24: Hellfire (infernal)

(Écoutez moi cette chanson :3)

Pdv de Claude

Je suis sorti de mon trou a rat après une nuit de sommeil. Mon bras a commencé à se régénérer de telle sorte a ce que je possède un coude. Je marche prudemment jusqu'au manoir en grinçant des dents a chaque mouvements de bras.

La route est longue... tellement longue... et il fait si chaud... Je n'arrive pas à courir, cela me fais souffrir... il faut que je trouve une route... une calèche...

Je réussi à me traîner jusqu'à une route. Une calèche s'arrête en me voyant, par chance, c'est un fournisseur de Phantom. Il me connaît.

- Tu n'es pas Claude Faustus, si ?

- C'est moi... aidez-moi, je dois me rendre au manoir Phantomhive... mon maître est en danger...

- Montez. Qu'est ce qui est arrivé à votre bras ?

- Ce serait trop long a expliquer. Dites au Cochet d'aller le plus vite possible !

Il cria à son valet de faire galoper le chevale a toute allure. La route était faite de terre et chaque secousse m'arrachait un gémissement de douleur au bras. L'homme me proposa d'aller me faire soigner mais je refuse. Je dois aller les avertire... au moins en mémoire du passé...

J'arrache la manche de ma chemise, dévoilant le moignon qui me sert de bras. Je demande de l'eau pour nettoyer la plaie et éviter une infection. Il mit un mouchoir sur son nez et me donna un drap imbibé d'eau, fait pour se soulager de la chaleur.

Je me fais un bandage avec le draps, puis la calèche s'arrêta soudain. Je sors la tête par la fenêtre.

- Pourquoi vous êtes vous arrêté?

- C'est pas d'ma faute m'sieur, y a foule aujourd'hui sur les routes !

- Tant pis j'irais a pied.

Je sors du véhicule et continue mon chemin sous la chaleur de l'été en priant pour que cette horrible mégère ne me retombe pas dessus. Après trois heures de marche sous un soleil de plomb, je suis enfin arrivé près du manoir.

Je lève les yeux vers le ciel... des flammes... non... non... NON !!!

Je cours avec toute la force qu'il me reste jusqu'au manoir. Il est dévoré par les flammes. J'écarte les débris et pénètre dans le manoir en feu.

- MAY-LIN !!! FINNIAN !!! BARD !!! HANNAH !!!

Pas de réponse. Je crie de toute mes forces:

- HANNAAAAAH !!! MAAAAAAY !!! FINNYYYYYY !!! BAAAARD !!!

- Monsieur Faustus...

- MAY ? OÙ ES TU ?

- À l'aide... j'ai mal...

Je cours jusqu'au grand salon. Les murs sont couverts de sang. Je regarde sur le canapé, May et Bard y sont assis. Cousus ensemble par les hanches. Je met ma main sur ma bouche et fais trois pas en arrière.

- M-May ? B-Ba-Bard !?

- J'ai mal monsieur Faustus... au secours...

J'observe la chose qui se présente à mes yeux. Si je les sépare ils mourront... si je les laisse ainsi ils ne pourront pas vivre... Bard me regarda.

- Tuez-nous monsieur Faustus...

- Pas de regrets ? Dis-je en les regardant.

- Pas de regrets... mais faites ça vite...

Je saisi une des épées suspendues à une vielle armure qui fond sous l'effet des flammes.

- À trois... soupira la bonne en versant une larme.

- Un...

- Deux...

- Trois.

pdv de Monsieur Tanaka

Je suis avec Finnian caché au fond de la serré quand j'entend nos noms raisonner au timbre de la voix de Claude. Je crie à mon tour.

- CLAUDE !!! NOUS SOMMES LÀ! !!

Il arriva rapidement. Un de ses bras manque. Je l'aide a marcher, il est totalement essoufflé et hagard.

- Dieu soit loué vous allez bien Monsieur Faustus...

