Chapitre 13
Hello tout le monde!
J'espère que vous allez bien et que le déconfinement se passe sans trop de heurts pour vous et vos familles.
Pour ce chapitre, encore un concept particulier. Ces textes étaient ma participation au challenge d'octobre du collectif NoName. (Le thème : les femmes !)
C'est parti pour le portrait de 5 femmes inspirantes de l'univers Marvel. Saurez-vous toutes les identifier? :D
***
Lorsqu'elle sort de la baignoire, dégoulinante, le miroir de la salle de bain lui renvoie un reflet qu'elle préférerait éviter. Mais impossible de fuir ce corps trop mince, trop anguleux. Trop musclé, trop couturé de cicatrices. Chaque marque raconte un peu plus sa vie à qui sait lire.
Elle caresse distraitement la ligne blanche qui court sur son bas-ventre. Elle pense à ce qu'ils lui ont pris, alors qu'elle n'était qu'une enfant.
Elle relève le menton, affronte son reflet, narquoise. Elle s'adresse à elle-même, et la rousse dans le miroir montre les dents :
- Tu veux ma photo ?
Courage
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Elle retourne toute la pièce à la recherche de son foutu cahier. Mais si, il était-là, entre le traité de mécanique quantique et la loupe binoculaire. Elle renverse un peu de café, fébrile, cligne des yeux. Il est déjà quatre heures du matin, allons bon, où-est ce maudit cahier ?
Victorieuse, elle attrape un amas de feuilles froissées, recouvert d'équations incompréhensibles pour tout non-astrophysicien.
Elle relit quelques lignes, corrige une intégrale, et, satisfaite, ajoute une variable.
Elle se laisse enfin tomber sur le canapé défoncé, au milieu de toutes ses recherches.
Bordel, elle l'aura mérité, son prix Nobel.
Intelligence
***
Ses talons claquent sur le bitume du tarmac. Le vent hurle et s'engouffre entre les avions, dans les moteurs, dans ses cheveux. Elle se penche pour glisser quelques mots aux deux secrétaires qui l'accompagnent. Qu'il est bon de regagner le sol après des heures de vol.
Elle défroisse son chemisier, accepte la main tendue que lui présente le responsable de Carter Steel, venu la chercher en personne. Officiellement, c'est encore Stark le patron, mais personne ne se voile la face. Ivrogne inconscient et immature, sans une marionnettiste de talent pour diriger dans l'ombre, l'entreprise se serait écroulée depuis bien longtemps.
Professionnalisme
***
Il s'est encore endormi sur le canapé, sans voir la fin du film. Pourtant c'est lui qui l'a choisi, ce maudit film ! Une comédie. Comme toujours. Elle aurait voulu un film d'horreur, mais il fait des cauchemars, ensuite.
Elle passe une main douce sur les cheveux d'argent, caresse le visage posé sur ses genoux. Serein. Détendu comme jamais en plein jour.
Elle se sent toute ankylosée, à rester ainsi, mais elle ne bougerait pour rien au monde. Délicatement, elle attrape le plaid tombé par terre et recouvre Pietro. Il grogne, se tourne vers elle, soupire de contentement.
Elle sourit.
Bienveillance
***
Le couteau tombe au sol. Elle grimace, se retient in extremis de lâcher un juron. Elle inspire profondément, ramasse le couteau.
Elle ferme les yeux et recommence.
Encore. Le même exercice, encore et encore. Des heures durant. Jusqu'à ce que ses doigts engourdis peinent à jongler avec la lame. Jusqu'à ce que la chorégraphie mortelle s'imprime dans son esprit, dans ses muscles, pour devenir un automatisme.
Kick-ass pense que la maîtrise des armes lui est venue par magie, comme ça.
Crétin.
On n'obtient rien sans rien. Et elle veut quelque chose. Le couteau papillon tombe.
Elle soupire et le ramasse.
Discipline.
***
Allez allez, comme vous êtes trop forts, vous avez trouvé tout le monde, hein ? =D Des bisous mes lapins !
Charlie
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