Chapitre n°19

Mingi se réveilla en sursaut quand il entendit soudainement la douche se mettre en route. Il lui fallut un instant de réalisation avant de comprendre où il se trouvait et dès qu'il vit son lit, en face de lui, les évènements de la veille lui revinrent en tête. Il grogna d'agacement et il s'ébouriffa les cheveux comme si cela allait l'aider à garder ou à retrouver de la contenance. Il ne bougea tout d'abord pas plus et lorsqu'il se décida enfin à se lever, tout son corps hurla de douleur.

Il s'était retrouvé à pleurer jusqu'à l'épuisement, s'endormant en boule sur le sol dur sans même s'en rendre compte. Il se dit ironiquement qu'il s'était trouvé une nouvelle façon pour trouver le sommeil puis basculant à quatre pattes en avant, il se traina sur quelques mètres pour aller s'allonger plus loin. Son corps continua de le faire souffrir, lui faisant soudain penser qu'il serait peut-être temps pour lui de vérifier dans quel état se trouvait le haut de ses jambes.

Ainsi, à la lumière des fenêtres dont il n'avait pas fermé les volets la veille, il enleva son short de sport ainsi que son boxer. Il grimaça alors directement. Déjà, ses cicatrices étaient terribles à voir tant il y en avait, surtout que comme lui avait indiqué Yunho en pointant les taches sur son pantalons, certaines s'étaient réouvertes plusieurs jours avant quand il s'était fait frapper. Ajoutant à cela, sa séance de sport n'avait fait que frotter et rapper les petites croutes nouvellement formées, qui s'étaient arrachées pour la plupart sans qu'il ne s'en rende compte.

Mais ce qui attira surtout son attention, c'est que maintenant en plus des marques rouges et vives, plusieurs hématomes au choix verts ou violets décoraient sa cuisse. Il soupira lourdement et voulant simplement tester, il appuya sur l'un d'entre eux. Il retint alors directement un cri et il frappa le sol de son poing fermé. Oui, c'était douloureux de faire ça.

Il se rhabilla ensuite puis il se rallongea sur le sol. De toute façon, ils étaient samedi et il n'avait rien à faire ni rien de prévu. Il resta ainsi plusieurs minutes, jusqu'à ce qu'il ressente le besoin de s'étirer, ce qu'il fit lentement, en ramenant ses bras au-dessus de sa tête, entendant ses épaules craquer au passage. Une fois en position, il fit mine d'essayer d'éloigner ses mains le plus possible de son corps, tout en tendant les jambes au maximum. Il ne se formalisa pas de la douleur qu'il ressentait de nouveau mais inspirant, son visage se figea en une expression dégoutée.

Il empestait terriblement. Les bras remontés ainsi, il ne pouvait pas se voiler la face quant à l'odeur que dégageait son corps et plus particulièrement ses aisselles. C'était ça qu'il récoltait à aller faire du sport comme un malade, à suer comme un porc pour ensuite ne même pas prendre de douche et macérer des heures dans sa propre transpiration.

Il attendit donc de ne plus entendre de bruit dans la salle de bain pour enfin se lever et s'approcher de nouveau de celle-ci. Il frappa plusieurs fois, fort, jusqu'à ce qu'il entende la voix de Yunho lui répondre.

- C'est libre, tu peux y aller ! désolé j'ai pris la place alors que tu avais préparé tes affaires !

Mingi faillit répondre qu'il avait tort et qu'il n'avait rien préparé du tout avant de se souvenir qu'il s'agissait de ses affaires de la veille. Il dit alors à son cousin ce que n'était pas grave puis sans se laisser le temps de repenser de nouveau aux évènements de la soirée précédente, il se dépêcha de se doucher et de ressortir de la salle de bain tout aussi rapidement.

