7 - Visite surprise
ATTENTION .. CHALEUR .. INTERDIT AUX MINEURS !
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Délia s'observe longuement dans le miroir comme pour y puiser son courage. Elle a pris soin de son maquillage, sa bouche est parfaitement dessinée, son teint matifié rend sa peau parfaite, son trait noir entourant ses yeux accentue encore le vert émeraude de ses iris quant à sa tenue... Elle est parfaite. Le pantalon tombe à la perfection, la chemise blanche sans manche apporte une touche sexy si elle retire la veste cintrée du tailleur. Quant à ses talons, ils sont exceptionnellement hauts et accentuent la cambrure de sa silhouette. Elle se regarde sous tous les angles avant de quitter son appartement.
Il sort du taxi en regardant de tout côté. Jamais encore il n'est venu dans ce quartier. Du moins, pas intentionnellement. Il est surpris, mais le chauffeur est formel. C'est bien l'adresse qu'il a demandé.
Il traverse la route, tourne une dernière fois la tête puis fixe attentivement cette vielle porte délabrée au moment où elle s'ouvre. Une main, un bras, puis un corps apparait. Une chevelure entourant un visage sans sourire s'envole au rythme de la brise qui refroidit l'atmosphère de ce dernier jour d'octobre.
Délia replace la bandoulière de son sac à main sur son épaule, avant d'être happée par le regard de Gilles. Tel un vautour, il fonce sur sa proie et sans lui laisser le temps de réagir, il plaque son corps contre le sien et l'embrasse amoureusement. Elle n'est pas encore complètement sortie de l'immeuble et recule de quelques pas emportant son amant dans son geste. Le dos appuyé contre la rambarde de l'escalier, la porte se referme dans un bruit sourd.
Sans cesser de s'embrasser, ils pénètrent dans l'ascenseur. Il ne s'éloigne pas d'un centimètre de son corps et c'est à l'aveugle qu'elle presse sur le bouton du dernier étage. Elle sort ses clés, ouvre la porte de son appartement sans qu'il ne la laisse reprendre son espace.
Une fois loin des bruits extérieurs, camouflés chez Délia, il abandonne sa bouche pour embrasser son cou et lui murmurer son envie de la faire jouir.
Elle couine, laisse tomber son sac à ses pieds, repousse le corps de Gilles et sans le quitter des yeux, elle déboutonne sa propre veste, la retire lentement avant de déboutonner sa blouse. Il n'ose plus faire un geste, de peur de casser la magie.
Il suit les mains de Délia qui s'attaquent à présent à son pantalon. Rapidement, elle se retrouve en soutien-gorge supportant admirablement sa poitrine, un collier fin dansant dans le creux de ses seins, une dentelle noire cachant son sexe et une partie de ses fesses sans oublier ses talons aiguilles. Il soupire de la voir si belle, si désirable. Elle remonte très lentement ses mains jointes au-dessus de sa tête et garde ses bras tendu en murmurant :
- Serre-toi !
Pour la première fois, il ne sait plus trop par où commencer. Il semble ému et ça déstabilise Délia qui ne le voyant pas réagir insiste :
- Gilles... Baise-moi ! Tu es venu pour ça, non ?
- Non, je ne suis pas venu pour ça !
- Tu parles ! Regarde donc dans ton pantalon !
- J'ai envie de baiser, c'est clair, j'ai surtout très envie de TE baiser. Mais j'étais venu pour parler !
Elle laisse tomber ses bras le long de son corps, saisit sa blouse qu'elle enfile sans la reboutonner, attrape son pantalon et tout en lui tournant le dos, elle se penche en avant tout en disant d'un air de défi :
- Si c'est juste pour faire causette, excuse-moi mais j'ai autre chose à faire.
Il fond sur elle, pose une paume sur l'encolure de sa chemise en lui susurrant à l'oreille :
- Tu étais prête à m'accorder un moment pourtant.
- Pour baiser, oui ! Pour parler, je crois qu'on s'est tout dit lundi ! Tu m'as viré, je te rappelle !
Elle regarde sa montre et ajoute :
- J'ai rendez-vous ! Appelle-moi si un jour tu as besoin de te vider les couilles, on pourra peut-être trouver un créneau. Tu sais que je n'aime pas jouer les psys. J'aurais adoré te sucer, que tu m'encules ou tu me tètes les miches mais juste t'écouter parader, désolée mais j'en ai pas envie.
