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Il existe une légende, une histoire qu'on raconte pour faire peur aux enfants que tout le monde connaît ici. On y contait l'histoire des mauvais enfants qui le jour de leur majorité ne voyais pas apparaître au creux de leurs poignets un petit soleil coloré mais un croissant de lune noir comme la nuit. Ces enfants seraient alors chassés de la ville pour rejoindre une institution démoniaque. Si bien que ma mère me disait toujours que si je ne finissais pas mon assiette de légumes je me retrouverais avec une marque noire au poignet... Mais ce n'est qu'une histoire, je ne comprends même pas pourquoi j'y pense...

Surement car j'aurais 18 ans demain, mon poignet commence déjà a me gratter comme pour me rappeler que ce sera bientôt mon tour, cette sensation désagréable es le  signe que je grandis et que je vais enfin savoir dans quoi je travaillerais pour le reste de ma vie. Je fixe mon poignet avec détermination, comme si en le regardant fixement je pourrais entrevoir la couleur qu'il va arborer. Je ne sais toujours pas vraiment ce que je ferais dans deux jours... Pour Angèle ma grande sœur aucun doute n'étais possible, elle est si proche des enfants que personne ne fut étonné de voir son petit soleil ce peindre du jaune significatif de ceux qui travaille à la nurserie.

Mais moi je ne cesse de me demander quelle couleur ornera mon poignet, si bien que je me suis mise à regretter toute les fois ou je n'ai pas finis mon assiette de légume de peur que ce conte débile n'en sois pas un... Peu m'importe après tout, ce n'est pas en fixant mon poignet comme une folle que je pourrais y changer quoi que ce soit... Je souffle un bon coup en regardant mon reflet dans le miroir de la salle de bain et prend un pansement pour éviter de me gratter jusqu'au sang avant de descendre prendre mon petit déjeuné.

Lorsque je sors il ne suffis que d'une simple seconde pour que la douce odeur du bacon me chatouille les narines faisant résonner le petit grondement familier de mon estomac mécontent. Je dévale l'escalier et vole un bout de bacon dans l'assiette que ma mère s'apprêtais à poser sur la table et le glisse dans ma bouche, ce que je regrette a la seconde même en sentant l'huile brûlante sur ma langue, je souffle alors comme une imbécile avant d'avaler difficilement le morceau de viande brûlant.

-  Ça t'apprendra à ne pas attendre que le plat ne soit posé sur la table avant de te servir jeune fille.

-  Désolée maman...

Je lui lance un regard légèrement gênée avant de rejoindre ma sœur et mon père qui eux attendent sagement que ma mère es finis de tout préparer avant de ce servir, décidément, je ne les comprendrais jamais, comment résister à la tentation de manger pour une simple question de politesse. Je m'assoie donc à leur coté la tête dans les bras en attendant patiemment. Après ce qui me parut une éternité ma mère s'assoie enfin et nous sert à chacun deux tranches de bacon, des œufs et une grosse dose d'haricot, comme tous les matins. Et je râle en voyant qu'il y a beaucoup plus de haricot que de viande et comme si je ne le savais pas déjà ma mère m'explique dans un calme royal que nos réserve de légumes sont bien plus dense que nos réserve de viande, et comme tout les matin je finis cette phrase en même temps qu'elle en soupirant tandis qu'elle souris gentiment.

Ce matin es comme tous les autres matins dont je suis capable de me souvenir, même si au fond je sais que c'est le dernier où je me questionnerais sur mon future, dès demain l'ignorance qui me torture tout en me rassurant disparaitra, ainsi que mon enfance. Bien entendu je terminerais mon année de terminale avant de partir travailler mais plus rien ne sera pareil, car je saurais, je saurais enfin où es ma place.

Quand tout le monde eu finis de manger ma mère débarrassa nos assiettes alors que nous la remercions pour ce qu'elle nous a préparé, je souris en observant le petit soleil Orange à son poignet, signe qu'elle travaille dans la cuisine, ce qui es une chance pour mon estomac et moi. Je n'ai jamais eu a manger une portion de bacon cramée contrairement à Noah, mon meilleur amis depuis toujours. Je me demande si je pourrai devenir cuisinière comme elle, mais malgré ma passion pour la nourriture je ne cesse de me dire que je préfère la déguster plutôt que la préparer. Je secoue ma tête dans tout les sens, ça ne sert a rien de réfléchir à ça, le temps ne passera pas plus vite pour autant, demain, oui, demain je saurais, en attendant si je continue a rêvasser comme ça je vais être en retard, enfin plus en retard qu'à mon habitude en tout cas.