Il retourna ensuite dans sa chambre, enroulé dans sa serviette et se disant qu'il serait peut-être temps pour lui de trouver quoi faire de sa journée. Il n'avait pas faim tant il avait toujours étrangement l'impression d'avoir le cœur et l'estomac retourné d'avoir trop pleurer et surtout le pressentiment qu'ingurgiter quelque chose, ce serait le vomir instantanément. Choisissant donc que manger était écarté d'office, il cogita plusieurs minutes, en se tenant simplement debout au milieu de la pièce avant de se dire que même s'il ne pouvait pas faire de sport intensif, il fallait qu'il fasse quelque chose.

Quand il se perdait dans une activité physique, toutes ses inquiétudes devenaient silencieuses et il gagnait comme ça bien des moments de répits. Moments dont il avait plus que bien besoin en cet instant. Il passa donc en revue les différentes options qui s'offraient à lui et il finit par lancer son dévolu sur une activité basique : la marche. Et il savait exactement où il allait aller marcher. Comme il était hors de question de tourner en rond autour de la maison durant une heure, il irait se promener dans le parc qu'il croisait matin et soir sur le chemin du lycée.

Content de sa prise d'initiative, il s'habilla donc en fonction et une fois prêt, il se dit qu'il allait essayer de retourner voir son cousin, normalement cette fois. Il repartit donc dans la salle de bain et en ravalant la boule d'angoisse qui se formait presque dans sa gorge, il frappa deux petits coups. Cette fois, Yunho lui répondit directement et Mingi se sentit encore plus stupide d'être rentré sans permission la veille.

- Je ne me sens pas de manger, entama-t-il une fois la porte ouverte, et j'ai besoin de m'aérer la tête alors je vais aller faire un tour au parc, annonça-t-il tout simplement, ne sachant même pas vraiment pourquoi il racontait tout ça à son ainé.

- Je serais bien venu avec toi, lui répondit celui-ci, mais j'ai rendez-vous avec Woo dans quinze minutes pour qu'il me refasse les cheveux ! annonça-t-il joyeusement.

- Tu vas leur faire quoi ? s'autorisa à demander Mingi avec curiosité.

- Je ne sais pas vraiment, je vais surement repartir sur quelque chose de plus naturel que le blond et garder la même longueur, j'aime bien. Mais bon, Woo ne me fait pas payer et il s'entraine aussi pour exercer en tant que coiffeur donc je le laisserais surtout faire ce qu'il veut.

- Moi je trouve que ça te va bien comme ça, se contenta de répondre Mingi qui essayait tant bien que mal d'imaginer son cousin avec une autre coiffure que la seule avec laquelle il l'avait vu et le voyait tous les jours depuis déjà bien un mois maintenant.

- Merci Mingi, s'enjoua Yunho heureux tout de même du commentaire de son cadet, puis tranquillement, il s'attendit à ce que son cousin reparte, mais ce dernier n'en fit rien, comme figé dans l'encadrement, est-ce ça va ? tu voulais me dire autre chose ?

- Je suis désolé, se contenta de lui dire Mingi en évitant soudain son regard.

- Qu'est-ce qu'il y a ? s'inquiéta à toute vitesse Yunho en se levant pour venir vers lui et essayer de capter de nouveau les yeux du plus jeune.

Mais celui-ci recula à toute vitesse, se disant qu'il était en train de dire n'importe quoi et qu'il ferait mieux de partir. Mais sa simple excuse avait bien trop mis la puce à l'oreille de son ainé pour que ce dernier le laisse partir et il se fit vite rattraper.

- Mingi, pourquoi est-ce que tu t'es excusé ? il y a quelque chose qui ne va pas ? insista Yunho en essayant de faire en sorte que son cousin se sente assez en confiance pour justement, se confier.

- Je suis rentré tôt hier soir, je voulais te prévenir, mais, une nouvelle boule vint lui bloquer la gorge et il s'arracha à la prise du plus vieux sur son bras, j'ai ouvert ta porte et j'ai vu que tu étais occupé.