- Et vous ? Où est Finnian ? Et Hannah  ? Et les triplés !? Et...

Je crus voire une larme perler au coin de son oeil.

- Où est Sebastian... ?

Je préfère l'assoir et le faire se reposer à côté de Finnian. Le démon le regarda un instant, le pauvre jardinier était assis, genoux contre front, les yeux grands ouverts et tramblants. Depuis qu'il a vu May et Bard dans cet état monstrueux il n'a plus rien dit.

Claude me saisi l'épaule.

- Répondez moi ! Où sont ils !?

- Je l'ignore... l'Ange les a emportés...

La voix de Finnian raisonna soudain, tramblante et faible.

- London bridges falling down... falling down...falling down... London bridges falling down... and all of us to...

(les ponts de Londres s'effondrent, s'effondrent, s'effondrent, les ponts de Londres s'effondrent et nous tous aussi...)

Il regarda le majordome araignée de ses yeux larmoyants.

- Est ce que' c'est l'apocalypse monsieur Faustus... ?

Il le regarda tristement.

- Non... j'ai connu bien pire tu sais quand j'avais ton âge... on appelait ça "La grande pestinance" il y avait une comptine aussi... Je vais te l'apprendre. Moi aussi quand j'avais ton âge et que j'ai vu ça, j'ai cru que c'était la fin du monde.

Il se racla la gorge et entama une comptine en français.

- Cercles au dos de la main, des fleurs plein les poches, des cendres... des cendres... nous tombons tous...

Finnian l'écoutait en séchant ses larmes. Claude avait presque l'air d'un grand frère. Mais je suppose que ça ne durera qu'un temps. Je pose ma main sur l'épaule frêle de mon jeune ami.

- On essaye Finny ?

- O-oui...

Cercles au dos de la main, des fleurs plein les poches, des cendres... des cendres... nous tombons tous...

Cercles au dos de la main, des fleurs plein les poches, des cendres... des cendres... nous tombons tous...

Cercles au dos de la main, des fleurs plein les poches, des cendres... des cendres... nous tombons tous...

Claude pris un bout de fer et dessina un masque d'oiseau sur le sol couvert de terre.

- Ces hommes étaient les hommes qui devaient soigner les malades... ils me faisaient peur... imagine que tu te réveille et que cette personne te regarde car...

Son regard s'assombrit.

- Car celui que tu aime est mort à tes côtés... couverts de plaies mortelles causées par ce mystérieux mal...

Il releva les yeux vers le ciel.

- C'est pour cela que' j'aime les oiseaux... car ils me rappellent le temps où j'étais humain et où je chantais cette comptine pour m'endormir... des cercles pour les effets de la peste, des fleurs pour ne pas sentir les cadavres, des cendres car on brûlait les morts et la chute des malades dans les entrailles de l'enfer...

Finnian s'était endormi à l'écoute de l'histoire. Je regarde l'aîné avec nostalgie. Il me rendit mon regard.

- Monsieur Tanaka... Je suis désolé. Si j'avais été là, moi et Sebastian nous aurions pu la battre...

- Vous avez vu May et Bard ?

- Je... j'ai abrégé leurs souffrances...

- Je n'avais pas le courage de le faire moi-même...

- Il faut partir... mettez Finny sur mon dos.

- Je vais le porter. Menagez votre bras.

Je soulève le jeune homme et le pose sur mon dos. Nous partons loin du manoir. Il y a un vieux moulin près d'ici dans lequel s'abriter.

Une fois arrivé, je pose Finnian sur un sac de farine. Claude soupira et dit:

- Quand mon bras sera remis, j'irais chercher Hannah... et Sebastian.

- Vous êtes toujours fâché ?

- Oui. Mais... mais... Je n'arrive pas à l'oublier... alors... Je vais laisser tomber...

- Vous allez y arriver...

- En tout cas... si Sebastian est mort... considérez moi comme tel.

- Commen-

- Je me tuerai si ça arrive.










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