24 - fuite
Livy PDV
Je sais très bien qu'il me suit. Je sais très bien qu'il est derrière moi. Je sais très bien qu'il me court après. Je sais très bien qu'il tente de me faire « la cour ». Tout cela, je le sais et même bien plus encore mais je ne veux pas m'arrêter, je ne veux pas rester une seconde de plus à ses côtés. C'était une erreur, une grave et grossière erreur de m'être laisser approcher de lui, même si nous n'avons échangés qu'une paire de mots sans vraiment d'importance. Puis, ce con m'a rappelé que j'étais en froid avec Sacha et de l'entendre de la bouche de quelqu'un, je ne sais pas, ça m'a fait un choc et je n'ai pas accepté.
-Livy ! Entendis-je crier une voix masculine derrière moi.
Je sais très bien que c'est Zayn mais je ne veux pas m'arrêter. Pourquoi j'ai fais cela encore moi ? C'est vrai, je voulais faire enrager Sacha et lui faire comprendre que moi aussi je pouvais être méchante et que je pouvais aussi me comporter comme une garce. Puis, il m'avait incité à traîner avec l'anglo-pakistanais, même si je suis sûre qu'il disait cela pour me mettre en garde dans le fond. J'ai vraiment l'impression d'être une garce d'avoir fait cela. Ça ne me ressemble tellement pas. Ce n'est pas moi qui ait agit de cette façon, qui ait employé un pauvre demi-dieu complètement aveuglé par sa propre beauté pour faire enrager mon meilleur ami –si je puis encore l'appeler ainsi.
Je ne veux pas le voir parce que c'était une erreur. Jamais je n'aurais dû m'approcher de lui, tellement qu'il est con mais aussi, c'est parce que c'est un Malik. Un Malik qui de plus est un demi-dieu, donc même si ça mère est une humaine, il reste un danger imminent pour ma famille. Son père biologique est un dieu, dont le nom de famille est Malik, comme pour le son faux père –le comble du comble. J'accélère le rythme parce que je ne peux pas supporter de le voir encore. Je n'aurais jamais dû m'approcher de lui de cette façon, parce qu'on aurait dit une allumeuse de première. J'ai fais une grave erreur et je crois bien que le meilleur moyen de la rattraper est de ne plus recommencer.
Je continue d'accélérer le rythme, passant au milieu de la foule d'élèves qui parfois s'écarte, parfois me bloque le chemin. Certaines paires d'yeux me voient arrivés et se libèrent du chemin, d'autres paraissaient surprise et parfois même, ils n'ont que le temps de voir mon dos. Je file entre tous les étudiants, moi une déesse qui a commit une erreur, poursuivie par un demi-dieu anglo-pakistanais qui se trouve être un des membres de la famille ennemie à la mienne ; je crois qu'on ne peut pas faire plus pire comme situation merdique dans laquelle j'aurais pu me fourrer. Je suis vraiment une professionnelle dans l'art de me mettre des situations qui ne me conviennent pas, qui ne me ressemblent pas et qui me passent au-dessus de la tête.
-Livy ! Attends putain ! Jure le demi-dieu.
Je continue ma route sans même savoir où je me trouve. Je crois que jamais je ne comprendrais le pouvoir d'un homme sur une femme. Il va sûrement bientôt utiliser ses pouvoirs de demi-dieu parce qu'il n'est pas du genre à supporter qu'on lui file entre les doigts, qu'on ne soit pas comme on lui demande, qu'on ne fasse pas ce qu'il désire. Sauf que ces pouvoirs n'auront aucun impact sur ma personne. Ces pouvoirs ne pourront pas me toucher parce que je suis une déesse et un demi-dieu ne peut rien faire sur une déesse parce qu'elle est supérieure à lui, parce qu'elle est plus forte et que le sang qui coule dans ses veines est totalement pure des Dieux.
S'il tente d'utiliser ses pouvoirs sur moi, je suis clairement dans la merde parce qu'il va remarquer sur cela ne fonctionne pas donc je dois absolument lui échapper avant qu'il ne tente ou n'essaye quoique se soit sinon je suis littéralement dans la merde parce qu'il ne soit absolument pas savoir qui je suis réellement. Il ne doit pas être au courant de qui je suis, sinon je serais dans la merde par-dessus la tête et même pas jusqu'au cou uniquement. Mes pieds claquent sur le sol à un rythme régulier et frénétique que je ne pourrais pas ralentir d'aussitôt tôt. Je tourne dans un couloir, perçant la foule d'étudiants. Jamais je n'aurais douté qu'il y avait autant de personnes qui étudiaient dans ce lycée, sachant que le collège se trouve plus loin dans la ville.
-Livy ! Putain bordel de merde ! Crie-t-il encore une fois.
Je remonte mes épaules pour essayer de ne pas l'entendre à nouveau me crier après. Je déteste lorsque l'on fait cela, parce que je n'aime simplement pas mes cris. Cela me rappelle un peu trop mes parents qui se gueulaient dessus 24 heures sur 24 dans le passé, lorsque je n'étais qu'une enfant. Ils allaient tous les deux voir ailleurs lorsque l'autre avait le dos tourné. Je déteste mes parents plus que tout, parce qu'ils m'ont à peine élevés, puis ils ont faillit conduire le royaume des Dieux à leur perte juste pour une histoire de querelle à la con –de jalousie maladive et d'esprit de possession incontrôlable- alors que, pourtant, tous les Dieux et Déesses acceptent et approuvent la polygamie. Mais quand on aime trop une personne, parfois la jalousie est là pour le prouver mais peu devenir un véritable poison.
Je tourne sur la gauche et je tombe sur des escaliers. Je ne sais pas comment je vais faire, sérieusement, mais je vais devoir tracer le plus rapidement possible parce que je ne dois absolument pas le croiser à nouveau aujourd'hui. Je ne dois plus le voir du restant de mes jours, sinon je crois que je pourrais faire la plus pire connerie de ma vie ; commencer à l'aimer. Mais pas « l'aimer » comme j'aime Sacha, mais plutôt l'aimer comme mon père pouvait aimer ma mère et vice-versa. Et ça, je n'en ai pas le droit du tout. Je ne peux pas l'aimer en amour, parce que c'est interdit normalement –surtout entre deux familles rivales. Mes parents sont des monstres, certes, mais le père de Zayn n'est clairement pas mieux le coup. Il a manqué de mettre ma mère enceinte et a mit en rogne mon père. Son père a toujours détesté le mien et a toujours fait la cour à ma mère. Quand je pense que si cela se trouve, Zayn et moi sommes peut-être demi-frère et sœur. Je ne supporterais pas une telle chose. Nous ne pouvons pas être de la même famille, tellement que nous ne nous ressemblons pas.
Les escaliers tournent et ma respiration s'affole, mon cœur bat rapidement dans ma poitrine tandis que mes pieds foulent les marches de l'escalier en béton. Je ne comprendrais jamais ce qui pourrait bien lier Zayn et moi ou encore ce qui me lie à Sacha, tellement que c'est complexe. Mais je suis sûre d'une chose, je ne dois absolument pas tomber amoureuse de cet anglo-pakistanais sinon je devrais en payer de ma peau, de ma réputation, de mes pouvoirs et si cet amour deviendrait réciproque, nous devrions alors nous cacher parce que nous sommes clairement un « amour interdit » dans toutes les règles de l'art.
Je ne devrais rien ressentir pou Zayn, rien du tout. Sinon, j'en mourrais.
***
Musique ; Calvin Harris - My Way
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