmes lui monter alors qu'Inosuke faisait tenir la bouteille de ketchup en équilibre sur sa tête sur une musique espagnole pour la poster en story Facebook plus tard afin de faire le plus de vues possible.

-Je vous prie de m'excuser d'interrompre le bordel que vous foutez, est alors intervenue la femme du chef dans sa belle chevelure blanche, mais mon mari ici présent aimerait commencer la réunion qu'il a réclamé depuis environ une heure...

Nous nous sommes tous assis comme des CP devant leur maîtresse au feutre Veleda ultra résistant à l'eau.

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