8 - Avoue
ATTENTION .. CHALEUR .. INTERDIT AUX MINEURS !
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Les minutes s'écoulent et lentement ils reprennent leur respiration, leur cœur battant normalement et leur esprit devenant moins embrumé.
L'homme se redresse sur un coude, caressant le dos de Délia avec la pulpe de ses doigts tout en admirant l'intérieur de l'appartement. Du moins, les quelques mètres qu'il distingue depuis l'entrée.
- Alors c'est ici que tu vis.
- Maintenant que tu connais mon appart, je vais devoir te tuer ! sourit Délia.
- Et qui signerait tes chèques ?
- Te fous pas de moi !
- Délia... Reviens ! murmure-t-il.
- Pardon ? s'étrangle-t-elle.
- C'est plus pareil sans toi.
Elle tente de se redresser, sans succès et finit par tourner uniquement la tête pour le toiser froidement :
- Qu'est-ce qui n'est plus pareil ? Tes plans culs ?
- Je ne suis pas venu pour ça ! Je te l'ai dit.
- Laisse-moi rire. Ton sperme dégouline encore de ta queue et tu oses prétendre...
- Je ne pensais pas à ça en venant te rejoindre. C'est juste qu'en te voyant...
- La promo canapé, ça ne m'intéresse pas !
- Je ne te propose pas une promotion, mais de reprendre ton job.
- Faut que je réfléchisse ! Lourdée lundi, réembauchée mercredi... Je ne suis pas certaine de...
- Arrête ton char, tu allais où vêtue de la sorte ?
- J'allais me présenter...
- Personne te paiera comme moi ! Tu ne retrouveras jamais les mêmes responsabilités immédiatement.
- Tu parles... c'est pas si exceptionnel !
- Tu adores ton job, chez Baco entreprise.
- Et alors ? Ailleurs aussi ça peut être sympa.
- Tu bluffes !
Elle ne peut garder son sérieux très longtemps et tente d'échapper à son regard. Il la plaque au sol, sur le dos, laisse son corps s'exprimer et son sexe retrouve la vigueur que seule Délia parvient à raviver aussi rapidement. Il approche son gland de sa fente.
Elle ne cherche pas à s'échapper, mais essaie de rester insensible à son geste. Ce qui est peine perdue, forcément. Mais elle réussit à cacher son trouble. Elle sent son corps fondre sous la caresse ciblée sur son clitoris qui forcément veut lui aussi faire partie de la fiesta et se gorge de désir. En une fraction de seconde, elle sait qu'il pourrait s'enfoncer, toucher le fond de sa caverne, s'amuser à y entrer et à en sortir, frottant ses lèvres, son bouton, ses points sensibles qu'il connait par cœur. Mais il n'en fait rien. Il préfère la laisser pantelante, suppliante.
- Dis-moi où tu allais ?
- Gilles... Putain !
- Réponds-moi ! répète-t-il en glissant son gland entre ses grandes lèvres.
Il adore cette caresse juste sur le bout de son sexe pas encore protégé. Elle se met à trembler d'impatience. Et il insiste en lui murmurant :
- Tu sens mon envie ? Tu sens comme il aimerait s'enfoncer, venir s'amuser avec ta liqueur ? Tu trembles... tu as froid ? Aurais-tu juste envie que je m'enfonce ? Que je te pénètre, que je...
- Que tu me baises, bordel Gilles !
- Délia... dis-moi où tu allais.
- Chez toi. Dans ton bureau.
Surpris, il perd le dessus et Délia en profite pour le coucher sous elle. Elle le chevauche brusquement et s'empale sur son sexe tendu. Elle étouffe un cri, alors qu'il accompagne ses gestes en posant ses mains sur ses hanches. Elle se sent pleine de lui et ce plaisir soudain après cette attente la rend chancelante. Elle ralentit ses mouvements, il reprend de plus belle en montant et baissant son bassin dans un rythme soutenu. Elle pose ses mains à plat sur son torse pour ne pas s'effondrer et le laisse gérer l'intensité de leur ébat. Leurs murmures sont rapidement remplacés par des gémissements bruyants et intenses, mêlés de suppliques divers et variés. Elle glisse ses pieds sous les cuisses de Gilles, réclame ses mains pour se tenir plus droite, pour qu'il s'enfonce encore plus profondément, mais il refuse.
- Donne-moi... tes mains ? suffoque-t-elle.
- Non !
- Pour...quoi ? demande-t-elle entre deux cris.