Puis se perdant dans ses souvenirs de la veille, Mingi grimaça malgré lui tout en continuant de reculer loin de son ainé. L'expression du plus jeune vint alors toucher en plein cœur Yunho qui cessa d'essayer de le retenir, s'éloignant de sa propre initiative. Qu'est-ce que Mingi pouvait bien penser de lui après qu'il l'ait exposé à ce genre de choses ? se dit-il naturellement avant de revenir à ses sens, c'était quelque chose de tout à fait normal, pourquoi devrait-il presque culpabiliser à l'idée que son cousin, lui aussi un mec, l'ait vu en train de se masturber. Il voulut faire remarquer ça à ce dernier mais alors qu'il se reconnectait à l'instant présent, Mingi avait déjà disparu.

En effet, malgré la douleur qui lui avait directement irradié les cuisses, ce dernier s'était mis à courir pour s'enfuir loin de Yunho. Qu'est-ce qu'il venait de lui dire ? comment Yunho pourrait-il faire confiance à quelqu'un qui se permettait d'entrer dans sa chambre sans autorisation ? et surtout, il avait le sentiment que le dégout qui s'était affiché sur son visage avait peut-être blessé son ainé. Alors il faisait ce qu'il préférait faire quand la situation lui échappait, s'offrir un moment loin de tout pour pouvoir réfléchir calmement, loin de ce qui l'obligerait à agir directement.

Il ne cessa ensuite de courir que quand il fut déjà à bien trois minutes de chez eux. Là enfin il se détendit, réalisant que quelques larmes s'étaient échappées sur ses joues sans qu'il ne s'en rende compte. Ainsi, après les avoir essuyés d'un revers de bras et en faisant fi des nombreuses brulures qu'il ressentait dans les jambes, il opta pour un pas lent, qui le guida lentement mais surement à sa destination.

Heureusement pour lui, le parc était ouvert en ce samedi matin et surtout, à première vue, il ne semblait pas y avoir beaucoup de monde. Reprenant donc son souffle calmement, il entra dans le grand espace vert et après une petite pause devant le plan, il décida d'en faire premièrement le tour.

Marchant simplement mais tout de même à une cadence plus soutenue que la moyenne, il lui fallut une trentaine de minutes avant de revenir à son point de départ. De là il entreprit donc de repartir, cette fois en faisant des zig-zags à travers tous les petits sentiers qui coupaient le parc de part et d'autre. Il marcha ainsi encore presque une heure, si bien que son corps s'anesthésia tout seul, comme si ses membres avaient compris que lui dire qu'il avait mal ne changerait rien à ce qu'il leur arrivait.

A la fin de son nouveau tour et tout de même un peu essoufflé, Mingi décida qu'il était enfin temps pour lui de faire une petite pause et il se rapprocha donc d'une petite fontaine publique sur laquelle était inscrit que l'eau était potable. Il se désaltéra agréablement et après s'être passé aussi de l'eau dans la nuque et le cou, puis s'être aspergé le visage, il se remit en route. Totalement pris dans son activité et occupé à fuir ses pensées, il emprunta encore un nouveau chemin désert, ne remarquant même pas la seule personne présente, Seonghwa, installé non loin sur un banc, occupé à lire tranquillement tout en prenant des notes.

Le plus vieux avait exceptionnellement décidé de prendre un peu l'air et profitant aussi de l'absence de San, il avait proposé à Wooyoung de venir le rejoindre le midi pour qu'ils grignotent quelque chose ensemble. Ils avaient beaucoup de choses dont ils devaient discuter et surtout, il savait que San s'était plaint à lui au sujet de son comportement. Il voulait ainsi en profiter pour récupérer le témoignage du plus jeune et retourner embêter son cher colocataire avec tout ce qu'il aurait appris.

Impatient à l'idée de voir Wooyoung le temps de la pause de celui-ci, il cessa sa lecture et récupéra son téléphone pour voir s'il avait des nouvelles de ce dernier. Ce fut en effet le cas et il ouvrit le sms qu'il avait reçu, souriant avec compréhension. Son cadet lui disait qu'il avait mis un peu plus de temps que prévu à s'occuper de Yunho et qu'il arriverait dans au moins quarante-cinq minutes, le temps de se doucher et de faire le chemin.

