39 - Quand arrivera-t-elle ?
Lise comprend qu'il tiendra sa promesse, de ne pas la toucher sans la présence de Délia et tente de calmer son corps.
Gilles, pire qu'un lion en cage, passe et repasse près d'elle, jetant que des coups d'œil hâtifs à sa docile, jusqu'à ce qu'il distingue la fente dégoulinante de Lise. Il hésite, puis se laisse happer par cette invitation silencieuse. Il se remet à genoux sur le canapé et s'amuse à exciter davantage sa secrétaire. Cette dernière crispe son ventre, serre ses doigts sur ses chevilles, mais ne fait plus aucun bruit.
Délia ne se fait plus trop attendre, heureusement. Elle frappe un coup, ouvre la porte. Lise tourne la tête, sans pouvoir la voir, elle espère une parole, une odeur, un geste pour être certaine que c'est bien Délia.
Cette dernière entre précipitamment et d'un regard comprend que cette fois, la porte devra rester close. Elle s'approche en sifflant d'admiration :
- Tu as gravi quinze étapes d'un coup-là ! Ça va Lise ?
Cette dernière hoche la tête en souriant bien malgré elle. Même si elle ne veut pas de cette femme près d'elle, elle est certaine qu'à présent Gilles la fera jouir sans plus la faire attendre.
- Et tu ne l'as pas encore touché ?
- Je l'ai juste un peu branlé. Ou plutôt je l'ai aidé à se branler. Elle n'allait pas assez vite, ni assez profondément. Elle a aimé. Et là... ça sera encore meilleur. Veille à ce qu'elle ne se fasse pas mal avec les liens, ordonne Gilles en s'adressant à Délia.
Cette dernière tourne un fauteuil en direction du couple, et y prend place.
En une fraction de seconde, Délia oublie son réveil du mauvais pied, l'eau chaude en panne et donc sa douche rapide sous un jet quasi froid. Tout comme la file interminable au café du coin. En un instant, la position de la jeune femme bâillonnée et attachée ainsi que les gestes de Gilles sur son sexe lui ont remis la tête à l'envers et fait chauffer son corps instantanément. Elle avait oublié cette petite séance programmée mais n'est pas mécontente d'y avoir été conviée.
Elle distingue la main de Gilles caresser les fesses de Lise, les malaxer, sans doute frôler sa rondelle, alors que son visage, sa bouche se colle contre son sexe. Elle imagine sans peine la douceur de sa langue sur la partie intime de Lise et se sent immédiatement humide. Elle regarde le ventre de Lise se contracter, ses doigts se serrer les uns contre les autres, puis s'écarter. Elle doit être en train de jouir. L'attente et la position l'ont mise dans un état d'excitation incroyable.
Gilles sent sa liqueur inonder sa bouche et la boit avec délice. Sa langue vient en récolter avant de s'attarder à nouveau sur son bouton sensible. Il adore pouvoir se servir comme bon lui semble sans être interrompu par une main, une parole ou un mouvement brusque du corps de sa partenaire. Il replonge sur son vagin, le mord, le suce fortement et ressent une nouvelle fois les spasmes du corps de sa partenaire démontrant une nouvelle fois le plaisir ressenti. Il a envie de se branler, de jouir lui aussi, mais son plaisir de la goûter est encore plus fort et il poursuit ses gestes, ses lapées entre les lèvres, sur les parois de plus en plus humides et de plus en plus sensibles. Il y joint ses doigts, qu'il enfonce profondément, lui gratouillant certaines parois la faisant malgré les attaches basculer le bassin. Il sourit. Il aime cette prise de pouvoir. Puis ses doigts s'enfoncent dans son cul et la baisent intensément, alors que sa langue récolte son jus.
Il la boit ainsi de longues minutes, cumulant les orgasmes chez sa secrétaire.
Parfois, il relève les yeux sur Délia. Si au début, elle semblait juste aimer le spectacle qui s'offrait à elle, depuis quelques minutes, ses mains se sont glissées sous sa jupe qu'elle a fait remonter sur ses hanches. Elle a posé une cuisse sur un accoudoir du fauteuil et tout en le regardant, elle se caresse.
Ils se fixent, tout en prenant du plaisir l'un l'autre. Gilles rouvre la fermeture de son pantalon et se branle avec une certaine impatience, tout en observant Délia et en continuant de lécher le sexe de Lise. La scène presque parfaite. Le summum aurait été que Délia s'occupe de lui, mais ils n'en étaient pas encore là. Et il n'était vraiment pas certain que Délia accepte de se montrer ainsi devant Lise.
