Je dormais confortablement dans mon lit. Ce soir, je dormais chez les frères squelettes. Mes parents croient que je dors chez une amie. J'étais sur un matelas en bas du lit de Sans. D'ailleurs, celui-ci m'a bien taquiné pour que je reste dans le même lit que lui. E-Et le connaissant, il s'est imaginé des choses perverses...

Je me suis donc mise dans une tenue longue et pas courte du tout et dans un matelas à part. En suppliant que Sans ne me fasse rien... Même si... D'un côté... Ça ne m'aurait pas déplue...

Bref, je faisais de doux rêves en bavotant. Quand soudain, la main de Sans me secoua un peu me sortant de mes songes.

{T/P} : -Hmmm... ?

Sans : -Et bien alors~ Ça rêve de moi ? ~

{T/P} : -P-Pardon ?

Il prit une voix taquine et ambarassante.

Sans : -Tu dormais en murmurant "Sans" dans ton sommeil~

{T/P} : -C-C'est faux !

Je ne me souviens pas de ça. Je pense autant à Sans ?! Je peux pas tout le temps penser à lui non plus !

Il pose son doigt sur ma bouche.

Sans : -Chuuttt... Ne mens pas sweetheart, je te connais trop~

Je rougis et mords son doigt en voulant me cacher sous la couette. Il lève la couverture tandis que je cachais mon visage avec mes mains. Il s'approche de moi et enlève ses mains de mon visage.

Sans : -Tu sais que tu es adorable comme ça ?

{T/P} : -C-C'est faux !

Il pose sa main sur ma taille et se met au-dessus de moi avec un sourire taquin.

Il m'embrassa le cou ce qui me fit échapper un frisson. Il relève la tête et me regarde, je devais être comme la fille dans les animés, avec les yeux qui tournent et toute rouge.

Sans : -Tu vois, tu es adorable ~

{T/P} : -N-N-Non... Oui, peut-être, je sais plus !

Sans : -Hehe, trop cute.

Il me caressa la joue. Lorsqu'une voix nous secoua.

Papyrus : -TAISEZ-VOUS ET ALLEZ VOUS COUCHER !

On rougit tous les deux et Sans se laissa tomber sur le côté. Nous partons dans une crise de rire ensemble.

{T/P} : -Pourquoi tu étais réveillé ? Tu voulais me voir dormir ?

Sans : -Ouais~ Non, pour être honnête, j'ai fais un cauchemar.

{T/P} : -Un cauchemar ? C'était quoi ?

Sans : -De Gaster, et je te perdais encore, à cause de lui.

Je pose mes mains sur ses joues en souriant.

{T/P} : -Je te promets de tout faire pour ne pas mourir.

Il posa ses mains sur les miennes.

Sans : -Je le sais chérie, je le sais.

Nous nous rendormons dans cette position.

Le lendemain, je me lève tranquillement. Je sors un {B/P} du frigo pour le petit-déjeuner. Puis de quoi manger un peu (sauf si vous ne déjeunez pas le matin).

Sans descend et me rejoint dans le salon.

{T/P} : -Tu as mieux dormis cette nuit ?

Sans : -Oui, car tu étais près de moi.

{T/P} : -Idiot...

Frisk : -Moh ! Blblblblbl ! I ship it !

Nous regardons la voix qui venait de la cuisine, c'était Frisk, debout fièrement avec son téléphone en train de nous prendre en photo en plein crise de fangirlage. Depuis la dernière fois, elle était redevenue elle-même.

{T/P} : -Frisk arrête ça !

Sans se lève.

Sans : -Rend cet appareil photo.

Frisk : -Nan !

Il s'approche d'elle et tente de saisir le combiné, Frisk l'évite et va derrière son dos.

Frisk : -Nan ! Nan !

Sans : -Frisk... Rends-moi ça.

Frisk : -NAN ! NAN ! NAN ! NAN !

Flowey sort de son pot qui était dans la cuisine. Je ne sais même pas comment Frisk est partie sans prévenir Toriel. La plante s'accroche au bras de son amie avec ses racines.

Flowey : -Tu ne vas pas agresser une enfant ?

Sans : -Je ne ferais preeessque rien, si elle me donne ce téléphone.

Frisk : -NAAAAAAAANNNN !

Elle commence à courir à l'étage.

Sans : -Cette gosse, je vais la buter !

Il râle et monte les escaliers vers l'étage, je rigole en voyant la scène. Soudain, j'entendis un gros boum. J'escalade les marches à mon tour et arrive dans la chambre de Sans, toujours aussi en bordel, sauf que cette fois-là, je pouvais observer Sans à terre qui se frottait la tête, les pieds entourés d'une chaine de chaussettes et Frisk qui se roulait sur le plancher de rire. Flowey était désespéré.

{T/P} : -Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Sans : -Rah, saleté.

Frisk : -Hahahaha ! J'ai noué des chaussettes à Sans et les ai mit devant la porte. Il est tombé comme un Froggit !

Sans:  -Arrête de te marrer gamine !

Frisk : -C'est trop drôle !

Je prends quelques chaussettes au sol et regarde Sans.

{T/P} : -Tu es trop bordélique ma parole ! Y'a pas pire que toi !

Il croise les bras en râlant. Je lui lance les chaussettes sur le crâne.

{T/P} : -Pluie de chaussettes !

Frisk : -Chaussette party !

Sans : -Arrêtez de vous foutre de ma gueule !

{T/P} : -On te taquine Sannnsssyy ;3 (Ou Redyyy du coup xD)

Il nous pousse dehors et ferme la porte.

Frisk : -Je crois qu'il est vexé...

{T/P} : -Ho~ Boude pas chéri.

Je le sentais rougir jusqu'ici.

Frisk : -Quel nerveux.

Je toque un peu à la porte.

Sans : -Qui est là ?

{T/P} : -Sans.

Sans : -Sans qui ?

{T/P} : -Sansette ! (Chaussette)

Frisk se tient le ventre de rire. Je le sens quand même sourire derrière la porte.

Je retoque une nouvelle fois.

Sans : -Mouais, qui est-là ?

{T/P} : -Âme.

Sans : -Âme qui ?

{T/P} : -Je t'âme.

Il toque à la porte à son tour.

{T/P} : -Qui est-là ?

Sans : -Toi.

{T/P} : -Toi ?

Sans : -Non toi.

Il ouvre la porte et m'embrasse langoureusement. Frisk reprend une photo.

Sans se détache en la fusillant du regard.

Frisk sursaute, au même moment, Papyrus montait les escaliers. Il était rentré à la maison. Frisk va derrière ses jambes et se cache.

Papyrus : -VOUS FAITES QUOI ENCORE DE DÉBILE ?

Sans : -Frisk nous a pris en photo.

Papyrus fait un signe de main à Frisk.

Papyrus : -FAIT VOIR.

La petite lui tend le téléphone sur la pointe des pieds.

Il regarde attentivement la photo, puis place son crâne face au notre. Je m'attendais à un sermont.

Papyrus : -FRISK, ENVOIE AU TERRIFIANT PAPYRUS LA PHOTO.

Frisk : -Oui Papyrus !

Sans : -Sérieusement ?

Papyrus : -FAUT PRESQUE AVOUER QUE VOUS ÊTES MIGNON. PRESQUE.

Je commence à partir dans un fous rire en pensant au pauvre Sans et à la photo.

Cependant... Les rideaux se ferment... La maison devient glacée... Un rire monstrueux venait de l'entrée... De la poussière tomba du plafond coupant notre bonne humeur et nouant nos estomacs. Désormais Gaster était revenu pour terminer ce qu'il avait entrepris par le passé...