Seonghwa lui répondit donc que son livre lui tenait parfaitement bien compagnie en attendant et qu'il pouvait prendre le temps qu'il lui fallait. Il s'apprêta ensuite à retourner justement à sa lecture quand il entendit soudain des cris et qu'un groupe de quatre jeunes venant de nulle-part déboula devant lui en courant comme si leur vie en dépendait, avec un air de malice malsain sur leurs visages. Ainsi, aussi curieux que se sentant concerné à l'idée que ceux qu'il avait identifié comme de grands adolescents aient saccagé quelque chose, il décida d'aller jeter un œil.

Il rangea donc son téléphone, son carnet de notes et son livre dans son sac à main puis passant la hanse de celui-ci sur son épaule, il se leva enfin. Il ne savait pas vraiment d'où venait le quatuor et alors qu'il cherchait tranquillement il ne savait même pas quoi, il entendit un bruit fort, comme si quelque chose était tombé sur quelqu'un, ainsi que des cris légers mais de toute évidence douloureux.

Comprenant que cela venait de derrière la petite bâtisse des toilettes située non loin, Seonghwa s'empressa d'en faire le tour avant de soudainement tomber sur une chose pour laquelle il aurait été prêt à payer, rien que pour ne pas la voir. Tout du moins c'est ce qu'il se dit quand il vit le visage de Mingi. Mais son avis changea totalement quand il remarqua que celui-ci était étalé sur le sol dans une position peu naturelle. En effet, son colocataire était allongé parterre de tout son long, les jambes écartées légèrement et les bras en position de crucifié, ne possédant que sa tête de relevée contre le mur derrière lui. Puis il se rendit ensuite compte que le réservoir d'eau en métal aux côtés de son cadet présentait une crevasse et des traces rouges, d'une teinte tout à fait semblable à du sang.

Il enjamba lentement le petit muret qui le séparait de Mingi, comprenant alors par son manque de réaction, que celui-ci ne l'avait ni vu ni entendu arriver. Seonghwa continua ensuite de se rapprocher discrètement quand il entendit le plus jeune se mettre à profaner de multiples insultes avant de soudainement sursauter quand il le vit donner un coup de poing violent dans le pauvre réservoir.

Les yeux du plus vieux se fixèrent alors sur le poing en question avant de comprendre que c'était de là que venait les traces. Fermement pressés contre l'intérieur de sa main, les doigts de Mingi étaient couverts de sang, celui-ci ruisselant presque sur eux. Seonghwa appela alors son colocataire, le faisant sursauter à son tour et comme le reconnectant légèrement à la réalité.

- Et si tu arrêtais de maltraiter ce pauvre bout de métal hein ? dit-il sans pouvoir s'en empêcher en s'accroupissant près des jambes de son cadet.

Ce dernier ne lui répondit pas, tournant simplement sa tête vers lui et le foudroyant d'un regard qui le fit reculer d'un pas. Ses yeux étaient si noirs en cet instant, si vides d'émotions que le cœur de Seonghwa se tordit douloureusement rien qu'en les croisant.

- Mingi ? dit-il de nouveau dans une tentative pour l'apprivoiser quoique totalement perturbé, ils étaient quatre ? questionna-t-il ensuite, même s'il était persuadé qu'il avait raison.

- Je suis tombé, lui répondit pourtant soudain Mingi, en le regardant cette fois différemment, comme s'il venait de revenir à lui.

- Et San chante bien, ça ne sert à rien de mentir, je les ai vu, dit platoniquement Seonghwa qui réalisa ainsi qu'il était arrivé au bout du peu de patience dont il était capable.

Ce à quoi Mingi ne répondit rien, se contentant de hausser les épaules avant d'essayer de se relever. Mais tout autant que la douleur lui perçait nouvellement la main gauche, les nouveaux coups qu'il s'était pris dans les cuisses avaient simplement fini de l'achever. Ajoutant à cela qu'il avait déjà fait du sport la veille puis durant plus d'une heure et demi à l'instant, sans avoir ingérer le moindre aliment tout en ayant très mal dormi et en étant éreinté psychologiquement, il n'avait plus de forces. Il tenta pourtant de ramener ses jambes contre lui et à peine initia-t-il le mouvement qu'un grognement de douleur lui échappa.

