La pluie cessa peu à peu, laissant place à l'humidité ambiante. Des cris percèrent plus loin.

{T/P} : -Frisk !

Sans nous téléporte quelques mètres plus éloigné de notre position initiale. J'avais maintenant son manteau sur mon dos. Je l'enfile et il me rassure. On apercevait Frisk prise au piège par Undyne qui courrait encore et encore, évitant plusieurs lances. Nous les suivons en courant aussi, enfin, JE la suivais en courant. Ce bon vieux flemmard de Sans marchait.

{T/P} : -Mais grouille un peu !

La douceur de Waterfall s'estompa et une chaleur étouffante me prit à la gorge.

Je vois Undyne au sol. Elle cuisait sous la chaleur, Frisk part, puis revient rapidement vers elle avec un verre d'eau. Je suis rejointe par Sans.

Sans : -Tiens, un poisson grillé.

{T/P} : -Ce n'est pas drôle !

Frisk asperge Undyne d'eau, celle-ci se relève mais elle semblait choquée. Elle part dans le sens inverse lentement. Sans nous téléporte sous son stand placé quelques mètres plus loin.

Frisk : -Ho... Elle est partie.

Flowey : -Soit pas déçu ! Elle allait te tuer !

Frisk: -Mais je voulais qu'elle soit mon amie...

Flowey ce facepalm avec une grimace.

Flowey : -Continuons Frisk... 

La petite trottine vers la suite du chemin.

{T/P} : -C'était moins une.

Sans : -Ho, tu as sûrement aimé être là avec moi.

C'est à mon tour de me facepalm.

Sans : -Après tout, les gens font beaucoup de choses sous les bureaux~

Je lui mets un coup de poing. Je suis invisible mais je garde ma force !

Sans : -Ne malmène pas le squelette.

{T/P} : -Ne fait pas de remarques pervers.

Il part.

{T/P} : -Tu boudes ?

Il ne répond pas.

{T/P} : -Il boude vraiment !

Il marche les mains dans les poches de son short.

{T/P} : -Hoooo le boudeur ! Monsieur est susceptible !

Il grommelle dans sa barbe inexistante.

Je prends mon élan et lui saute sur le dos. Il manque de tomber en avant.

Sans : -Qu'est-ce que tu fous ?!

{T/P} : -J'essaye de te refaire parler !

Sans : -Hmpfr, gamine.

{T/P} : -Ton dos est confortable !

Sans : -H-Heu... J-Je suis qu'un squelette moi !

{T/P} : -Je maltraite le petit squelette.

Sans : -Merci de me rappeler que je suis petit.

{T/P} : -Petiiiiittt, petiiiiitt, petit !

Il me donne un coup sur la tête et attrape mes jambes.

Sans : -Tu l'auras voulue.

Il se téléporte et court extrêmement vite. Je cris et me tiens à son cou. Je ne savais pas qu'il pouvait courir si vite ou courir tout court !

{T/P} : -C'est trop bien !

Il rit.

Sans : -T'es vraiment une gamine.

Il court malgré la chaleur, mais il se cogne le pied contre un cailloux et nous tombons en roulade tous les deux contre un mur blanc.

Sans : -Ça va trésor ?

Il passe sa main sur mes cheveux et ma joue.

{T/P} : -Oui.

Nous étions très proches l'un de l'autre. Je pouvais sentir son souffle chaud sur mon visage, nous nous regardions sans trop savoir pourquoi et mon cœur battait. J'avais étrangement, légèrement mal au cœur.

Nous fûment interrompus par une voix raillée et par une porte qui claque.

??? : -C'est quoi ce boucan ?! Sans ? Que fais-tu parterre ?

Il se met sur ses deux jambes rouge comme une pivoine et se tenant la nuque.

Sans : -J-Je me reposais !

??? : -Repose-toi ailleurs que devant mon laboratoire !

Sans : -Roh, ça va Alphys.

La personne qui lui parlait était un monstre lézard jaune. Elle portait une blouse blanche sale et des lunettes en spirales qui ne faisaient pas montrer ses yeux.