Je remonte donc dans ma chambre au pas de course mettant la jupe plissée noir de l'école que j'ai découpé de manière à ce qu'elle m'arrive au dessus du genou, ainsi qu'une chemise blanche toute sage, sur laquelle j'ai cousu un petit pentagramme rouge discret  au niveau de la poche. Je ne supporte pas d'être comme tout le monde. Je me fais un trait d'eye liner, un peu de far a paupière rouge, pas un rouge flash comme les roses que on voie dehors mais un rouge plus sage, mais bon, même  ce rouge sage a étais très dur a trouver ici. J'attache mes longs cheveux noirs en une queue de cheval haute, j'enfile mes chaussure et prend mon sac a dos avant de dévaler l'escalier pour la seconde fois de la matinée. Quand je sors je me stop net, et me met a marcher à une allure plus convenable pour rejoindre mon lycée qui ne ce trouve qu'a un pâté de maison de chez moi.

Je cherche Noah des yeux espérant silencieusement que pour une fois il serais en retard comme moi, mais je ne vois aucune tête blonde a l'horizon, je continue alors ma route calmement ne croisant aucune personne de mon âge, vu qu'ils sont surement déjà tous en cour. Je jette un rapide coup d'œil aux alentour pour m'assurer d'être bien seule avant de marcher plus vite que la normal histoire de ne pas être trop en retard non plus. J'aimerais bien ne pas être en retenue demain, ce serais quand même stupide de ne commencer ma vie d'adulte par une heure de colle.

Après mon petit footing j'arrive a une heure disons « acceptable » comme me l'a fais remarquée ma professeur et je pars m'assoir prés de Noah un léger sourire aux lèvres. Il me lance un regard à demi exaspéré comme pour me gronder silencieusement de mon retard, mais quand je tire la langue en guise d'excuse, je remarque qu'il s'empêche comme il peu de sourire, ce qui me prouve que j'ai gagnée, ou en tout cas ça prouve au moins qu'il n'est pas réellement fâché contre moi...

Je sors mon cahier de mon sac en vitesse pose ma trousse et me met à griffonner sur les pages sans réellement suivre le cour, je sens le regard désapprobateur de mon cher compagnon d'étude sur moi mais je n'y prête pas attention.

Après tout l'histoire es la matière la plus ennuyante de toute, c'est comme si on apprenaient encore et encore la même chose, bon ok je n'écoute pas dans les autre cours non plus mais celui ci es celui qui m'insupporte le plus. Tout le monde je dis bien TOUT le monde sais déjà qu'il y a deux cent ans un grand nombre d'humain on étais tué ne gardant en vie que ceux qui sont réellement intelligent ou altruiste pour reformer notre société, qu'avant les homme ce faisais la guerre et n'avais aucune marque au creux de leur poignets, que nos petit soleil restent un mystère bien pratique pour la société, ou encore entendre parler de l'évolution des culture, des énergies renouvelable, l'abolition du nucléaire, et la stagnation de la plupart des outils électronique, qui n'ont étais développé qu'en médecine, on a donc tous les même genre de téléphone ou ordinateur et jeux vidéo, les divertissement n'étant pas important ici, a mon grand regret.

Lorsqu'enfin la sonnerie retentit je sors de mes pensées tandis que Noah ce lève acceptant enfin de me parler, j'ai essayé de lui voler quelques mot pendant le cours mais il m'a repoussé en me disant de me taire, il es du genre a suivre les règle et les cours et même s'il n'a pas encore son tatouage de soleil  je suis sure qu'il terminera ou dans l'enseignement ou dans la politique. Il a un bel avenir devant lui, en plus d'être franchement beau gosse il est très intelligent, attention je ne suis pas attiré par lui, c'est un peu mon frère mais il ne faut pas ce mentir j'ai quand même des yeux ! Et avec sa chevelure blonde tirant très légèrement sur le roux, ses grands yeux vert, sa mâchoire carré et son sourire qui ferais fondre de jalousie les mecs des pubs de dentifrice... Il bat des records quoi !

Je passe une main dans ses cheveux parfaitement coiffé pour les ébouriffer, chose qui à le don de l'énerver.

-  Elina ! Tu ne peux pas être sérieuse plus de 5 minutes ?!

-   Nope, je souris à pleine dent en le voyant soupirer.

-  Je me demande toujours comment je peux bien faire pour te supporter.

-  C'est tout simplement parce que je suis géniale et que tu m'aime trop pour me laisser, dis-je en arborant un faux sourire innocent.

-  Mouais, n'empêche ça ne serais pas plus mal si tu commençais à te calmer un peu, tu auras 18 ans demain quand même.