La femme assise sur le fauteuil regardant le couple prendre du plaisir, commence à se trémousser de plus en plus. Elle coince un pied sous le fauteuil, bascule la tête en arrière, courbe son corps lorsqu'elle ressent un orgasme déferlé de la pointe de ses pieds à la racine de ses cheveux. Elle ferme les yeux et profite de son plaisir égoïste. Heureusement, obnubilée sur ses propres sensation, Lise ne l'a pas entendu.
Lorsque Délia remet la tête droite et qu'elle observe les longues caresses que Gilles prodigue au sexe de Lise, elle remarque qu'une de ses mains ne s'occupe plus de la jeune femme et qu'il est sur le point de jouir lui aussi. Sa main droite va et vient le long de sa longue et grosse queue, resserrant de plus en plus ses doigts autour de son gland. Il ralentit ses gestes, recule son visage, saisit le bassin de Lise et s'enfonce dans sa chatte. Un cri échappe à la jeune femme, alors que Gilles se mord les lèvres. La soumise tourne sa tête de droite à gauche, serrant les poings et gémissant. Délia remet sa robe en place, s'approche de la jeune secrétaire, lui retire la cravate de la bouche en lui demandant si tout va bien. Lise ne l'écoute pas, elle poursuit ses gémissements :
- Oh oui... encore... Je veux te sentir, plus fort, défonce-moi, ta queue... je veux la sentir... oh ouiiiiiiiiiiiiiii... oui... oui... oui...
Délia lui enfonce à nouveau le tissu dans la bouche, étouffant ses cris et rejoint son siège quelques instants, le temps que Gilles sorte de son vagin, que Lise hurle un non strident et qu'il s'enfonce profondément dans son cul pour jouir instantanément.
Délia les observe l'un après l'autre reprendre doucement leur calme. Elle se lève, s'approche d'eux, défait un lien et annonce froidement :
- Y a encore de sacrés progrès à faire, Lise. Tu es trop bruyante. J'ai rendez-vous dans quelques minutes avec Michel, je vous laisse.
Délia ouvre la fenêtre en grand avant de quitter le bureau.
Gilles se reprend, retire le bâillon et les liens de Lise qui ne peut s'empêcher de faire une réflexion :
- Elle est folle ! Je suis nue et elle ouvre ! J'ai froid... Je vais tomber malade. Et...
- Tais-toi ! Ça pue le sexe, ici. C'est normal qu'elle aère.
Il tira d'un coup sec sur la dernière attache et lui ordonne de se rhabiller rapidement.
Elle fait la moue, se frotte les poignets avant de remettre ses vêtements. Après avoir enfilé ses chaussures, elle s'approche de Gilles et l'embrasse sur le coin des lèvres.
Il fronce les sourcils, recule et grogne :
- Pas de baisers, Lise. On couche ensemble, on se fait jouir, on prend notre pied, mais on ne s'embrasse pas. On se sort pas ensemble, on n'est pas amoureux ! On ne fait que baiser ! C'est clair ?!
Elle baisse la tête, rouge de colère, de honte, d'incompréhension et sort rapidement de la pièce. Elle faillit perdre l'équilibre en se cognant contre Délia qui revient sur ses pas pour chercher un dossier.
- Fais gaffe ! grince Délia.
- Oh vous ! Foutez-moi la paix ! hoquète la secrétaire en quittant rapidement les lieux.
Délia l'observe s'éloigner sans réagir. Elle entre dans le bureau de Gilles et vérifie qu'aucun élément ne peut trahir ce qui vient de se passer.
- Michel me rejoint ici. Il a des questions à te poser. Tu te sens prêt ?
- Evidemment. Je peux assurer après avoir baisé, c'est pas la première fois ! Pas de souci.
- Je sais pas... tu as l'air... un peu...
- Elle a essayé de m'embrasser ! Elle a vraiment rien compris.
Délia soulève les sourcils avant de demander :
- Et tu lui as expliqué ?
- Oui... mais je ne sais pas si elle a pigé. Faudrait que tu lui parles. C'est bien pour cette raison que je voulais que tu sois toujours présente, pour contrôler ses agissements et les miens.
- Laisse passer le week-end et lundi, tu vérifies.
Deux coups frappés contre la porte annoncent l'arrivée de Michel et le train-train quotidien reprend.
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