Alphys : -Non. Tiens, suis-moi, j'ai besoin de toi.

Sans : -Et si j'ai pas envie ?

Alphys : -Mon travail est sur la demande du roi même si tu ne travailles plus au labo. Au moins, vient me donner un coup de main.

Il râle et m'indique avec ses pupilles qu'il n'a pas le choix, j'hoche la tête et le suis.

Nous entrons dans le labo noir et effrayant. On pouvait entendre les portes claquer et se verrouiller. Mais aussi Alphys rigoler, ses lunettes brillants à cause de l'écran derrière-elle qui s'allumait.

Sans : -Putain, c'est quoi ce bordel Alphys ?

Elle tient une télécommande dans sa main et fait apparaitre des vidéos de Sans seul.

Alphys : -Dis-moi Sans... À qui parles-tu sur ses vidéos...?

Sans : -Tsss... La garce... Je suis bipolaire, tu savais pas ?

Alphys : -Tututu, tu mens cher ami.

Elle s'approche de lui sinistrement.

Alphys : -Mettaton... Attrape-moi ça.

Un robot rouge sort soudainement de l'ombre et attache Sans. Celui-ci se débat comme un beau diable. Je le vois qui est tiré vers le lieu où nous nous trouvions autrefois, là où il avait souffert toute sa vie.

Je cours rapidement vers l'ascenseur et me place à côté d'eux. Les portes magnétiques de la cabine se referment me provoquant un frisson. Sans est jeté dans une petite prison dont la porte se ferme sous mes yeux.

Alphys : -Mettaton. Va t'occuper de l'humaine.

Il hoche la tête et part. Alphys marche vers Sans, à chaques pas, elle tappait du pied. Ce dernier me regardait. Je ne savais pas comment définir cette manière de me regarder, de la peur ? De l'angoisse ? De la dureté ? Je ne le sais.

Alphys : -Sans, Sans, Sans, sale petite expérience. À qui parlais-tu ?

Il ne dit rien.

Alphys : -Je suis sûre que tu me caches quelque chose d'important.

Elle colle son visage fou contre les barreaux.

Alphys : -Et tu vas rapidement me le dire~

Sans : -Je n'ai rien à dire.

Elle s'éloigne.

Alphys : -Tu dois préférer la manière forte alors.

Je sursaute de peur. Je m'imaginais Sans blessé, couvert de fissures me regardant les yeux vid-

Pourquoi le bruit d'une voiture me grogne soudainement dans les oreilles ?

Je secoue la tête, ce n'est pas le moment. Je dois sauver Sans !

Je profite que le dinosaure soit dans son délire pour lui voler la clefs et la passer discrètement à Sans. Elle part en ricanant. Sans utilise la clefs et ouvre la porte de sa prison. Il nous téléporte à l'extérieur, mais ses yeux... Ses yeux étaient noirs...

PDV Sans:

Non...

Non...

Gaster : -Ne t'inquiète pas Sans, ça ne fera pas mal.

NON !

Gaster : -Arrête de crier. Soit fort pour ton frère.

VA T'EN !

Gaster : -Qu'est-ce que tu cherches à prouver...?

PART DE MA TÊTE !

Gaster : -Je serais toujours près de toi... Où que tu ailles... Même si tu t'enfuis... Même si je meurs...

ARRÊTE CE CHUCHOTEMENT ! TU ES MORT ! MORT ! VA T'EN ! LAISSE-MOI TRANQUILLE.

PDV {T/P} :

{T/P} : -Sans...?

Il était recroquevillé parterre et des larmes rouges se formaient aux coin de ses orbites.

Sans : -He... Hehe... Hehehe... Hehehehehehehe...

Je le prends dans mes bras.

{T/P} : -Sans ! Ressaisis-toi ! Calme-toi !

Il me prend aussi dans ses bras toujours sans aucunes pupilles dans les orbites.

{T/P} : -Chuuuttt... Tu ne risques rien... Ça va allez... Ça va allez...

Sans : -... M-Merci sweetheart...

{T/P} : -Tu n'as pas à t'en faire, je suis là.

Je serai toujours là...