- Ça sera trop... pro...fond, soupire-t-il.
Elle se redresse, se lance quasiment en arrière et prend appui sur les cuisses de Gilles à l'aide de ses mains. Il hurle, se redresse d'un coup et entoure le corps de sa maîtresse de ses bras l'obligeant à rester immobile.
- T'es à bout ? se moque-t-elle doucement.
- Arrête...
- Quoi ? Je demande ! Dans mon souvenir, tu pouvais tenir bien plus lon...
- Lundi tu m'as excité comme pas possible et depuis j'ai rien eu, même moi, je me suis pas touché. Si tu veux que ça dure encore un peu... laisse-moi gérer.
- Tu viens de jouir, y a pas dix minutes !
- C'était un petit en-cas... Je... Délia ! Silence et obéis !
Il place ses jambes confortablement, approche le corps de Délia plus près de lui et fait de légers mouvements d'avant en arrière en glissant son index près du clitoris gorgé de sang. Leurs regards se fixent, leurs mains se caressent, leurs bouches se cherchent et leur sexe se calquait l'un contre l'autre.
- Tu voulais venir faire quoi dans mon bureau ? Tu as oublié quelque chose ?
Elle ferme les yeux, refusant de lui avouer qu'elle avait l'intention de le supplier de la reprendre. Même au prix de réduire ses frais de déplacement ou son salaire. Bref, elle était prête à tout, sauf à le lui avouer maintenant.
- Tu voulais une seconde chance ?
Délia se mure dans le silence. Les doigts de Gilles vont et viennent sur son bouton, l'excitant au plus au point. Ils le rendent si sensible, qu'elle sent son rythme cardiaque battre la chamade entre ses lèvres. Son amant doit le sentir également, premier signe de sa jouissance imminente. Il cesse ses caresses, la laissant sur le fil du rasoir et immobilise son corps.
- Hoche la tête, montre-moi que je dis juste.
Délia relève son visage, plante ses yeux dans les siens sans ouvrir la bouche. Gilles réitère sa question, alors que Délia s'amuse à contracter ses muscles intimes ce qui accentue la caresse sur la verge. Il soupire, déglutit bruyamment puis abdique :
- Je veux te l'entendre dire, murmure-t-il doucement.
- Gilles...
- Dis-le ! ordonne-t-il plus brusquement, perdant peu à peu patience.
- Je voulais te demander...
- Me demander ? Tu es sûr d'employer le bon verbe ?
- Oui ! s'énerve-t-elle. Te demander de... me laisser une 2ème chance.
- Me supplier serait plus juste, tu ne crois pas ?
- Tu me fais chier ! explose-t-elle en quittant ses bras et en se levant brusquement.
Il la suit, entoure son corps avec ses bras tout en restant dans son dos. Il pose ses lèvres dans le creux de son cou et murmure :
- Je suis content qu'on soit sur la même longueur d'ondes.
- Pas sûr ! grince-t-elle. Tu vas perdre la face si je reviens comme si de rien n'était.
- Tu ne reviens pas comme si de rien n'était. Tu as remporté plus de budgets que n'importe quel autre collaborateur et Céline va te supplier à genoux de revenir.
- Mon remplaçant est un goujat ? marmonne-t-elle sans desserrer les dents.
- Je ne t'ai pas remplacé. Ou plutôt, j'ai demandé à Céline de faire l'intérim.
- A... à Céline ? s'étrangle Délia en se retournant brusquement. Mon job ? Tu as laissé mes dossiers entre les mains d'une assistante ?
- C'est la seule à tout connaître de ton emploi du temps, et à s'y retrouver dans tes mails. Elle sait où en sont les négociations... c'est la plus qualifié pour...
- Et elle y arrive ?
- Non !
Une lueur de malice remplit les yeux de la jeune femme, un sourire se dessine au coin des lèvres alors qu'elle prononçait :
- Dis-le !
- Dire quoi ?
- Que je suis irremplaçable !
- Dans mes bras, sous mon bureau ou sur ta chaise oui, tu es irremplaçable.
- Muffle ! Je ne parlais pas de ça...
- Parce que tu aimerais que sur ce point aussi je t'aie remplacé ?
Elle le fixe attentivement, parcourt son corps du regard et susurre :
- Tu n'as rien eu depuis lundi ?
- Je n'ai rien eu depuis plus de deux semaines. Hormis ce petit... préliminaire. Je te rappelle que lundi...
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