Elle vient de cacher ses fesses sous son pantalon et s'apprête à reboutonner sa chemise lorsqu'elle sent des mains sur elle, parcourant ses fesses parfaitement mises en valeur, remontant le long de ses côtes, s'approchant de sa poitrine, retirant rapidement le bout de tissu, alors qu'un souffle chaud lui chatouille la nuque. Elle savait qu'en lui parlant crument, elle obtiendrait de lui des gestes intimes et éloignerait une conversation qu'elle n'avait pas envie d'avoir ici, chez elle.
Il saisit les manches de son haut qu'il retire brusquement, replace ses mains en dessus de sa tête, avant de laisser glisser le pantalon le long de ses jambes. Il dépose devant elle, ses talons pour qu'elle se chausse et devienne encore plus sexy. Il la contourne, l'admire, embrasse ses poignets, ses bras, s'attarde sous ses aisselles en lui interdisant de bouger. Délia est affreusement chatouilleuse et c'est sans doute sa pire torture.
Puis il s'approche de son cou, lui lèche l'oreille, mordille le lobe, descend entre ses seins. Il en embrasse chaque centimètre avant de les faire sortir de leur cachette. Gardant le soutien-gorge pour les soutenir, la tenue en devient quasi indécente. Les tétons fripés, les pointes déjà bien tendues et les doigts de Gilles s'amusent à faire rouler les deux billes foncées arrachant des murmures à Délia qui devient plus sensible de seconde en seconde. Il s'accroupit et continue de cajoler le corps de sa belle. Déposant parfois de simples baisers sur sa peau frissonnante, parfois en la mordant légèrement ou en la léchant. Très vite, elle ne parvient plus à garder son calme et l'encourage par de petits gémissements.
Lorsqu'il s'attarde à l'intérieur de ses cuisses, Délia faillit s'écrouler. Elle resserre les jambes sans réellement le vouloir. Il relève son regard vers elle et sans attendre, elle pose une cuisse sur son épaule. Ainsi ouverte, en équilibre, il n'en faudrait pas beaucoup pour qu'elle s'écroule.
Gilles pose ses mains sur les fesses, insinue ses doigts sous la dentelle et vient caresser sa rondelle.
- Je vais...
- Tais-toi ! ordonne-t-il.
- Gilles, supplie-t-elle en vacillant.
Mais au lieu de lui permettre de se tenir ou au moins à appuyer son dos, il enfonce un doigt dans sa fente, puis dans sa rondelle la rendant dégoulinante immédiatement. Elle gémit, bascule son bassin pour tenter de reprendre une certaine stabilité mais sans y parvenir. Elle sautille une fois ou deux, perd l'équilibre et s'effondre dans ses bras.
- Tu n'aimes plus que je pénètre ton cul... ok !
- Non... j'adore... c'est juste que...
- Je t'avais ordonné de te taire, ta punition : rien n'entrera entre tes fesses.
- Giiiiiiiilles, couine-t-elle en se mordant les lèvres.
Il la veut silencieuse et elle n'y parvient pas. Elle ferme les yeux, respire profondément, quitte ses bras, se positionne à genoux, descend la dentelle de sa culotte jusqu'à mi-cuisse, pose une joue sur le sol, tend les bras au-dessus de sa chevelure, creusant le dos et murmure plus pour elle que pour lui :
- Si tu peux y résister, je veux bien m'en passer !
Elle réussit ce qu'elle espérait. Sans plus attendre, elle entend un bruit de fermeture éclair, un vêtement se froisser, une ceinture frappé le sol et une chaleur se coller à ses cuisses.
Gilles derrière elle, son sexe entre les mains et il s'apprête à s'enfoncer. Elle ne sait juste pas quel trou il va choisir.
D'abord son vagin, pour bien lubrifier son membre protégé. Il geint à chaque pénétration, le faisant toujours plus vite, toujours plus fort, toujours plus profondément. Puis il se retire, écarte ses fesses et pousse son gland dans sa rosette. Le plaisir est si intense, qu'elle ne peut s'empêcher de crier. Il quitte son antre immédiatement. Il veut le silence et elle n'y arrive pas ! Elle le supplie silencieusement de reproduire son geste et il succombe à cette envie partagée.
Il la pénètre d'un coup et la bourrine avec force. Lorsqu'il ordonne de baiser en silence, elle a le droit à un geste. En frappant le sol, il sait que sa jouissance est proche. Il amplifie alors ses gestes, accompagnant habituellement son sexe de ses doigts.
Lorsqu'il sent l'orgasme le gagner à son tour, il lui permet de s'exprimer. Il s'agrippe à ses cheveux, tirant dessus, jusqu'à ce que son visage apparaisse. Elle grogne, crie son plaisir alors qu'il se retire lentement.
Tous les deux s'effondrent à même le sol, Gilles recouvrant une partie du corps de Délia, leurs jambes emmêlées.
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