- Youpi, intervint ironiquement Seonghwa en sortant son téléphone.

- Qu'est-ce que tu fais ? le questionna directement Mingi, en tendant la main vers lui, comme s'il pouvait lui enlever l'appareil des mains.

- Alors on se calme, je ne suis pas en train de te prendre en photo et vu tes réactions, je ne suis pas non plus en train de demander à quelqu'un de venir aider, je dis juste à Woo que maintenant ça sert à rien qu'il vienne étant donné que je dois te ramasser.

- J'ai pas besoin de toi, renchérit Mingi qui était déjà agacé par l'attitude et la présence de Seonghwa.

Ce dernier avait bien choisi tout seul de venir et surtout de rester, lui ne lui avait rien demandé.

- Oui et moi j'ai pas besoin de t'aider, ça tombe bien. Sauf que t'es même pas capable de te lever tout seul. Donc tu te tais, tu te laisses faire, ça se règle vite et on n'en parle plus.

Le ton que le plus vieux avait employé ne laissait aucune place à la rétorque et Mingi, aussi épuisé et mal en point qu'il l'était, ne se sentit pas en mesure d'utiliser le peu d'énergie qu'il lui restait pour ça. Il se laissa donc en effet faire, ne réagissant même pas à la douleur ressentie quand Seonghwa vint lui rincer la main avec sa petite bouteille d'eau et lui éponger à l'aide d'un mouchoir. Satisfait que le sang soit ainsi moins visible, il se décala alors du côté gauche de son cadet et après avoir grimacé à la réalisation que ce dernier était tout suant, Seonghwa lui pris le bras pour le redresser avant de quand même passer sous celui-ci pour le lever. Puis poussant sur ses jambes pendant que Mingi en faisait de même, il maudit en silence le monde entier tant il trouvait son cadet lourd. Une fois enfin tous les deux debout, il arrangea son sac et passant ensuite sa main autour de la taille de Mingi malgré la légère réticence de celui-ci, ils se mirent en route.

- Et dire que j'aurais même pas de points auprès de San étant donné que je sens que je ne pourrais pas lui dire, grogna Seonghwa à voix basse.

Mingi lui ne réagit pas, même si la réflexion de son ainé l'amusait de par son idiotie. Non, il était plutôt préoccupé et récalcitrant à l'idée de déjà rentrer chez eux. Il n'avait pas eu le temps d'assez se vider la tête et il ne voulait pas revoir Yunho, pas de sitôt et pas après la façon dont il était parti. Et la situation empira quand, une fois arrivés chez eux, au lieu de finir de l'aider à aller jusque dans sa chambre, Seonghwa enfonça presque la porte de celle du fils de la propriétaire de lieux, traversant ensuite la pièce malgré les efforts de Mingi pour reculer. Il jeta alors ce dernier sur le lit avant de se retourner vers Yunho, assis lui aussisur le matelas, qui les regardait avec autant de questions que d'inquiétude.

- Belle coupe beau gosse ! bref tiens cadeau, j'ai fait ma B.A, il est tombé, je l'ai trainé jusqu'ici maintenant tu gères. Je vais aller me doucher, me défaire de cette odeur terrible et ruminer sur mon après-midi détente, gâchée miraculeusement par une certaine personne.

Puis sans vouloir entendre la moindre réponse ou réflexion de l'un ou l'autre, Seonghwa les laissa seuls tous les deux, s'en allant comme il était arrivé, sans demander le moindre compte à qui que ce soit. Le silence retomba alors sur le chambre et Mingi, encore incapable de se relever, se contenta de regarder dans la direction opposée à son cousin.

Qu'il aimerait être ailleurs en cet instant. N'importe où, mais ailleurs.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top