"Qu'est ce qui est pire ? La vie que nous menons ou pas de vie du tout ?"

Il y a quelques mois, j'ai enfin réussi à trouver un travail pour arrondir mes fins de mois. Ce n'est pas facile pour un jeune comme moi, qui n'a pas fait de longues études, voir pas d'études du tout, qui a été interné dans un hôpital psychiatrique et qui a un casier judiciaire gros comme l'univers, et encore c'est un euphémisme. Mais je fais comme je peux, j'essaye de prendre mes médicaments chaque jour et de ne pas avoir de pensées meurtrières. Quand je ne travaille pas, je suis cloîtré dans mon appartement. Mon boulot de Baby Sitter ne me fait pas gagner énormément mais suffisamment pour que je puisse m'acheter un appartement. J'habite dans un coin de rue, reculé de la civilisation. J'ai décidé de ne pas trop me faire remarquer étant donné que des photos de moi circulent sur tout le continent disant que « le coupeur de têtes a encore frappé », d'ailleurs j'en suis à ma trente-quatrième tête. Ma dernière était ma propriétaire.

Au début, je ne faisais qu'aider les gens qui en avaient besoin, je les aidais à ne plus souffrir et rejoindre un monde meilleur. Mais depuis quelques temps, c'était devenu une addiction, un mode de vie. Ma vie. Je tue qui je veux et quand l'envie me prend. C'était mon métier et je l'adorais. En seulement trois ans d'expérience, j'avais fait plus de victimes que les génocides d'Hitler. Et j'en étais fier. Plus tard j'aimerais que ma photo se trouve aux cotés des plus grands meurtriers de toute l'histoire et que les gens ne tremblent rien qu'en entendant mon nom.

D'ailleurs, je ne m'appelle plus Alex Marshal, j'ai été obligé de changer de nom évidement pour passer inaperçu.

Désormais, appelez-moi Sam Bauer.

Garder des enfants n'est pas ce que je préfère, au contraire, je les déteste. Mais j'étais tombé sur cette demande d'emploi et n'ayant pas d'autres choix, je postulais et me voilà Baby Sitter, grrr !

En ce qui concerne ma vie sentimentale, difficile à dire étant donné que je suis incapable de ressentir un quelconque sentiment humain, ma dernière relation était avec une des femmes dont je gardais les enfants. Elle s'appelait Agnès, elle était mariée, mais cela ne m'a pas empêché de lui faire la cour. Notre relation n'a duré que deux mois, elle avait peur que son mari apprenne notre liaison, alors je l'ai tuée.

Ensuite, le problème était ses enfants, ils acceptaient mal la disparition de leur père et ont commencé à devenir des éléments perturbateurs. Le plus âgé, celui de douze ans a été interné dans un hôpital psychiatrique alors, je l'ai assassiné car, je savais comment il allait finir, c'est-à-dire comme moi. Et Agnès est morte dans un incendie avec ses deux autres enfants, toutes les têtes disparues et leurs boyaux disposés en forme de message, étrange non ? Bien sûr, personne ne me soupçonne. À part un satané policier nommé Clinton, il est persuadé que je suis le meurtrier, mais sans preuve, il ne peut rien faire.

Dring ! Dring ! Dring !

- Allô, qui est-ce ?

-Eh bien,... je vois que tu n'es pas très matinal ! C'est Aly, j'aurais besoin que tu viennes garder mes enfants cette aprèm, est-ce possible ?

- Oui, je serai là.

- Merci ! Et désolée si je t'ai réveillé !

- Ce n'est pas grave.

- À plus alors et merci encore !

- ...

Voilà de quoi occuper mon après-midi. J'appréciais beaucoup Aly, enfin je crois, mais ses enfants étaient un vrai cauchemar.

Allongé sur mon, lit, je regardai l'heure : 07h45. Je n'avais pas beaucoup dormi, à vrai dire j'étais réveillé depuis bien longtemps et je contemplais ma collection de têtes alignée sur mes étagères. Elles sont rangées dans l'ordre croissant ; de la plus petite à la plus grande ...Les plus petites pour la plupart sont des enfants ... À coté, était rangée la hache que j'utilisais pour couper mes têtes. Un simple couteau de cuisine ne suffisait plus alors je m'étais acheté une hache. D'ailleurs il va falloir que je me procure de nouvelles étagères ...

Je sortis de mon lit et pris une douche, une bonne douche froide pour réveiller mon esprit encore drogué par les médicaments que je prends. En sortant de la douche, face au miroir, j'observais le désastre que j'étais. Mes yeux d'un bleu avant éclatant étaient ternes et sans vie, mes cheveux tombaient sur mon visage aléatoirement et une barbe de deux jours logée sur mon visage. De plus j'avais une mine fatiguée malgré ma douche et des cernes sous les yeux aussi grosses que mon poing. Avec mon travail à plein temps et ma collection de têtes qui s'agrandit chaque jour, je n'avais plus le temps de m'occuper de moi. Désespéré par mon apparence, je m'habillais in extremis et sortis de mon appartement direction la maison d'Aly. En partant je n'oublie pas mon couteau suisse, au cas ou l'envie me prendrait...

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Alors merci pour toutes ces vues, ces commentaires et ces votes ! Je vous en remercie.
Les fautes des précédents chapitres ont été corrigées merci à @HopefullxBroken.

Et enfin est-ce que l'histoire vous plait toujours ?
J'accepte toutes les critiques, positives ou pas, du moment que c'est constructif...