-  Justement ! Quand je saurais ce que je vais devoir faire de ma vie  j'aurais peut-être une attitude aussi exemplaire que la tienne.

Il rit légèrement pour me faire comprendre qu'il ne croit pas un instant que quoi que ce soit puisse m'assagir, ce n'est pas ma faute si je ne supporte pas d'attendre que tout le monde sois servis pour pouvoir commencer à manger, que je n'aime pas le fait de manger la même chose tout le temps, aux même heures, tout ça me donne constamment l'impression d'être enfermée... Comme si mon destin était tout tracé, que je ne pourrais rien y changer et que je n'avais en rien mon mot à dire là dessus, pourtant cette idée ne semble déranger personne d'autre que moi, je dois être folle...
Ce n'est pas comme si on choisissait tout à notre place non plus hein, mais je n'aime pas ça c'est tout. Je passe encore 3 heures en cour à récupérer quelques informations importantes et à dessiner en compagnie de mon idiot de meilleur ami. Je lui fais quelques blagues auquel il essaye comme il peu de ne pas rire, mais même si il cache bien son jeu en essayant de garder son sérieux j'ai aperçu a plusieurs reprise une esquisse de sourire sur le bord de ses lèvres. Ce qui veut clairement dire que malgré ses discours réprobateur il aime que je sois la à l'embêter quand il prend ses parfaites note de cour.

- Au fait, tu pense qu'il sera de quel couleur ?

-  De quoi tu parle ?

Je sais bien qu'il a compris, mais vu qu'il me connaît autant que je me connais moi-même il ne doit pas avoir d'idée à ce sujet lui non plus.

-  Tu sais très bien de quoi je parle Noah ne fais pas comme si tu ne comprenais pas, sauf si toute cette intelligence n'est en fait qu'une façade.

-  Je ne pense pas que j'aurais d'aussi bonne note si je ne faisais que dessiner ou écrire des bêtises, répondit-il en souriant, Mais franchement je n'en sais rien, peut être que tu sera une artiste ? au vue de ton esprit libre.

-  Suis-je obligée de te rappeler que mes dessins ce limite a des bonhommes bâtons, que lorsque j'essaie de faire de la musique on dirait un troupeau d'éléphant et doit-on vraiment reparler de la fois ou j'ai joué dans Romeo et Juliette ?

-  La fois ou tu à massacré Romeo et Juliette tu veux dire ? Tu ne voulais pas comprendre que on puisse préférer mourir que de vivre sans l'amour de sa vie et tu à changé toute la fin le jour de la grande première devant tout les parents, me rappelât-il en gloussant.

-  Mais qui ce tuerais pour un pauvre mec que sa famille déteste hein ? Ce n'est pas réaliste leur  truc aussi...

-  Ah là là, on ne s'ennuie jamais avec toi.

C'est sure qu'ici a part mes bêtises constante il n'y pas grand-chose d'amusant, on n'a pas le droit de courir dans la rue après nos 10 ans, de manger plus d'un certain nombre de calories par jour, d'avoir un animal ou encore de peindre sur les murs... Jusqu'à nos dix-huit ans toute les bêtises que on peu faire sont conservée, et lorsqu'on apprend notre future métier si on a commis trop d'impaire on déménage pour travailler dans un lieu éloigné de notre famille et de nos amis de manière à « ne pas crée plus d'ennuie que on a déjà pu en faire jusque là » disent-ils.

Je me souviendrais toujours du jour ou Martin, un ancien voisin venait d'avoir ses dix-huit ans et qu'un camion noir est venue le chercher, sa famille à pleuré pendant les 3 jours autorisé pour porter le « deuil » de leur fils qu'ils ne reverraient certainement jamais. Quand je suis venue leur demander pourquoi Martin avait du partir ils m'avaient simplement répondu qu'il c'étais crée trop d'ennuie et qu'il devrait donc aller travailler dans des situations moins confortable, dans un autre endroit. Je n'avais jamais trouvé Martin spécialement turbulent, il était juste, un peu bizarre. Je me souviens du regard choqué de Martin en voyant la grosse voiture noir, il ne cessé de frotter son poignet tout juste marqué, il hurlait plein des choses incompréhensible et quand il fut enfin calmé par un homme fort et grand qui sortait de la voiture, il prit un air résigné et entra dedans. Je me rappellerais toujours de cette expression sur son visage, comme si il était en train de délirer mais malgré ça il semblait curieusement soulagée d'un poids.

——

NDA
Saluuuut ! Bienvenue dans mon histoire !

Alors alors ce premier chapitre ? Vous donne il envie de connaître la suite ?
Je suis à votre écoute 😇

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